Nouveau thème et vieux billets

Deux changements conséquents sur Blog à part, ces derniers jours. Les moins myopes d’entre vous (ou ceux qui ne suivent pas que par RSS) auront noté que j’ai mis un nouveau thème: Magazine Basic, de Bavotasan, qui a a l’avantage de gérer plein de nouvelles fonctionnalités de WordPress 3. Il est également plus élégant que le précédent, ce qui ne gâche rien. Signe qui ne trompe pas: je n’ai pas encore eu à créer un sous-thème pour y ajouter mes bidouilles personnelles.

Le second est que je viens d’ajouter cent cinquante billets. Bon, OK: 144 en tout; il y avait des doublons. Vous l’aurez deviné, il s’agit de la suite de mes tentatives pour récupérer l’ancien Blog à part, celui de chez Fulgan. Mine de rien, j’ai posté dessus pendant plus de trois ans – certes, pas super-régulièrement (moins qu’ici, en tous cas), mais ça représente quand même un paquet de textes.

Cela dit, je suis loin d’en avoir fini: les textes que je viens de poser sont brut de décoffrage: pas de catégorie, pas de mots-clés, beaucoup d’images qui ont disparu depuis le temps. Il s’agit de ce que j’ai pu récupérer des RSS présents dans la Wayback Machine, le moteur de recherche de vieilleries de l’Internet Archive. J’ai été d’ailleurs agréablement surpris de pouvoir en sortir des flux RSS complets, même si, comme rien n’est simple, il a fallu faire un gros nettoyage pour arriver à les mettre en conformité avec ce que WordPress juge acceptable.

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Djizoes: Ichi Ten Dai

On dit que nul n’est prophète en son pays; je suppose que c’est particulièrement vrai pour le trio de métalleux genevois Djizoes, qui se prononce précisément “Jesus” à l’anglaise et qui vient de sortir son deuxième album, Ichi Ten Dai sur un label japonais (Outbreak Records). Avec une telle entrée en matière, je suppose que vous allez croire que je me fous de votre gueule, c’est pourtant la pure exacte vérité.

Si cet album devait avoir un maître-mot, ce ne serait sans doute pas “subtilité”: la musique de Djizoes, c’est du gros métal qui tache, à mi-chemin entre le hard rock sudiste et le nu-métal, avec quelques touches de prog façon Tool (“Pocket Kings”). Des morceaux comme “Billy the Winner”, “The Machine”, “Culbutos” ou l’excellent “The World is Undersized” (de près de neuf minutes), pour ne citer qu’eux, transpirent beaucoup de choses, mais pas vraiment la délicatesse.

À vrai dire, le titre de l’album lui-même, s’il doit pouvoir se traduire en quelque chose comme “la brigade de la maison numéro un”, peut également se comprendre “Eat Shit and Die” – qui, comme par hasard, se trouve être le titre de l’avant dernier morceau de l’album. Une balade, d’ailleurs. Ça ne s’invente pas!

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