Folk Noir / Daemonia Nymphe / Saltatio Mortis à Trolls & Légendes 2013

Cet article est le numéro 3 d'une série de 4 intitulée Trolls & Légendes 2013

Les concerts du dimanche, à Trolls & Légendes, c’est toujours un peu délicat : d’un côté, c’est le jour des grosses têtes d’affiche et, de l’autre, c’est le moment où l’organisme usé et abusé par les excès de bières, de jeux et l’absence de sommeil se rappelle à votre mauvais souvenir.

Comme d’habitude, les contraintes d’horaire (il faut bien bâcher le stand et manger à un moment) m’empêchent de voir le premier groupe et le début de Folk Noir. Dans ce dernier cas, c’est bien dommage, parce que le reste de la prestation de ce jeune groupe folk, né de la fusion de deux autres formations, est prometteur.

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Stille Volk / Haggard à Trolls et Légendes 2013

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Trolls & Légendes 2013

Joizéboneur : samedi soir, la partie concert de Trolls et Légendes accueillait Stille Volk, le groupe de folk pyrénéen. Pour une fois qu’il passe un groupe que je connais (le Naheulband faisant quasiment partie de la famille, il ne compte pas vraiment) !

Que je connais et que j’aime beaucoup. Du coup, j’appréhende un peu ce que ça peut donner en live, mais les premières mesures de « La danse de la corne », suivi d’un « Jongla » de toute beauté, dissipent mes craintes. Attention chérie, ça va poutrer !

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La Horde / Tator / Naheulband à Trolls & Légendes 2013

Cet article est le numéro 1 d'une série de 4 intitulée Trolls & Légendes 2013

Et donc poum! Me voici de retour à Trolls & Légendes, édition 2013. Ça devient une habitude. Mais une bonne habitude, parce que je ne vous cacherai pas que j’adore ce festival. Donc, question objectivité, je vais avoir du mal à dire du mal des concerts d’ouverture de ce vendredi soir, surtout avec le Naheulband en tête d’affiche, accompagné de La Horde et de Tator!

Donc, on commence par La Horde, un quatuor folk qui donne dans le festif à tendance pirate et qui délivre un show fort divertissant, à base de chansons ribaudes et de déguisements de pirates. Un show fort sympathique, qui se conclut quand même par un medley particulièrement barré de la tête, du genre “I Like to Move It” avec, au milieu, une reprise du “Popcorn” de Kraftwerk – au violon. Respect.

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Intouchables

Après avoir vu mardi soir, entre deux lessives, le fort sympathique et fort médiatique film Intouchables, je me suis bien gardé d’en écrire une chronique. Tout a été déjà dit sur ce film, deux fois et en couleurs. Et c’est justement pour cela que je me fends quand même de ce petit billet.

Cette histoire aux ressorts classiques – un jeune de banlieue se retrouve assistant de vie d’un aristocrate tétraplégique – a été massivement encensée par tout ce que la Francophonie compte comme médias et au-delà. Est-ce qu’au final ça valait tout ce battage?

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Höstsonaten: The Rhyme of the Ancient Mariner – Chapter One

Encore un album pioché chez Gibert le mois passé (je vous rassure: j’arrive au bout), The Rhyme of the Ancient Mariner – Chapter One, du groupe de rock progressif italien Höstsonaten, pose pour moi un grave problème: comment en parler sans le comparer à la version d’Iron Maiden?

Bon, la réponse est assez simple: je n’y arriverai pas, alors évacuons tout de suite la chose: la version maidenienne est du heavy-metal presque pur sucre (encore que, vu sa longueur et sa composition, on pourrait presque parler de métal proto-progressif), alors que cet album est une heure de rock progressif symphonique.

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“Lasser, tome 1: Un privé sur le Nil”, de Sylvie Miller et Philippe Ward

Or donc, nous avons le dénommé Jean-Philippe Lasser, détective privé dans la bonne ville de Marselha, dans les années 1930. Engagé par une riche épouse pour prouver son cocufiage, ce brave homme s’aperçoit un peu tard que le mari volage est un ponte du crime organisé, du genre peu rigolard. Lasser n’a que le temps d’attraper l’ex-maîtresse du parrain, une danseuse égyptienne, pour s’enfuir vers le Caire. Voici les prémisses de ce premier tome des aventures de Lasser.

iamthemorning: ~

Si un jour on veut éviter des titres réellement abscons, il faudra à tout prix éviter que [bleu] et le groupe russe iamthemorning fasse un jour des petits, parce qu’intituler son album (comme le tilde), il fallait oser! Mais bon, c’est un peu le seul élément négatif que je peux lui trouver.

Big Big Train: English Electric, Part Two

Bref billet pour vous signaler la sortie de English Electric, part two, la suite du précédent album signé Big Big Train, le groupe de rock progressif britannique qui a décidé d’être plus Genesis que Genesis (et pourtant, il y a de la concurrence).

