Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, saison 2

C’est marrant l’aura que peut avoir une série japonaise comme Ghost in the Shell: Stand Alone Complex auprès de certains fans, qui en ont visiblement retiré qu’une minuscule scène saphique dans le manga et qui fantasment à fond les hormones sur le major Motoko Kusanagi, personnage emblématique de la série. Je ne nomme personne, mais elle se reconnaîtra (et, avec un peu de chance, elle se dénoncera toute seule dans les commentaires; elle est très douée pour cela).

Marrant, parce que malgré son héroïne maxi-pulmonée et un armement lourd ultra-technologique à faire reculer un cuirassé de classe Yamato, la série est à peu près aux antipodes du divertissement écervelé, à base de petites culottes et d’actions exothermes à grand spectacle. Pour saisir les subtilités de ces deux séries à l’ambiance cyperpunk, mieux vaut ne pas débrancher son cerveau; à vrai dire, si, à l’instar des personnages de la série, vous avez la possibilité d’en brancher un de secours, ce n’est pas plus mal.

Les histoires suivent la Section 9, une unité d’élite de la police japonaise, dans un univers uchronique de 2035 qui a survécu à deux guerres mondiales majeures depuis la chute du Mur de Berlin. À peu près toute la planète est connectée à des réseaux électroniques, la plupart des gens ont un cybercerveau et certains sont même plus ou moins cyborgs. Ce qui a un impact certain sur la société et qui amène son lot de problèmes inédits.

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