Enfin un thème qui claque

En fait, les thèmes minimalistes et sobre, c’est chiant! J’en ai marre, je veux de la couleur, de la fantaisie!

Donc, nouveau thème. Un pourpre bien chaud, un accent de rose et d’orange: c’est tout à fait ce qu’il faut pour la nouvelle génération de Blog à part, avec du fun et de la joie de vivre.

Planquez-vous, Naïve revient!

Il y a quelques mois de cela, je râlais (tel le Genevois moyen) sur le fait que mes deux albums préférés de 2009 n’avaient pas eu de successeurs. Il semblerait qu’au moins un des deux ait entendu ma complainte du pauvre fanboy, puisque Naïve annonce Illuminatis, son nouvel album, pour l’automne de cette année. Je suppose que ma prose est un peu plus facile à appréhender pour des Toulousains que pour des Polonais…

Et, au vu du teaser qu’ils ont mis en ligne ce mardi, ça va envoyer du lourd, du massif et du hors-calibre! Sûr qu’une minute et demie, c’est court, mais il semble évident que le métal progressif mâtiné de trip-hop et d’électro est de retour, avec des renforts.

Lire plus

Le retour des bas(-résille) de pages

J’ai déjà dû vous le dire une ou trente fois, mais à la demande générale (de brigade), la “campagne lupanar” verra le grand retour des citations idiotes de bas de page, présentes dans le livre de base de Tigres Volants et dans le livret de l’écran, mais disparues dans les Bibliothèque tachyonique pour cause de refonte de mise en page.

Je ne sais plus trop ce qui m’a pris de me lancer dans cette idée, à l’origine. Peut-être pour pallier la disparition des citations musicales qui ornaient Tigres Volants 2.x ou par analogie avec les “hauts de pages” de Yann et Conrad. Toujours est-il que c’est un élément qui a visiblement fait mouche chez beaucoup des lecteurs du jeu.

Lire plus

JT Bruce: Ruined Subjects

Tiens, puisque j’en parlais tout récemment, parmi les albums récupérés sur Jamendo, il y a Ruined Subjects, le dernier en date de JT Bruce, compositeur américain de métal instrumental et également réalisateurs de films. Cet album, modestement baptisé “EP” alors qu’il tutoie les 50 minutes, inclut une vingtaine de morceaux composés ces six dernières années: versions alternatives, musiques de film et autres démos.

Disons-le: il y a à boire et à manger dans cet album et s’il est en général plutôt agréable, il y a un ou deux morceaux que j’ai trouvés carrément imbitables (le fort bien – mais fort peu délicatement – nommé “Retarded Retard” et, dans une moindre mesure, “Umlaut Ampersand”). Fort heureusement, ce sont un peu les seuls.

Lire plus

Raupi: Age of Reason

Autre groupe découvert au hasard de mes recherches sur Jamendo via son dernier album en date, Age of Reason, Raupi est l’illustration à la fois de ce qui est bien est moins bien sur cette plateforme. “Bien”, car le métal progressif instrumental teinté de jazz de Age of Reason est réellement de bonne qualité et “moins bien” parce qu’à part un nom et un vague lien sur YouTube, le site ne mentionne absolument rien en guide de biographie – et ce ne sont pas les critiques en ligne (inexistantes) qui m’en diront plus.

Raupi semble en fait être le travail du guitariste allemand Dennis “Jazzpirate” Müller, dont le site web parle principalement de musique et de sciences. La combinaison ferait immédiatement penser au math rock, sauf qu’ici, on est bien dans le domaine d’un métal instrumental à la Liquid Tension Experiment (ou, pour parler d’un autre artiste présent sur Jamendo, JT Bruce) certes complexe, mais pas particulièrement abscons non plus.

Lire plus

Paul Cusick: P’Dice

Nous ne sommes pas des gens fréquentables: non seulement, comme je l’avais déjà expliqué, nous sommes tous des hypocrites, mais nous avons également tous des préjudices. Plutôt que de gloser sur le sujet, je vous invite plutôt à écouter P’Dice, le nouvel album de Paul Cusick, qui le fait mieux que moi – ne serait-ce parce que c’est sous la forme de rock progressif.

