Avatar, the Last Airbender

Avatar, The Last Airbender

Il est rare qu’une série en dessin animé m’enthousiasme autant qu’Avatar: The Last Airbender (Le Dernier Maître de l’Air en français); je sais bien qu’en lisant ce blog, on pourrait avoir l’impression inverse, mais c’est parce que je ne parle que rarement des séries médiocres ou “juste pas mal” que je vois.

Il est encore plus rare qu’une série que je n’ai pas vue dans son intégralité (les aléas de la programmation de magnétoscope étant ce qu’ils sont), en qualité VHS longue durée et en français m’enthousiasme autant. Avatar, c’est de la bombe à antimatière transdimensionnelle quantique hypermatricide de la triple mort lootsée!

Plus que beaucoup d’autres, Avatar est le signe que les scénaristes et producteurs de séries dites “pour enfants” ont enfin compris que les mômes ont quelque peu évolué depuis l’époque de Nicolas et Pimprenelle et qu’on peut faire une série qui appelle autant aux 8-12 ans qu’aux plus âgés (jusqu’aux adolescents attardés dans mon genre).

Ils ont enfin compris qu’on peut faire une série avec un scénario un peu complexe avec des enjeux épiques, des personnages pas caricaturaux, un parti-pris culturel crypto-bouddhiste et un univers remarquablement développé. Que l’on peut y ajouter des combats chorégraphiés par des vrais spécialistes en arts martiaux et que l’on peut faire en sorte que ça soit tour à tour drôle, prenant, dramatique, épique et colégram.

Suivre les aventures d’Aang, le gamin farceur réincarnation du légendaire avatar, maître des quatre éléments, dans sa quête pour rétablir l’équilibre cosmique est un vrai bonheur. On y suit son évolution jusqu’à sa décision finale, on vit ses relations avec ses camarades d’équipée (les personnages secondaires sont tous très bien développés). C’est du grand art, servi par une production de haut vol.

Vivement la version DVD!