Marillion à l’Élysée Montmartre

Donc, me voici à Paris, à peine sorti du concert de Marillion. On va résumer: c’était bien. Scratch that: c’était un des meilleurs concerts que j’ai vu. Ça faisait longtemps que je n’avais pas assisté à un concert de Marillion — le dernier, c’était la tournée Brave, ce qui ne nous rajeunit pas.

L’air de rien, Marillion n’est pas exactement un groupe de p’tits jeunes qui débutent. Ça ferait vingt-cinq ans qu’ils tournent que ça n’étonnerait personne. Ce genre de chose se voit assez bien au public présent à l’Élysée-Montmartre de Paris (belle salle, au passage): ça fleurait bon le quadra (et, assez rapidement, la transpiration, mais c’est une autre histoire).

En première partie, A Day’s Work, qui nous a distillé un rock-pop pas forcément très original, mais bien pêchu, enthousiaste et bien dans le style. L’accueil a d’ailleurs été plus que poli, mais, visiblement, le public était content d’être là: ils en étaient même au point d’applaudir la musique d’ambiance et les techniciens de scène…

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Code Guardian

Des méchas, des nazis et des grosses explosions: que demande le peuple? Code Guardian est un petit film en image de synthèse, réalisé à peu près tout seul par un Italien. Ça ne casse pas une grande quantité de briques, mais moi j’aime bien. Note: pour le moment, le site est abominablement lent, alors jetez …

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Tigres Volants Metal!

Comme vous êtes des gens intelligents, je suppose que vous avez déjà entendu parler de cette liste, qui explique les différents types de heavy metal sous la forme d’interactions entre le chevalier, le dragon et la princesse. Rajoutez des rôlistes dans l’équation et il est évident que le bazar va partir en vrille. Ça n’a …

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Noz: Tout doit disparaître

J’ai longtemps hésité à poster un billet sur cet album, le petit dernier des Lyonnais de Noz. Principalement parce que, malgré tout l’amour que je porte, depuis longtemps, aux morceaux de ce groupe, Tout doit disparaître ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

À vrai dire, il y a du très bon: “J’empire”, titre-phare de l’album, est un classique du style nozien: jeux sur les mots, cynisme et autodérision — avec un soupçon de clin d’oeil à un certain morceau passé. Idem pour “Le match du siècle” ou “Cameron Diaz”. Il y a du moins bon, mais encore intéressant; c’est la grande majorité de l’album. Il y a enfin quelques morceaux qui ne m’enthousiasment pas du tout: “L’ami américain”, par exemple.

Entre le titre et le contenu, on a vraiment l’impression que ce nouvel album est en fait une compile plus ou moins heureuse de fonds de tiroirs, à laquelle on a rajouté une pincée de morceaux nouveaux, histoire d’épaissir la sauce.

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Orc’idée 2007

Rendez-vous annuel des rôlistes romand, depuis l’arrêt de la mythique convention d’Yverdon, Orc’idée 2007 avait lieu ce week-end. C’était bien.

Le site, s’il est loin d’avoir le cachet d’un château du 14e siècle, a au moins l’avantage d’être plus pratique: l’EPFL, et plus précisément les quatre cafétérias qui forment le deuxième niveau du Centre Midi, le bâtiment central. Ça donne plein d’espace où, avec l’aide de quelques panneaux, on peut organiser une cinquantaine de parties en simultané. C’est moyennement central, mais il y a des transports en commun et des parkings.

Pas mal de stands associatifs, plus une boutique (le Xénomorphe) et des éditeurs (Le Grimoire, 2 dés sans faces et un des auteurs de Maléfices). Pas de studios de dessineux cette année, dommage.

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Pelican au Romandie

Or donc, hier, je me suis offert un petit caprice en allant voir Pelican à Lausanne, au Romandie. Ça a l’air de rien, comme ça, mais Lausanne, c’est loin — surtout en semaine, quand le dernier train est à minuit vingt…

Du coup, de Pelican, je n’ai vu que 45 minutes. Tout juste assez pour me faire regretter de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Pelican, c’est du post-rock, un peu comme Isis dont je parlais récemment. La principale différence est que c’est complètement instrumental et aussi dans un style un peu plus atmosphérique. Du moins, c’est ce que je croyais en me basant sur leur album.

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Redemption: The Origins of Ruin

Ce n’est pas peu dire que je les attendais, ceux-là. “Comme le loup blanc” ou “au tournant” est une question de perspective, mais je vais tout de suite être clair: The Origins of Ruin de Redemption ne sera pas mon album de l’année 2007.

À vrai dire, cet album est une petite déception — principalement par rapport aux attentes générées par l’album précédent, The Fullness of Time, qui avait tout déchiré au niveau quantique il y a deux ans. Moins de rage, moins d’urgence; le succès les aurait-il assagis?

(Note: ceci est une question rhétorique. On parle ici d’un groupe de métal progressif qui ne s’appelle pas Dream Theater.)

Moins de cohérence, aussi. C’est peut-être hautement suggestif (comme dans “critique musicale”), mais j’avais l’impression que Fullness of Time avait une cohérence interne — probablemen dû au fait qu’il y avait moins de morceaux et des compositions plus longues.

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