Ce qui me gêne dans le Parti pirate

Parti pirate suisse -- www.partipirate.ch

Aujourd’hui, j’ai fait quelque chose de terrible, qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps: j’ai lu un article du Matin. Oui, je sais et j’ai un peu honte, mais j’ai une excuse: c’était un article sur l’implantation du Parti Pirate en Suisse romande. Car ces braves gens du Parti pirate suisse, solidement implantés chez les Alémaniques-de-chez-Schmidt-d’en-face, vont bientôt ouvrir des antennes locales à Genève, Lausanne et Fribourg.

Au hasard de l’article, j’ai pu lire un échange qui m’a rappelé ce qui me dérange avec cette formation politique:

Quelle sera votre position, lorsqu’il faudra parler d’AVS, d’environnement ou de politique migratoire?
Il n’y aura pas d’avis monolithique du parti. Nos membres voteront en fonction de leurs convictions personnelles. Nos thèmes s’élargiront avec le temps, mais pour l’instant, nous nous concentrons sur les dossiers numériques que nous connaissons bien. Il serait contre-productif d’entrer dans une logique gauche-droite. Nous perdrions une partie de notre électorat.

Mon problème avec cette approche c’est que j’ai beaucoup de mal avec ces partis de niche qui se concentrent exclusivement sur des sujets donnés. Je soupçonne que ça me rappelle le Parti des Automobilistes, de sinistre mémoire (je l’avais surnommé à l’époque – fin des années 1980 – “Auto facho, auto bobo”) et fort heureusement disparu depuis (ou peu s’en faut). De mon point de vue, un parti mono-orienté de ce genre, ça s’appelle un groupe de pression.

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