Le billet obligatoire où je dis du mal de D&D 4

En tant que rôliste, il est difficile d’y échapper: Dungeons & Dragons, 4e édition du vénérable ancêtre, est paru. Soyons clair: je ne l’ai pas lu et je ne lirai sans doute pas. La dernière fois que j’ai joué à Donj’, l’URSS existait encore et, déjà à l’époque, le jeu n’avait pas exactement une réputation de perdreau de l’année.

Il paraît que les troisième et quatrième éditions ont pas mal changé les choses et modernisé le jeu. Mouais. Ce que je constate, c’est que tous les éléments qui m’agacent dans le système de jeu y sont toujours: classes de personnages ultra-rigides, évolution des personnages basée sur le concept de niveaux, système prévu pour être joué avec des figurines et qu’avec des figurines.

Ajoutez à cela que c’est du médiéval-fantastique, un genre qui m’enthousiasme autant qu’un rendez-vous chez un proctologue, qui plus est principalement orienté vers le crapahutage dans les souterrains, vous comprendrez que je ne suis pas le public-cible.

Je peux vivre avec ça. Je pense même que ça peut être une bonne chose, un truc ultraclassique pour permettre aux ch’ti jeunes de mettre le pied à l’étrier et, plus tard, découvrir qu’il y a d’autres façons de jouer, qui n’impliquent pas de se fader des odeurs de feutre et des figurines mal peintes, des univers de jeu à faire pleurer les héritiers spirituels de Tolkien et des comptes d’apothicaire pour calculer l’expérience. Il y a une raison pour laquelle les jeux sur ordinateurs ont du succès: ils font ça mieux.

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