Bonne nouvelle: l’avenir est sombre

En général, quand un auteur de science-fiction nous parle de l’avenir, c’est souvent soit pour nous dépeindre une utopie progressiste, soit pour nous avertir que ça va craindre sec. John Shirley, sur io9.com, propose une vue plus contrastée avec sa présentation The Next 50 Years: Why I’m Optimistic Because Everything Will Be Terrible.

L’avenir qu’il nous décrit n’a pas grand-chose pour nous réjouir: diminution drastique des ressources, changements climatiques massifs, avancées technologies accaparées par une élite ayant accès à des techniques médicales qui pourraient la rendre potentiellement immortelle (au prix de son empathie, en plus) – un avenir à la Transhuman Space, mais en moins drôle (sans l’infosocialisme, par exemple).

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“Earthscrapers”: architecture terrienne d’inspiration atalen

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X-Panda: Flight of Fancy

Par rapport au précédent album chroniqué, Flight of Fancy de X-Panda donne dans le métal progressif nettement plus traditionnel. À vrai dire, ce premier album s’aventure sur la frontière entre rock progressif et métal progressif, avec quelques touches de jazz pour faire exotique. Plus traditionnel, certes, mais pas moins appréciable.

La musique de ce groupe estonien – ah ben oui, parce que, pour faire quand même un peu original, ils viennent d’un pays improbable d’Europe de l’Est – est principalement instrumentale et, pour simplifier, se décompose en des parties chantées plutôt métal et de longs instrumentaux très prog, rappelant parfois Saga, Joe Satriani, voire Nightwish.

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Uneven Structure : Februus

Pour faire simple, on peut dire qu’il existe globalement deux écoles de métal progressif. Uneven Structure, groupe français qui vient de sortir son premier album, Februus, appartient à la seconde.

La première, plutôt mélodique et somme toute assez traditionnelle, emprunte beaucoup à Dream Theater. Ici, on a affaire à un métal beaucoup plus technique, moins « organique » si l’on veut ; c’est une école qui est emmenée par des groupes comme Meshuggah.

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Métal Hurlant, la science-fiction rock’n’roll

C’est un article du blog Propos iconoclastes (qui est modérément iconoclaste, mais passons) de Fabien Lyraud qui m’a fourni une madeleine rôlistico-littéraro-hormonale en ressuscitant le souvenir de Métal Hurlant, la revue française de science-fiction née dans les années 1970.

Il se trouve que je suis assez vieux pour me souvenir, non pas de la revue en elle-même (j’étais plutôt Spirou à l’époque), mais des séries de bande dessinée qui y paraissaient. Et du film, bien sûr, qui, fidèle à son titre, mélangeait fantastique, science-fiction, horreur et heavy-metal (son titre en anglais, d’ailleurs); il a mal vieilli, entre parenthèses (qui a dit “comme toi”?).

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Didier Barcco

Âmes prudes, esprits sensibles, amateurs du bon goût et autres imperméables au deuxième degré, passez votre chemin! Monsieur le Chien est de retour avec Didier Barcco, une bande dessinée qui fleure bon le capitalisme viril, la France profonde et le bois massif.

Intitulé “Plaisir d’offrir, fierté de vendre”, cet ouvrage narre les aventures de son héros éponyme, une sorte de Bob Morane de la vente, acolyte écossais en moins. Celui-ci est appelé au chevet d’une entreprise familiale de vente de meubles qui, dans sa riante métropole de Châteauroux, se voit confrontée au péril jaune.

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Tonton Alias fait un Hackintosh (ou tente de)

Or donc, j’ai un eeePC qui prend la poussière.

Je vous ai déjà parlé de cet engin, qui a pour lui sa taille microscopique et son équipement raisonnable (processeur décent, webcam, wifi, etc.) et contre lui à peu près tout le reste, à commencer par le fait que ce n’est pas un Mac. Ça fait un petit moment que je me promettais de profiter de quelques jours de vacances pour tenter de remédier à cet état de fait en installer une version de MacOS X dessus.

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Lebowski: Cinematic

Avant tout de chose, je crois que je dois préciser à ceux qui tiltent déjà sur le nom du groupe que la musique de Lebowski n’a à peu près rien à voir avec le film. Même si le groupe définit lui-même cet album comme la bande-son d’un film fictif – un peu (dans un style complètement différent) comme pour le Death’s Design de Diabolical Masquerade.

Style complètement différent, donc: les Polonais de Lebowski proposent un rock progressif instrumental fait d’ambiances planantes, plus à rapprocher du style des musiques du Cirque du Soleil ou du Tangerine Dream du début des années 1990 (ou du Voyager de Jon Anderson et Paul Sutin).

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Trigun: Badlands Rumble

Ce n’est pas sans un certain plaisir adolescent que j’ai découvert Trigun: Badlands Rumble, film récent qui reprend les personnages de l’animé pour une petite heure et demie de délire western/post-apo/science-fiction.