Je vous avais déjà parlé de Paul Cusick pour son premier album, Focal Point. Ingénieur civil indépendant de profession et musicien à ses heures perdues, il a décidé, après le succès (mérité) de Focal Point, de se lancer dans la carrière musicale à plein temps, ce qui est d’autant plus louable qu’il a une approche complètement indépendante, proposant directement ses albums en téléchargement.

Lire plus

Comment (ne pas) faire un podcast

Dans la série des projets-bricolage du week-end, ce dimanche j’ai fait mes premiers pas dans la création de podcasts. Pour ceux qui se connectent sur ce blog via Minitel ou WebTV, un podcast est, en très résumé, une émission de radio diffusée sur Internet. Et, pour être très précis, mes premiers pas ont surtout consisté dans le téléchargement de l’application GarageBand et de son utilisation pour aider à créer une narration de deux minutes sur fond musical; ce n’est même pas moi qui faisait la narration, d’ailleurs.

The Hunger Games

Trois-quarts de siècles après la rébellion de treize districts, la nation de Panem organise chaque année les Hunger Games, un combat à mort opposant vingt-quatre “tributs”, deux jeunes gens entre 12 et 18 ans tirés au sort dans chacun des douze districts survivants.

Katniss se porte volontaire à la place de sa jeune sœur et se retrouve projetée hors de son district de mineurs crasseux et indigents; elle découvre alors le Capitole, ville rutilante où l’abondance et la haute technologie règnent et, surtout, tente de survivre aux “jeux”, sorte de Batlle Royale plus truquée qu’un billet de trois dollars.

Lire plus

Organized Chaos: Inner Conflict

Découvert, tout comme le précédent Druckfarben – quoique dans un tout autre style – dans les colonnes de Progressive Area, Organized Chaos est un groupe de métal progressif venu de Belgrade en Serbie qui nous propose, avec Inner Conflict, une galette fidèle à son nom: pleine de rage, de folie et de Pain of Salvation.

Vous aurez noté que j’ai dit “venu de Serbie” et non “serbe”, non que je doute de la provenance des membres, façon ministre de l’intérieur français contemporain, mais que je souhaite ici faire une distinction avec certains groupes récemment chroniqués (Negură Bunget ou Thy Catafalque) dont la musique avait un caractère plus typiquement national. En fait, Organized Chaos aurait tout aussi bien pu être voisin de palier de la clique des Gildenlow à Göteborg.

Lire plus

Quand je regarde les médias, l’abysse me regarde

C’est moi ou, ces temps-ci, les grands médias ont de moins en moins de choses à dire et prennent de plus en plus de temps et d’espace pour le dire? Ces dernières semaines, deux tragédies ont fait la “une” des médias suisses et français et, dans les deux cas, j’ai été atterré par leur traitement. Des “émissions spéciales” kilométriques avec un contenu proche du zéro absolu!

Certes, ce sont des évènements exceptionnels et je veux bien comprendre qu’on veuille leur donner une place particulière, mais remplir les deux-tiers du temps du téléjournal pour nous ressasser cinq fois les mêmes détails, les mêmes clichés et les témoignages du beau-frère du patron du type qui a vu passer le bus ou qui connaissait vaguement le tueur, ça donne l’impression d’une vacuité terrifiante et, qui plus est, d’un manque profond de respect pour les victimes.

Lire plus

Druckfarben

Après quelques écoutes du premier album éponyme de Druckfarben, je peux conclure qu’ils ne viennent ni d’Allemagne, comme leur nom pourrait laisser le supposer, ni du Canada, comme leur biographie le prétend, mais de la planète Yes! Je vous ai mis le lien sur leur site Bandcamp, parce que leur site officiel, lui, vient de la planète “Argh! Autoplay”, comme hélas beaucoup d’autres, mais passons.

