“L’instinct de l’équarisseur”, de Thomas Day

Sur Sherlock Holmes, on a beaucoup écrit, beaucoup dit et beaucoup filmé; difficile de trouver quelque chose d’original sur le sujet. Pourtant, L’instinct de l’équarisseur, de Thomas Day, parvient à créer la surprise en partant du principe suivant: et si Arthur Conan Doyle racontait, par le biais des aventures que l’on connaît, les chroniques d’un univers parallèle, regorgeant de technologie bizarroïdes dans le plus pur style steampunk?

Et si, surtout, le Holmes qui y réside était un individu si hors norme que son alter-ego romanesque, aussi outré soit-il, n’en est qu’une pâle copie, édulcorée pour ne pas choquer les sensibilités victoriennes? Car le Sherlock Holmes de Day n’est rien de moins que l’assassin royal, chargé par la reine Epiphany I d’éliminer les criminels les plus monstrueux de Londen.

Assez de l’histoire, qu’en est-il de l’ouvrage? En résumé, je dirais “Sympa, mais.” Autant j’aime beaucoup la remise en question du mythe Sherlock Holmes et le côté steampunk allumé de l’univers parallèle dans lequel il évolue, autant le style d’écriture finit par m’agacer.

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