Anathema: We’re Here Because We’re Here

Il est rare que j’attende et que je craigne avec autant de force un album tel que We’re Here Because We’re Here d’Anathema. Il faut dire qu’autant je suis fan de ce groupe anglais, dont le style occupe un espace indéfinissable entre le rock progressif, le post-rock et le métal, voisin de celui que s’est creusé Porcupine Tree et ses affiliés, autant leur précédent album, l’ultra-mou Hindsight, m’avait laissé le souvenir impérissable des catastrophes ferroviaires dont on est le témoin au premier chef.

Québec en touriste

Donc, après une grosse journée de boutiques, aujourd’hui, deuxième journée de boutiques. Bon, pas tout à fait ; à vrai dire, la journée avait commencé sous le signe de l’exploration : celle des chutes de Montmorency, à moins de dix kilomètres du centre de Québec. Le gars de l’Office du tourisme nous avait vendu la balade en vélo là-bas, avec promesse de chutes plus hautes que celles du Niagara.

C’était un peu trop beau : le plan a quelque peu changé quand Isa a affirmé que le bus, c’était mieux que le vélo ; insérez ici la déception palpable de votre serviteur. Suite à quoi, après une balade en bus effectivement plutôt sympa dans la banlieue de Québec (quoi qu’un peu longue), on a fini par arriver en haut de la cascade. Celle qui est donc plus haute que le Niagara.

Rappel : j’ai le vertige.

Autant dire que le séjour au sommet a été bref, ponctué par la traversée d’un pont suspendu au-dessus de la chute dont je refuse de me souvenir et quelques photos payées de ma propre santé mentale. Nous sommes vite revenus au centre-ville. Et, donc, aux boutiques.

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