Reserve De Marche: The Last Twenty Years

Intéressante découverte que ce Reserve De Marche (en français sans accent dans le texte), trio russe de post-rock, qui propose son album The Last Twenty Years en téléchargement libre (ou “payez ce que vous voulez”) sur Bandcamp. Merci Progressive Area!

Oh, ne vous attendez pas à un déferlement de sonorités nouvelles: la musique instrumentale que propose Reserve De Marche est dans la droite ligne du post-rock/post-métal à la Pelican ou Maserati. Sur cet album, sept morceaux, mais pour plus de cinquante minutes de musique; on n’est pas volé!

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Landmarq: Entertaining Angels

Je soupçonne qu’il faudrait que je lance une nouvelle section sur ce blog, intitulée “je n’aime pas X, mais…” – X étant, au choix, le rétro-progressif, les histoires de superhéros ou, comme dans le cas de Entertaining Angels, le nouvel album de Landmarq, le rock progressif à voix féminines.

D’ailleurs, ma première (et, jusqu’alors, unique) rencontre avec ce groupe britannique de néo-prog s’est faite via The Vision Pit, album sorti à l’époque où c’était Damian Wilson qui officiait au micro du groupe avant qu’il ne s’envole vers un demi-million de projets. Depuis, c’est Tracy Hitchings, également présente sur un demi-million de projets prog et assimilés (souvent les mêmes, d’ailleurs) qui l’a remplacé.

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Objectif: lupanar

On est dans la dernière ligne droite, on tend au but, ça va sortir et autres blagues eyldarin du même acabit pour vous annoncer que, oui, la “campagne lupanar“, sous son nom officiel Le Secret du Domaine des trois sources, est bientôt prête à partir sous presse.

Bien sûr, à ce stade, la valeur de “bientôt” est quelque peu vague. Disons les choses ainsi: j’ai les illustrations finales pour cinq des neuf chapitres, plus des versions avancées mais non finalisées pour deux autres et des croquis pour encore un. Il manque un chapitre, pour lequel je n’ai encore rien vu, mais l’illustrateur m’a prévenu que ça viendrait assez vite. 

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Des lasers dans les yeux!

Ça, c’est fait. J’entends par là que je suis donc rentré samedi soir de Strasbourg avec des yeux, sinon tous neufs, du moins dûment lasérifiés de façon à ce que je puisse me passer de lunettes. Ce qui n’est pas encore le cas, vu que je me trimbale avec de grosses lunettes noires façon star de ciné.

Mais commençons par le commencement: la première chose à faire, c’est de ne pas se tromper d’adresse. Car, dans la grande tradition du fail aliasesque, j’ai cru que l’opération se passait au cabinet d’ophtalmologie, avant de m’apercevoir – trois quart d’heure avant et après avoir commandé le repas au resto – que je devais en fait me rendre à un hôpital.

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Adieu, monde flou!

À l’heure où vous lirez ces lignes, je serai parti. Dans le train, s’entend: je décanille de bon matin pour Strasbourg dans le but de me faire – enfin! – opérer de la myopie qui m’accompagne depuis presque quarante ans. On va me mettre des lasers dans les yeux. DES LASERS DANS LES YEUX!

Pourquoi Strasbourg? Parce que c’est là que mon ophaltmo a sa clinique; j’aurais pu me faire opérer à Lausanne, seulement voilà: j’ai des yeux tellement nazes qu’il faut une machine spéciale pour les traiter. Donc, hop, après Colmar, de retour sur les voies alsaciennes!

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La SNCF massacre le cinéma américain

Je n’aime pas la pub, mais la dernière campagne de la SNCF, pour la promotion du Festival du cinéma américain de Deauville, m’a bien fait rire. En cause, une accumulation de jeux de mots plus ou moins foireux mettant en scène des noms de films américains (ou des répliques célèbres d’iceux) et des gares françaises. Attention, ça fait un peu mal à la tête.

The Chant: A Healing Place

Amis du noir, du mélancolique et des longs morceaux déprimants, bonjour! A Healing Place, le dernier album de The Chant est fait pour vous: un groupe finlandais qui donne dans un rock progressif mélancolique à mi-chemin entre Porcupine Tree, Anathema et le rock gothique des années 1980.

A Healing Place est un de ces albums qui me laisse une impression globale plutôt positive, faite d’ambiances glacées – ce qui, en pleine vague de chaleur estivale, est toujours appréciable, mais qui peine à avoir des morceaux qui, pris séparément, font tilt.

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La voiture omnidirectionnelle

La voiture omnidirectionnelle

Harmonium: Si on avait besoin d’une cinquième saison

Attention, légende (et spéciale dédicace à Bob, il comprendra pourquoi)! Deuxième album du groupe québecois Harmonium, actif dans les années 1970, Si on avait besoin d’une cinquième saison est un de ces albums mythiques du rock progressif, qui combine à la fois des critiques dithyrambiques sur un peu tous les sites dédiés et une rareté frustrante.

