Il paraît qu’il existe des zigotos pour qui aller voir un film en version originale est un signe de pédanterie. Possible, mais quand on voit des mous du bulbe traduire la série (ou peu s’en faut) des National Treasure en “Benjamin Gates et…”, histoire de souligner une parenté avec Indiana Jones qui n’existe que dans leur tête, je préfère être pédant. De toute façon, j’ai un Mac, alors…
Bref, National Treasure: Book of Secrets.
Je ne vais pas prétendre que c’est un bon film: il a ses longueurs et plus d’invraisemblances qu’un rapport sur la croissance en France. J’ai néanmoins adoré ce film. Au risque de me répéter, Benjamin Gates n’est pas Indiana Jones: c’est un intellectuel qui résout les problèmes auxquels il est confronté comme un intellectuel; je ne crois pas qu’il fasse le moindre acte de violence physique directe de tout le film.