Bioshock

Avant toute chose, je me dois de préciser que je parle ici du premier opus de Bioshock, le jeu vidéo de Feral Interactive de 2K Games. Je sais, ce n’est pas très nouveau, mais comme je ne suis pas du tout console et que Windows, je ne le tolère que sur mon lieu de travail (i.e. parce qu’on me paye), j’ai dû attendre qu’une version Mac sorte.

Bioshock est un jeu de tir à la première personne, un Quake-like, comme on dit vulgairement — même si le moteur graphique utilisé ici est un dérive d’Unreal. Le joueur incarne le seul survivant d’un crash aérien au milieu de l’Atlantique, en 1960, qui se retrouve sur un îlot d’où émerge une étrange structure, l’entrée de la cité sous-marine de Rapture.

Rapture a été fondée quelques années auparavant par Andrew Ryan, un génie visionnaire qui ressemble à un croisement entre Howard Hawks et Ayn Rand. L’homophonie avec cette dernière, au vu des principes qui régissent la ville, n’est sans doute pas fortuite: Rapture a été construite comme une utopie où la science seule règne, sans limite ni garde-fou.

Évidemment, les choses partent d’autant plus rapidement en vrille que, pour construire sa ville, Ryan s’est mis en affaire avec Frank Fontaine, un esprit criminel de grande envergure. Résultat: le personnage arrive dans une cité en pleine guerre civile entre les factions de Ryan et de Fontaine, avec en plus le manque d’entretien qui commence à causer des fuites et des inondations: le rêve Art-Déco qu’est Rapture est devenu un cauchemar “dieselpunk” hanté de créatures rendues difformes par les expériences génétiques auxquels se sont livrés les savants fous du lieu.

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