Sur la route de Moshi

Cet article est le numéro 3 d'une série de 4 intitulée Tanzanie 2007

Jusqu’à ce matin, la version locale de l’Afrique m’avait plus frappé par ses similitudes avec ce que je connaissais déjà qu’avec ses différences. Il faut aussi dire que, ce que j’en avais vu, c’était 50 km de route, de nuit, et un centre-ville provincial, certes, mais passablement occidentalisé.

Ce matin, j’ai pris la route qui sépare Arusha de la ville voisine de Moshi, à environ 80 km. Du coup, cela change pas mal de perspectives. Les véhicules tous pourris, crachant une épaisse fumée noire et dans (ou sur) lesquels s’agglutinent des dizaines de personnes, l’absence quasi-totale de signalisation, les piétons qui sont presque partout sur le bord de la route, les courageux cyclistes, les troupeaux qui paissent sur le bas-côté de la route, les maisons, les enseignes…

Je ne sais pas si c’est du cynisme occidental ou une façon de se rattacher à ce qui est familier, mais je reste toujours néanmoins fasciné par les similarités. Afrique ou Europe, ça reste une petite planète.

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