Diablo III (ans de foutus)

À moins que vous ayez élu domicile sous un gravillon au fin fond du désert de l’Atlas, vous avez sans doute vu l’annonce de la sortie de Diablo III. J’ai peur. Diablo II a été un jeu sur lequel, en son temps, j’ai passé un temps réellement hallucinant. Un peu comme Hearts of Iron 2, mais pire. …

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Le billet obligatoire où je dis du mal de D&D 4

En tant que rôliste, il est difficile d’y échapper: Dungeons & Dragons, 4e édition du vénérable ancêtre, est paru. Soyons clair: je ne l’ai pas lu et je ne lirai sans doute pas. La dernière fois que j’ai joué à Donj’, l’URSS existait encore et, déjà à l’époque, le jeu n’avait pas exactement une réputation de perdreau de l’année.

Il paraît que les troisième et quatrième éditions ont pas mal changé les choses et modernisé le jeu. Mouais. Ce que je constate, c’est que tous les éléments qui m’agacent dans le système de jeu y sont toujours: classes de personnages ultra-rigides, évolution des personnages basée sur le concept de niveaux, système prévu pour être joué avec des figurines et qu’avec des figurines.

Ajoutez à cela que c’est du médiéval-fantastique, un genre qui m’enthousiasme autant qu’un rendez-vous chez un proctologue, qui plus est principalement orienté vers le crapahutage dans les souterrains, vous comprendrez que je ne suis pas le public-cible.

Je peux vivre avec ça. Je pense même que ça peut être une bonne chose, un truc ultraclassique pour permettre aux ch’ti jeunes de mettre le pied à l’étrier et, plus tard, découvrir qu’il y a d’autres façons de jouer, qui n’impliquent pas de se fader des odeurs de feutre et des figurines mal peintes, des univers de jeu à faire pleurer les héritiers spirituels de Tolkien et des comptes d’apothicaire pour calculer l’expérience. Il y a une raison pour laquelle les jeux sur ordinateurs ont du succès: ils font ça mieux.

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Amaseffer: Slaves for Life

J’achète parfois des trucs bizarres. Ça, vous le savez: un certain nombre de mes acquisitions musicales tiennent plus du mécénat que de la politique d’achat réfléchie. Dans le cas présent, “Slaves for Life”, d’Amaseffer, ça tient surtout au label InsideOut, spécialiste du rock et du métal progressif. Du coup, ça tient un peu de la loterie, mais là, ça s’est avéré payant.

Amaseffer est un trio israélien, qui emploie un certain nombre de “mercenaires,” comme Mats Levén (qui a bossé avec Yngwie Malmsteem et Therion). La musique s’apparente clairement à celle de groupes de métal symphonique, comme Symphony X ou Kamelot, mais avec des accents moyen-orientaux plus qu’appuyés. Ça tombe bien, parce que les thèmes de l’album sont carrément bibliques. D’ailleurs, si j’ai bien compris, “Amaseffer” signifie quelque chose “les peuples du Livre”.

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“Engines of Light”, de Ken MacLeod

Au cours du XXIe siècle, une station spatiale euro-soviétique annonce un premier contact avec une entité extra-terrestre. La nouvelle sème un certain souk sur une Terre en proie à une nouvelle Guerre froide depuis que l’URSS est revenue d’entre les morts géopolitiques et a pris le contrôle de l’Europe: espionnage, propagande, pressions et trahisons fusent …

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Kacho-Oji / Black Heaven

Oji Tanaka est un salaryman japonais tout ce qu’il y a de plus typique: une trentaine désabusée, marié et père, un boulot moyennement passionnant et un chef tyrannique. L’arrivée d’une blonde bizarre, qui lui dit tout de go qu’il est le seul à pouvoir sauver la galaxie, lui rappelle l’époque où il se faisait appeler “Gabriel” et où il était le guitariste du groupe de hard rock Black Heaven.

Quelque part, et curieusement pour qui me connaît, la perspective de voir un anime mélangeant batailles spatiales et heavy metal ne m’enthousiasmait pas tant que ça. La raison principale est que les Japonais ont, en général, une conception du heavy metal qui se rapproche plus de l’Eurovision que de Metallica. La surprise vient ici de l’angle d’approche: le héros est un ex-rocker (presque) rentré dans le rang, pathétique dans ses tiraillements entre conformité et ses aspirations de star de la guitare.

Du coup, Kacho-Oji fait l’impasse sur la SF glam à la Daft Punk et oscille entre une chronique douce-amère des ex-rebelles ravalés par la société qu’ils méprisent et une ode au hard rock comme arme de destruction massive. Le tout (en treize épisodes) ne se prend pas au sérieux, ce qui est plutôt une bonne chose au vu de l’indigence des moyens de la série; je soupçonne que la moitié du budget est parti dans le cachet de John Sykes (Whitesnake, Thin Lizzy), qui signe le générique.

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Cités eyldarin

Tiens, en lisant Engine City, le troisième tome de la trilogie Engines of Light de Ken MacLeod, je suis tombé sur une idée intéressante que je pense reprendre pour Tigres Volants (Fils des Étoiles, si j’arrive un jour à en faire quelque chose).

Dans les premiers chapitres, un des personnages principaux arrivent dans une cité qui est entièrement basée sur le développement durable, en quelque sorte. La plupart des déplacements se font avec des animaux de bât, dont les excréments (de même que ceux des habitants) sont récupérés et recyclés en engrais, eux-mêmes utilisés pour les parcs et plate-bandes, qui servent à produire de la nourriture, etc.

En développant un peu, on pourrait imaginer que les plus grandes cités sont conçues par des urbatectes qui sont aussi des spécialistes en écologie et qui conçoivent la cité comme un organisme vivant – en quelque sorte, un peu comme le clan Maygran terraforme des planètes, eux “urbaforment” des bouts de planètes.

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La sabotage d’hier et le management d’aujourd’hui

Votre chef a tendance à faire transiter toutes les décisions par la voie hiérarchique, insiste sur la création de comités les plus grands possibles, pinaille sur le vocabulaire et revient sur des décisions de réunions passées? Félicitations: vous travaillez sous les ordres d’un saboteur. C’est du moins la conclusion à laquelle sont arrivés les lecteurs …

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Botanique urbaine

Botanique urbaine, par Legoville

Le Parc des Bastions, à Genève, est un espace vert sis entre l’université, la Vieille-Ville et la Place Neuve, un des gros nœuds de trafic genevois. On y trouve le Mur des Réformateurs et deux-trois autres monuments du genre, ainsi que des arbres des quatre coins de la planète, dûment étiquetés. Depuis peu, on y trouve également …

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