Incredibles 2

Pour la séance rattrapage DVD de cette fin d’année, c’est Incredibles 2 que nous avons choisi. Enfin, le plus difficile a été de trouver un lecteur DVD opérationnel. Bienvenue en 2018! Si cette suite est sortis pas moins de quatorze ans après l’original, elle se situe dans la continuité immédiate du premier.

On retrouve donc la famille Parr – Mr Incredible, Eslastigirl, Violet, Dash et Jack-Jack – qui enfilent leurs masques pour affronter le terrible Underminer. Ça ne fonctionne pas comme prévu et, si les héros parviennent à stopper la machine infernale du méchant avant qu’elle ne fasse trop de dégâts, ce dernier s’enfuit et c’est un désastre médiatique qui attend les superhéros.

Confinés dans un motel, ils semblent condamnés à un anonymat peu glorieux, lorsqu’un milliardaire philanthrope contacte Helen (Elastigirl, donc) et lui propose de financer un retour en grâce des héros, face à un adversaire, Screenslaver, qui hypnotise ses victimes à travers les écrans.

Bon, soyons honnête: la trame générale n’est pas très difficile à deviner, mais ce n’est pas non plus le cœur du film. Incredibles 2 joue surtout beaucoup sur le renversement des rôles – d’autant plus subversif dans un monde stylé années 1960 – où l’épouse devient celle qui ramène un salaire pendant que le mari gère comme il peut trois gamins avec chacun leurs petits problèmes.

D’ailleurs, ce parti-pris “sixties” est un vrai plus, notamment dans l’aspect visuel du film. On y retrouve des personnages aux traits taillés à la serpe et des couleurs vives, comme dans les dessins animés de l’époque; l’architecture et le design des machines est également au taquet – sans parler des thèmes chantés – avec la petite touche de modernité qui sied à une histoire de superhéros.

Cela dit, j’ai trouvé ce film un poil en dessous du premier, probablement parce que l’effet de surprise est passé. Il se renouvelle, mais pas au point de révolutionner les bases posées par son prédécesseur.

Jack-Jack, le bébé multifonctions, apporte son lot de gags visuels spectaculaires (la bataille contre le raton-laveur est une scène d’anthologie) et on retrouve avec plaisir d’autres personnages secondaires, comme Frozone et la costumière E.

L’un dans l’autre, Incredibles 2 est une bonne suite, bien dans la lignée des films Pixar pre-Disney. Pas super-duper-exceptionnelle, mais elle se regarde sans déplaisir.

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4 réflexions au sujet de “Incredibles 2”

  1. Le premier est culte. Je craignais que le second soit gâché par Jack-Jack, mais c’est tout le contraire, c’est Jack-Jack qui sauve ce second opus, et la scène avec le Raton est énorme. Mais dans l’ensemble je me suis ennuyé.

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  2. Je ne sais pas si c’est une allusion volontaire mais la scène où Jack Jack s’approche de la Tv pendant que son père s’endort sur le canapé m’a fortement rappelé la scène des 101 dalmatiens qui regardent un western, tous proches du téléviseur, pendant que les deux bandits s’affalent sur leur sofa.

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    • Hello et bienvenue (je crois)!

      Je dois avouer que je ne me souviens même plus de cette scène, mais j’ai dû voir les 101 Dalmatiens à l’époque où mon âge n’avait encore qu’un chiffre (en base 10, hein) et je ne l’ai pas revu depuis. Après, ça ne m’étonnerait pas non plus. Les gens de Pixar aiment bien ce genre de référence.

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