Absent des diffuseurs numériques légaux sous mes latitudes, j’ai dû me résoudre à le commander sous forme physique, c’est dire! Je ne le regrette pas.

Le rock progressif teinté de folk de Harmonium est une petite merveille du genre, illustrant peut-être à la perfection le côté le plus baba, chemises à fleurs et patchouli de l’époque, mais avec une inventivité instrumentale rare. Et chanté en français dans un style qui, pour une fois, ne rappelle pas Ange; ça nous change.

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Battleship

Nouvelle soirée rattrapage en DVD hier soir, cette fois avec ce qui semble bien être l’idée d’adaptation cinématographique la plus “Wait, WHAT?” de la décennie, voire plus: Battleship, autrement “La bataille navale, le film.” Il doit être possible de faire plus naze, mais mon cerveau se refuse à l’imaginer.

Cela dit, pour le coup, les producteurs et scénaristes ont dû se dire que, tant qu’à donner dans le nawak, autant y aller plein pot et ajouter à l’idée de base des extra-terrestres. Des gros, des méchants, avec des vaisseaux spatiaux qui tirent des missiles en forme de pion.

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Amazon + Flattr = aFlattr (et c’est bien)

Je n’aime pas trop passer par Amazon pour acheter des choses, principalement parce que je préfère passer commande via les librairies locales, mais j’ai découvert, avec aFlattr, une motivation pour utiliser plus souvent ce service.

L’idée est en apparence simple (même si elle mériterait d’être mieux expliquée sur le site): aFlattr fait office de lien affilié pour tous vos achats sur Amazon, via un plug-in installé dans votre navigateur. Le principe des liens affiliés étant de verser une commission en cas d’achat, cela signifie qu’à chaque fois que vous passez commande, Amazon paye une commission à aFlattr, qui vous en reverse 90% sur votre compte Flattr.

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Profusion: RewoTower

Parfois, j’ai l’impression que le petit monde du rock progressif est si clos que même une simple petite brise peut faire office d’un grand bol d’air frais. Dans le cas présent, la petite brise vient d’Italie et s’appelle RewoTower, le dernier album de Profusion.

De prime abord, le rock progressif de Profusion est plutôt classique: un peu de néo-prog, quelques mélodies dinosauriennes, deux ou trois accords de guitare qui mordent. Simple, mais de bon goût et bien maîtrisé. Mais assez rapidement, on trouve dans RewoTower des éléments plus disparates: jazz-rock, soul, musiques du monde. Le nom “Profusion” serait-il une profession de foi?

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Ce Roland C. Wagner que je n’ai jamais connu

Donc, aveu: je ne connaissais pas Roland C. Wagner, un des grands noms de la science-fiction française, disparu dans un accident de voiture il y a deux semaines. Et, après avoir lu l’article du Monde Roland C. Wagner : une vie de musique et de science-fiction, j’en viens à le regretter.

J’ai failli mentionner que je n’avais même jamais lu un de ces textes avant de me rappeler que “L’été insensé”, première nouvelle du recueil U-chroniques, était de sa plume. Je découvre également qu’il avait signé, sous le pseudonyme évocateur de “Red Deff”, le délirant diptyque SF La Sinsé gravite au 21, chez Fleuve Noir Anticipation.

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Izz: Crush of Night

La sortie du nouvel album de Izz, intitulé Crush of Night, n’a pas déchaîné chez moi des passions inextinguibles. Ceux qui se souviennent de la critique dythirambique que j’avais adressé au précédent, The Darkened Room, en seront peut-être étonnés, mais j’avoue que, depuis, l’enthousiasme est un peu retombé.

Ce qui ne veut pas dire que c’est un mauvais groupe, ni que ce nouveau Crush of Night et son néo-prog à deux voix (masculine et féminine) fortement influencée par la musique de Yes, soit un mauvais album, notez-le bien – au contraire. Je soupçonne juste qu’avec la profusion de groupes récents qui s’inspirent de (voire pompent carrément) Yes, je commence à saturer.

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Diablo Swing Orchestra: Pandora’s Piñata

Bon, vous êtes bien reposés après le Sigur Rós? Il va falloir au moins ça pour affronter Pandora’s Piñata, le nouvel album des Suédois les plus barrés à l’ouest du Rio Pecos, j’ai nommé Diablo Swing Orchestra!

Si le groupe aime se définir comme du jazz-rock, je pense personnellement qu’il faudrait plus le définir comme du jazz-rock folk métal progressif lyrique burlesque western mexicain. Et encore, j’en oublie certainement. Je vous en avais déjà parlé pour leur précédent album, le fort bien nommé Sing Along Songs for the Damned and Delirious; disons que ça ne s’arrange pas.

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Une résidence d’été sur Brivianë

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