Gurren Lagann

Gurren Lagann, c’est un animé d’une saison, vingt-sept épisodes de bargitude pure à base de robots de combats, de vrilles et de lunettes absurdes. C’est juste absolument monstrueux et du pur bonheur.

Je pourrais certes vous parler de l’histoire, centrée sur Simon, un gamin vivant dans une cité souterraine, qui creuse pour gagner sa vie et Kamina, son grand frère rebelle et autproclamé. Je pourrais vous parler des combats entre leur mini-robot de combat, Lagann, qui prend le contrôle des engins ennemis et forme des combos de robots toujours plus puissants. Je passe sur Yoko, la tireuse en bikini avec son fusil antichar (oh, oui!) et sur la foule de bras cassés qui composent la Brigade Gurren.

Là, ce que je vous raconte, c’est à peu près un tiers de l’histoire. Le reste est encore plus grave.

Gurren Lagann

Ce qui fait tout le charme et l’intérêt de cette série, qu’elle est vraiment, complètement, hyperbolique. Les combats sont tous plus barrés les uns que les autres, les adversaires toujours plus monstrueux et incalables – mais ils finissent par tomber. C’est même son thème central: rien n’est impossible; quand on veut, on peut!

Côté graphisme, on patauge dans le nawak le plus total: animation parfaite, mais design façon crobard, rictus caricaturaux et perspective forcée. Les combats sont ultra-bordéliques et souvent grotesques, mais c’est un excellent contrepoint à ce qui se passe: il y a certes une vraie histoire, mais elle sert principalement de trame de fond à un exercice de style en bourrinisme assumé.

Je dois dire que j’appréhendais un peu de voir cette série, qui arrivait sur ma platine DVD précédée d’une réputation dithyrambique, notamment chez les cinglés de RPG.net. Je n’ai pas été déçu. C’est de la mahousse baballe à tachyons inversés!

Comme quoi, si l’on excepte Evangelion, Gainax est capable de faire des trucs géniaux.

(Bon, c’est en anglais, mais je n’ai pas réussi à vous le trouver en VF)