J'aime Word

Si ce titre en forme de déclaration d’amour envers un produit Microsoft surprend ceux qui voient en moi un FBDM indécrottable d’Apple et, par conséquent, un antimicrosoftien primaire, c’est qu’ils me connaissent mal. Non que je ne sois pas un FBDM d’Apple, mais qu’en tant qu’utilisateur au quotidien de produits Microsoft, je ne suis au mieux qu’un antimicrosoftien secondaire (voire tertiaire, vu que je bosse dans un bureau).

Oui, j’aime Word et je n’ai pas peur de le dire, en ce jour où un juge texan a interdit la vente de ce logiciel sur le territoire américain pour de sombres histoires de brevets. Certains y verront un exemple de justice poétique, mais passons. Word est un produit qui fait ce qu’on lui demande: du traitement de texte avec des styles. C’est un format suffisamment ancien et bien documenté pour être reconnu par la plupart des programmes que j’utilise. Malgré un embonpoint certain et une tendance à faire des choses ignobles avec le HTML, c’est un de mes programmes favoris.

Cela dit, au vu des autres produits de cette même compagnie que j’utilise, Word apparaît comme une exception. J’utilise Windows au bureau; c’est un OS qui a l’élégance d’une yaourtière soviétique et qui, dans un environnement solidement contrôlé, ne plante qu’une fois par mois en moyenne (à comparer avec Mac OS X, qui plante une fois par an quand je tape dessus avec l’équivalent logiciel d’une planche à clou rouillé). C’est supportable.

Lire plus