Bon, il fait vous dire que, sur la planète Yes, ils font un peu tout comme Yes. Alors il y a des ressortissants de la planète Yes, comme Glass Hammer ou Wobbler, qui font carrément dans le clonage massif, tandis que d’autres s’essayent à des choses un peu différentes, en incorporant les idées et sonorités anciennes avec des constructions et des influences plus modernes.

Lire plus

“Oasis interdites”, d’Ella Maillart

En 1935, Ella Maillart, accompagnée du journaliste anglais Peter Fleming, part de Beijing (qu’on appelait encore à l’époque Pékin) en direction du Sinkiang, alors interdit aux étrangers pour cause de guerre civile (et d’autres grenouillages géopolitiques). Oasis interdites est le récit de ce voyage de plus de six mois, fait de ruses et de faux-semblants pour tromper autorités chinoises et despotes locaux et approcher une région déjà rebelle, entre zones d’influences et cultures russes, chinoises, turques, perses et indiennes.

L’ouvrage est en grande partie dans la lignée du précédent, Des Monts célestes aux sables rouges: récit de voyage autobiographique d’une Suissesse dans l’Extrême-Orient, loin des sentiers battus, c’est une plongée assez impressionnante dans le quotidien des caravanes qui sillonnent les contreforts de l’Himalaya et une Chine encore tiraillé entre Kuomintang, Communistes et Seigneurs de guerre – plus quelques puissances étrangères, pour faire bonne mesure.

Lire plus

Dure-Mère: Sangre

J’ai reçu récemment le courrier d’un lecteur, me disant en substance qu’il aimait beaucoup ce que je faisais et qu’il aimerait porter mes enfants (j’extrapole un peu, mais c’est pour le style) si je parlais de son groupe, Dure-Mère. Je suis donc parti sur son site télécharger les cinq morceaux – enfin, les quatre dont le téléchargement fonctionne – de l’album Sangre, qui y sont disponibles gratuitement sous licence Creative Commons, que j’ai ensuite écouté religieusement (vu que j’étais au bureau).

Hmm, comment dire? C’est spécial. Déjà, le coup du bandonéon dans le rock progressif, on ne me l’avait jamais fait! Un chroniqueur de ProgArchives parle de “La vie en rose revu par des français fous en mer” et c’est pas loin de la vérité. Le terme “tango progressif” apparaît également ici et là, ce qui est beaucoup plus proche de la vérité.

Lire plus

L’avion supersonique du XXIIIe siècle

L’avion supersonique du XXIIIe siècle

Emerald Cave: Mind Travelling

Niveau fréquentation de ce blog, je me rends bien compte qu’en chroniquant des albums de rock progressif réellement obscurs, comme ce Mind Travelling de Emerald Cave, je cherche, sinon la bagarre, du moins les problèmes. Je le sais: j’ai recherché d’autres critiques, en vain. La seule trace est sur Jamendo (et sur quelques sites de téléchargement méso-légaux, ce qui me fait doucement ricaner), qui propose l’album sous licence Creative Commons.

C’est dommage, parce que si cet album souffre de défauts apparents, c’est aussi une mine de mélodies néo-prog finement ciselées. Je ne crois pas dire trop de bêtises en affirmant qu’il est dû quasi-intégralement au compositeur et musicien allemand Malte Twarloh, entouré de quelques invités et a été enregistré en 2001 (si l’on en croit la notice descriptive) ou 2008 (sur les informations, ce qui me paraît plus vraisemblable).

Lire plus

Of The I: Balance Instars

Parfois, on découvre des albums et des groupes – comme ce Balance Instars des Anglais de Of The I – dont on se dit “hmm, c’est pas mal, je me demande ce que valent leurs albums plus récents”. Et là, on découvre qu’il n’y en a pas. C’est un peu déprimant, même si ce n’est pas surprenant.

Of The I, donc. Groupe londonien à la musique inspirée par le rock et le métal progressif, mais également la musique électronique, l’ambiante et le rock alternatif. Balance Instars, datant de 2008, est leur seul vrai album (il existe également un EP antérieur, Demo-noid, qui inclut quatre des morceaux de Balance Instars). On pense immanquablement à Porcupine Tree, mais également à Naïve.

Lire plus