L’action se déroule avant la fin de la série originelle, ce qui nous permet de retrouver, aux côtés de l’inénarrable Vash the Stampede – le “typhon humanoïde”, hors-la-loi le plus recherché de la planète et accessoirement plutôt gentil et un peu concon – Nicholas D. Wolfwood et son crucifix de combat et les deux agents d’assurance, Meryl et Millie. Tout ce petit monde – et quelques centaines de chasseurs de prime – converge vers une ville où la rumeur annonce la venue de Gasback, redoutable braqueur.

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L’apparition de cette vidéo sur le répla terrien, il y a quelques mois, a semé une certaine confusion. D’abord, parce qu’elle est d’abord apparue sur des serveurs en Fédération highlander d’Amérique et, si elle a une esthétique clairement highlander, elle utilise à profusion l’imagerie de la Dame de fer.

Ensuite parce qu’elle a été interdite à plusieurs reprises par différents ministères sous les motifs les plus divers, pour être réautorisée dans la foulée – souvent par les mêmes officines gouvernementales qui l’avaient interdite peu de temps auparavant.

Certains experts en highlandereries soupçonnent qu’il s’agit d’une expérience de guerre mémétique, sans doute lancée par une faction de la Police politique sans prévenir qui que ce soit. Méfiez-vous donc, il n’est pas complètement exclu qu’elle contienne des éléments susceptible d’influencer les cerveaux sensibles. À commencer par la musique.

Insomnium: One for Sorrow

L’oxymore du jour: death-metal mélodique. Bon, ce n’est pas tout à fait vrai ou, à tout le moins, pas si rare que cela: avant de vous parler de ce One for Sorrow des Finlandais de Insomnium, vous aviez déjà eu droit à des billets sur Septicflesh ou Be’lakor.

Tout au long des dix morceaux de l’album, Insomnium donne plutôt dans le registre mélodique, voire progressif, à la Be’lakor, que dans le death plus brutal de Septicflesh, ce qui m’arrange assez bien, parce que d’une part j’aime qu’il y ait beaucoup de mélodie dans mon métal et que, d’autre part, ils le font très bien.

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First Squad

Dans First Squad, nous suivons un groupe d’adolescents qui combattent des créatures surnaturelles et ceux qui les conjurent. On pourrait croire qu’il s’agit donc d’un animé standard. Sauf que le titre original est Perviy otryad et que si l’animation est japonaise, ce petit film d’une heure est définitivement russe. Ce n’est pas la moindre des surprises.

Il y a aussi le fait que l’action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et, plus précisément, l’invasion de l’Union soviétique. La jeune Nadia et ses camarades font partie d’une section spéciale des services de renseignements soviétiques active sur le front du paranormal, luttant contre l’Ahnenerbe qui cherche à ressusciter un chevalier sanguinaire. Ah, et les camarades de Nadia sont tous morts.

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U mad?

Petite note technique: vous avez sans doute noté que les avatars par défaut, après une brève période de hiatus, ont été remplacés par des Rage Faces. C’est grâce à la magie d’un nouveau plug-in pour WordPress baptisé Rage Avatars (et à un petit bricolage pour s’assurer que tout fonctionne correctement).

Pourquoi? Principalement parce que, comme beaucoup de choses qui touchent à la mémétique, les Rage Faces m’amusent beaucoup et, en plus, ça me permet de remplacer ces “monstres” aléatoires très moches. Comme certains d’entre vous semblent totalement imperméables à la notion de Gravatars, c’est une solution qui me convient.

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Pourquoi je n’utilise pas OpenOffice

Ce n’est pas exactement la première fois que je me lance sur ce sujet, mais il se trouve que le dénommé Seb Sauvage, dont je suis le blog depuis quelque temps (grâce à Chassegnouf), vient de poster un billet intitulé Pourquoi j’utilise des logiciels libres/opensource qui explique parfaitement la raison pour laquelle je hais OpenOffice et consorts avec une haine plus intense que la lumière des milliers de soleils.

En gros, le problème n’est pas tant de travailler avec OpenOffice ou LibreOffice, mais de devoir changer de système. Et non, ce n’est pas pareil: les feuilles de style – pour prendre un outil de base, que j’utilise massivement tous les jours – fonctionnent de façon très différente, avec une ergonomie qui n’est pas sans rappeler l’utilisation d’une manivelle d’écluse en guise de robinet à eau potable.

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An Autumn for Crippled Children: Everything

Voici un bien bel album de saison, fait de choses mortes ou mourantes, de paysages gris et de dépression chronique: Everything, de An Autumn for Crippled Children. Ce n’est plus un nom de groupe, c’est une profession de foi!

Ce groupe néerlandais joue clairement dans la cour des grands du post-métal, tendance black, avec une musique en grande partie instrumentale, qui rappelle celle d’Alcest ou de Les Discrets: ambiances mélancoliques alternant avec des passagages rageurs, voix éthérées ou hurlantes, le tout dans une atmosphère brumeuse et hivernale.

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Les bombardiers orbitaux soviétiques de la Quatrième Guerre mondiale

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