Supprimons le service militaire obligatoire !

Je reprends ici le cri de guerre de Fred H: Supprimons le service militaire obligatoire ! Certes, l’honneur de l’initiative revient au Groupement pour une Suisse sans armée (GSSA), qui avait déjà fait parler de lui il y a plus de vingt ans en organisant un référendum populaire pour l’abolition complète de l’armée suisse en pleines …

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Prince of Persia – The Sands of Time

Je ne sais pas au juste si je dois plus avoir honte d’être allé voir au ciné le film Prince of Persia – The Sands of Time ou de l’avoir trouvé plutôt sympa. Parce qu’enfin, c’est juste de la grosse machine hollywoodienne comme on n’en fait plus (enfin non: comme on en fait beaucoup, justement): un couple de bishi, Jerry Bruckheimer à la production, un énième clone de Hans Zimmer à la musique et un réalisateur dont le nom échappe sans doute à tout le monde pour un concentré d’aventures exotiques. En plus, c’est tiré d’un jeu vidéo; la seule bonne nouvelle est qu’on évite Uwe Böll…

Seulement voila: s’il y a une raison pour laquelle Hollywood produit encore de la grosse machine hollywoodienne, c’est parce que c’est diantrement efficace. L’aventure exotique rapporte, surtout si elle est servie par des bishi et complétée par des scènes d’action bien jouissives comme il faut. Et, de ce point de vue, force est de constater que Prince of Persia remplit clairement le contrat. On passe deux heures à regarder Jake Gyllenhall voltiger sur les toits de villes moyen-orientales, évitant flèches et assassins vicieux et volant au secours de Gemma Arterton, la princesse/prêtresse semi-nunuche.

L’histoire tourne autour d’un artefact qui peut contrôler le temps, une dague qui permet de remonter quelques secondes en arrière et d’utiliser une débauche d’effets spéciaux numériques forts jolis à l’œil. De pouvoir et de trahison, aussi, mais franchement, qui se soucie de l’histoire? On est là pour manger du pop-corn – au sens propre comme au sens figuré: on garde du film quelques belles images, et l’impression de passer un moment agréable (et du pop-corn, des bouts de maïs entre les dents et plein de vitamine Q).

Il est assez évident que Disney a essayé ici de lancer la même genre de plan que Pirates of the Caribbean, mais on est assez loin du compte. Pourtant, Prince of Persia mérite de passer deux heures dans une salle climatisée, au plus fort des chaleurs de l’été.

Le retour de Lady Blackbird (feat. Lady Blackbird)

Ce samedi, on a enfin pu reprendre la partie de Lady Blackbird, commencée il y a quelques mois et interrompue par la fatigue extrême d’un des joueurs, que je ne citerai pas ici pour ne pas mettre la honte à mon beau-frère. Pour l’occasion, Madame et Monsieur Cuchulainn se sont joints à l’aventure, respectivement dans le rôle-titre et dans celui de Cyrus Vance, le capitaine contrebandier.

Pour l’occasion, j’ai fait un peu de rétropédalage en admettant, a posteriori, que les deux susnommés avaient été séparés des trois autres qui, ça tombait bien, était plus ou moins les sous-fifres de l’histoire. Le temps de libérer tout le monde et les personnages étaient partis à travers les entrailles du vaisseau de guerre, poursuivis par les soldats impériaux (insérez ici musique de Star Wars, chantonnée en chœur par un peu tout le monde) et, après un passage épique dans la salle des machines pour saboter les moteurs du croiseur, ils parviennent à déjouer l’embuscade tendue par les vils suppôts de l’Empire, récupèrent leur coucou (qui s’appelle Le Hibou, mais c’est un détail) et s’enfuient, pendant que les machines du croiseur, poussées à fond, explosent en libérant d’intenses volutes de vapeur.

Je vous passe la suite des événements – à commencer par la découverte que personne n’avait pensé à faire le plein – sinon pour dire que c’était en grande partie de l’impro. Qui a dit “comme d’habitude?”…

Cette séance de plus longue durée, et surtout avec le casting complet et d’autres joueurs que mon trio de cinglés habituels, m’a permis de cerner un peu mieux les forces et (surtout) les faiblesses du système de jeu. Les miennes aussi, en fait. La première constatation est que l’improvisation, ça ne s’improvise pas. Ou, pour être plus précis, qu’il est toujours bon d’avoir un minimum de préparations – quelques notes, des pistes, des idées, des PNJ, ce genre de chose. Pour le coup, j’ai sans doute un peu péché par légèreté dans la préparation de la partie, ce qui fait que la fin a été un peu bâclée.

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65daysofstatic: We Were Exploding Anyway

Non, le post-rock n’est pas fait que de longs morceaux déprimants évoquant des friches industrielles au crépuscule : grâce à We Were Exploding Anyway du groupe anglais 65daysofstatic, on sait désormais que le post-rock, ça peut tabasser et même être dansant.

Oscillant entre post-rock, math-rock, rock électronique et techno, à mi-chemin entre Isis, God Is an Astronaut et Aucan, 65daysofstatic produit une musique en grande partie instrumentale qui s’appuye sur pas mal de claviers, des guitares typiquement post-rock et une section rythmique dévastatrice (comme sur « Dance Dance Dance »).

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le mélange est détonnant : on retrouve les thèmes musicaux du post, mais retravaillés façon tchic-boum par des gens qui savent ce que rock veut dire. Ce n’est pas de la techno de branleurs de sample, on parle ici de vraie musique de vrais musiciens.

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Sky Architect: Excavations of the Minds

Double surprise avec Excavations of the Minds, du groupe de rock progressif hollandais Sky Architect: d’une part, un album qui est du prog tout ce qu’il y a de plus standard (par opposition aux mélanges de genres plus ou moins opposés et/ou assumés) et, d’autre part, un rock progressif qui n’est pas une énième tentative de faire plus vintage que du vintage. Ça me change. Un peu.