La réalité du terrain, elle mord

Cet article est le numéro 3 d'une série de 4 intitulée Éthiopie 2010

Quand on est un p’tit blanc qui passe son temps le cul derrière un bureau d’une organisation internationale, on ne se rend pas bien compte ce que signifie le travail de terrain. Oh, bien sûr, on voit passer les rapports et les photos – et, dans mon cas, on les met en page – mais c’est un peu tout.

Hier, notre petit groupe de communicants et assimilés est allé faire un tour sur le terrain (lien vers Google Maps). Alors bon, pour la plupart d’entre eux, qui travaillent déjà sur d’autres projets de terrain ailleurs dans l’est africain, c’est un peu la routine ; pas pour moi.

Je vous passerai toute la partie choc culturel – et choc tout court, quand on se tape sept kilomètres d’une piste qui, par moment, ressemble plus à des escaliers qu’à une route. Il y a par ailleurs quelque chose d’assez frustrant de se taper six heures de voyage pour trois heure de présence sur place.

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