Échec critique?

Au hasard des rencontres sur la GenCon de ce week-end, j’ai eu une discussion qui m’a laissé une impression bizarre. Pour résumer, une personne travaillant pour une maison d’édition de jeux de rôles (entre autre) m’a reproché d’écrire et, surtout, de rendre publiques, des critiques de jeux.

Son argument étant que, en tant qu’auteur/éditeur moi-même, j’ai une autorité morale et, partant, une responsabilité; en d’autres termes, mes critiques ont un poids plus grand que celle du rôliste lambda et que, dans le contexte d’un loisir en perte de vitesse, les éditeurs devraient se serrer les coudes plutôt que de se tirer dans les pattes.

Bon, je ne m’attarderai pas sur la question si le jeu de rôles est en perte de vitesse ou non, ni même si mon aura d’Auteur est réellement plus grande que celle de Kévin Leboulet, joueur de [insérez ici le nom d’un jeu que vous n’aimez pas]. Ce qui me gêne, c’est cette idée qu’entre acteurs du petit monde rôlistique, on serait censés se ménager parmi. Ce qui impliquerait également que toute critique négative se traduirait forcément par “c’est de la merde”.

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