Zombie, politique et autres jeux idiots

À part éparpiller mes contemporains sur les murs à coups de fusil à pompe et de grenade (virtuels) — et, le plus souvent, moi-même avec, j’ai découvert deux petits jeux récents qui me tiennnt occupé entre deux mises en page de Tigres Volants, traductions ou autres activités plus sociales: Urban Dead et Simbabwe.

Urban Dead est un jeu massivement multi-joueurs “low-tech”, en ce sens qu’il ne nécessite qu’un navigateur web pas trop mérovingien. On joue à survivre dans une ville infestée de zombie, étant donné que 1) tout humain qui meurt devient un zombie et 2) on peut “revivifier” les zombies, qui redeviennent alors humains. Autant dire que c’est assez basique: on bute le camp d’en face pour gagner des points d’expérience, ces points d’expérience permettent d’acquérir des compétences spéciales, etc.

Mais c’est un jeu qui a pas mal d’avantages: chaque joueur dispose d’un capital de 50 points d’action, qui remonte à hauteur d’un point par demi-heure, ce qui veut dire que même les asociaux qui passent leur vie devant leur écran (genre moi) ne peuvent pas monter de niveau à Mach douze et casser du newbie à longueur de journée. Il est gratuit, aussi, et simple à comprendre. Il sait aussi être parfois très frustrant et n’a que des possibilités très limitées d’interaction sociale; au moins, c’est clair: on est là pour la charcle!

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