Shrek Forever After

Décidément, ce week-end aura été celui des déceptions cinématographiques: après l’honnête, mais survendu Inception, la franchise de trop avec Shrek Forever After.

En étant honnête, je dois dire que certains gags m’ont fait rire et que, techniquement, l’animation reste d’un niveau très honorable, mais c’est ce que j’ai de plus positif à dire sur le film.

Le côté subversif des deux premiers épisodes, qui avait déjà pris un coup dans l’aile avec le troisième, a presque complètement disparu dans ce quatrième et (on l’espère) dernier film.

Alors certes, on a encore droit à quelques créatures de contes de fées passées à la moulinette postmoderne (comme Puss devenu obèse), mais le politiquement incorrect des temps passés, tel le carrosse passé les douze coups de minuit, s’est transformé en guimauve quasi-disneyenne.

Dans le genre réécriture des contes de fées, le comics Fables de Bill Willingham fait ça bien mieux en tapant plus juste et en étant souvent plus drôle.