Je reprendrai bien un Grog

Un seul site vous manque et tout est dépeuplé! La disparition brutale du Guide du Rôliste Galactique, “le Grog” pour les intimes, à la fin de l’année passée avait plongé les rôlistes francophones dans un désarroi qui n’était pas sans rappeler le supporter de foot dont l’équipe préférée vient d’encaisser un score de baby-foot.

Mais tout cela, c’est du passé: le Grog est revenu, encore plus beau et plus fort qu’avant! Enfin, quand il n’est pas submergé par la horde d’impatients venus constater la somme des nouveautés.

Il faut dire ce qui est, les admins ont fait du bon boulot: non contents de sauver la base de données, qui contient une quantité indécente de jeux de toute la planète et leurs suppléments, ils ont rajouté autour une nouvelle interface plutôt plaisante et une palanquée de nouvelles fonctions: on peut désormais s’inscrire, composer sa collection de jeux d’un simple clic, rajouter des notes des auteurs, etc.

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Birdsongs of the Mesozoic: Dawn of the Cycads

S’il y a bien au moins un domaine où les groupes de rock progressif font preuve d’originalité, c’est dans les noms de groupes et d’albums. Témoin Birdsongs of the Mesozoic (c’est le nom du groupe). Dawn of the Cycads est un double album compilation qui reprend des morceaux composés dans les années 80 et qui …

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Délit de geekitude pour Eolas

Depuis que j’ai découvert Journal d’un avocat, le blog de “maître” Eolas, il figure en bonne place dans mes flux RSS ainsi que, du coup, dans mes lectures régulières. Je n’ai donc pas pu manquer cette splendide profession de foi geek dans le dernier billet en date, “Prix Busiris pour madame Christine Albanel“: L’adoption de …

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Tigres Volants: d’une campagne à l’autre

Dans la série “ça, c’est fait”, je viens de terminer la rédaction du premier jet de Devoir de mémoire, la campagne pulp pour Tigres Volants. Bon, quand je dis “premier jet”, c’est vraiment poser les éléments de base de la trame, surtout pour les deux-trois derniers chapitres.

C’est le moment de se réintéresser à la “campagne lupanar”. À commencer par la palanquée de critiques que j’ai reçu un petit texte de présentation que j’avais pris le temps de rédiger dans le train en rentrant de Paris. Par “palanquée” (oui, c’est mon mot préféré de la semaine), j’entends qu’il y avait largement plus de critiques que de texte originel…

La bonne nouvelle, c’est que le postulat de départ (les personnages héritent d’un lupanar eyldarin, donc) plaît; c’est heureux, parce que je n’en ai pas d’autre. La mauvaise est que, comme d’habitude, j’ai beaucoup plus d’idées que de méthode. Il manque, sinon à la campagne, du moins à son texte explicatif, une structure qui tienne la route. En fait, j’en ai une assez bonne idée et ça va s’organiser autour de deux choses: l’intrigue centrale de la campagne, que je ne dévoilerai pas ici, et les emmerdes qui vont tomber d’autre part sur les personnages.

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Abel Ganz: Shooting Albatross

Si la non-GenCon 2009 a été une déception d’un point de vue ludique, je ne me suis pas laissé abattre pour autant et  suis allé piller les rayons de Gibert (boulevard Saint-Michel 34, Paris Ve, métro Cluny-La Sorbonne), le seul magasin de disques à Paris qui, à ma connaissance, a encore un rayon rock progressif. Je suis donc revenu avec une palanquée de disques; c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise, c’est qu’il y en a une telle quantité que j’ai un peu du mal à digérer tout ça et qu’à part Aone, il n’y en a pas vraiment qui sortent du lot. Je vais néanmoins m’atteler à en chroniquer quelques-uns, à commencer par Shooting Albatross, d’Abel Ganz. Ce groupe britannique de néo-progressif a derrière lui près de trente ans de carrière, avec un premier album en 1984; ça s’entend et c’est son principal défaut.

Contrairement à un certain nombre de progheads, du genre à penser que si c’est après 1978 (ou avant 1992) c’est de la merde, j’aime bien le néo-prog. Marillion, Twelfth Night et Pendragon ont bercé mes débuts dans le progressif, avant que je ne m’intéresse aux Grands Anciens ou que je ne rencontre Dream Theater. Mon problème, avec Shooting Albatross, c’est que j’ai trop l’impression d’entendre du IQ des Âges Héroïques. Comme ce n’est en plus pas ma période préférée pour ce groupe, ça coince un peu.

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Ça l'affiche mal

J’avoue: ça fait un moment que ça me trottait dans la tête. Exactement depuis que j’ai vu cette pub pour la première fois. Je ne reviendrai pas sur le trucage honteux, mais sur le slogan lui-même, qui m’a immédiatement fait penser à un Delportisme: « Il ne faut pas confondre “Bibliothèque d’Éphèse” et “livres de cul”. » …

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“La chambre mortuaire”, de Jean-Luc Bizien

Je me dois d’avouer en préambule que c’est mon rôliste intérieur qui m’a fait prendre La chambre mortuaire au kiosque de la Gare de Lyon. En effet, ce roman policier est signé Jean-Luc Bizien, auteur d’Hurlements, entre autres.

Bonne pioche! Sans être un chef-d’œuvre, c’est une lecture plaisante, principalement pour son ambiance. L’histoire suit une jeune anglaise, Sarah Englewood, qui est engagée par Simon Bloomberg, aliéniste atypique dans le Paris des années 1880. Autour de ce dernier, de sa femme égyptologue et de son hôtel particulier aux faux airs de pyramide, une sombre histoire se trame.

Ambiance, donc; maître-mot de l’ouvrage, plus encore que l’intrigue. Une ambiance à base d’un Paris de la fin du XIXe siècle, où s’entrechoquent modernité et archaïsmes, classes populaires et bourgeoisie à la respectabilité discutable, raison et occultisme. L’écriture est également au diapason de l’époque, même si j’ai cru relever quelques anachronismes.

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OSS 117: Rio ne répond plus

Passage obligé de cette période, je suis allé voir hier OSS 117: Rio ne répond plus, film de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin dans le rôle-titre (OSS 117, donc; pas Rio). Après l’excellentissime Le Caire, nid d’espions, l’agent le plus franchouillard de l’histoire du cinéma revient, dix ans plus tard, sur les plages brésiliennes, à la recherche d’un ancien criminel de guerre nazi.

Ceux qui ont déjà vu le premier connaissent la recette: parodie des films d’espionnage des années 1950-1960, les deux films OSS 117 mélangent kitsch d’époque assumé, clichés massifs, héros ringard, macho et inculte et humour décapant. L’agent OSS 117, Hubert Bonnisseur de la Bath pour les intimes, reste un crétin fini qui met les pieds dans le plats à tous bouts de champ et, malgré tout, s’en sort toujours à la fin.

C’est un peu le principal défaut du film: on perd l’élément de surprise. Le deuxième défaut est qu’à trop vouloir aligner les clichés, le film tend à s’éparpiller un peu et connaît une baisse de régime en milieu de parcours. Reste qu’entre les situations décalées et les gaffes du personnage, on rit énormément.

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