Je serai bref, parce qu’à peu près tout ce que j’ai pu dire sur le premier album s’applique également au second (y compris la blague sur Philip Glass). C’est du rétro-progressif à la façon de Genesis, modernisé et très bien fait, mais du rétro-progressif quand même.

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Wreck-It Ralph

Wreck-It Ralph n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds – même si, vu la taille de ces derniers, ça relève de l’exploit – et a tendance à réagir à l’adversité en cassant tout. Ralph est un personnage de jeu vidéo Fix-It Felix Jr., qui va fêter ses trente ans, et il commence à en avoir doucement marre, non pas tant d’être le méchant, mais d’être salement déconsidéré par ses collègues de jeu. Il décide donc de devenir un héros.

Je résume, mais c’est l’idée générale de ce dessin animé Disney en images de synthèse: la quête de reconnaissance d’une brute au grand cœur, qui va s’avérer presque aussi doué pour résoudre les catastrophes que pour les créer, passant d’un jeu à l’autre pour aboutir dans un jeu de course dans un monde de friandise à aider une gamine victime d’un bug.

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Jour J: Le Lion d’Égypte

La nouvelle livraison de la série uchronique Jour J, intitulée Le Lion d’Égypte, répond enfin à un de mes griefs: c’est une histoire qui n’a pas pour toile de fond principale la France ou les USA (ou les deux). Cette histoire va en effet s’intéresser à un conflit peu connu, celui qui opposa, dès la fin du XVe siècle, l’Empire Ottoman et l’Égypte mamelouke – cette dernière recevant un renfort de poids: un certain Leonardo Da Vinci.

Autre changement notable: l’accent de ce volume se porte principalement sur les intrigues des uns et des autres autour de la personne du génial artiste et inventeur, de ses mœurs mal considérées et de ses machines de guerre. Ça grenouille énormément, avec au premier plan (ou à l’arrière-plan, c’est selon) la joyeuse dynastie des Borgia et leur conseiller politique, un certain Niccolò Machiavelli, sans parler des tensions au sein des Mamelouks.

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À la recherche du nouveau lecteur de flux RSS

Donc, l’apocalypse n’aura eu que six mois de retard, vu que c’est pour juillet 2013 que Google a annoncé la fin de son service de flux RSS Google Reader. À moins que vous reveniez aujourd’hui de trois semaines au Tibet ou en Corée du Nord, vous en avez dû en entendre parler.

C’est ennuyeux. D’une part, parce que c’est un service qui était raisonnablement bien foutu et, d’autre part, parce qu’il avait une API qui lui permettait d’être intégré dans une foutraquée de services divers, avec synchronisation et tout. Et, surtout, parce que c’est ce dont je me servais, moi.

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“Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps”, de Laurent Queyssi

C’est François qui, le premier, avait évoqué sur son blog cet étrange recueil de nouvelles au titre non moins étrange: Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, de Laurent Queyssi.

Huit histoires bizarres, où les protagonistes jouent – souvent contre leur gré – avec la notion de réel. C’est le deuxième recueil de nouvelles en peu de temps où je mentionne les mânes de Satoshi Kon, mais il faut quand même avouer que, dans ce cas, ça tient quasiment du fil rouge. Ça et la musique.

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Fermes urbaines

Fermes urbaines

Everwood: Without Saving

Tiens, du métal progressif venue de Hongrie! Everwood nous propose, sous la splendide pochette de Without Saving, une musique qui tient la route, mais qui réussit l’exploit de ne pas être vraiment très originale tout en incorporant des idées venues d’horizons très divers.

Je vous avoue être un peu déçu, du coup: mes précédentes expériences avec le métal hongrois, que ce soit Moon of Soul, Sicitur Adastra ou Thy Catafalque m’avaient laissé des impressions très positives; Everwood est de ce point de vue beaucoup plus plan-plan, avec un métal progressif au son très “américanisé” et pas toujours très inspiré dans l’utilisation de sonorités annexes.

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“On a marché sur…”

On a marché sur… est la nouvelle anthologie du concours Plumes en Herbe parue aux éditions Voy'[el] et, cette fois-ci, il n’a pas été nécessaire de lâcher une Nathalouchka enragée pour me faire l’acheter. Je n’exclus pas un réflexe pavlovien, mais je ne regrette pas l’achat ni la lecture.

Comme dans le précédent volume, De la chair à l’acier, on a ici les dix nouvelles finalistes du concours, sur le thème “On a marché sur…” et dans un genre science-fiction. Globalement, je dois dire que la qualité me paraît meilleure que pour l’édition précédente, tant au niveau forme que contenu. Paradoxalement, je trouve par contre qu’il y a moins de textes qui se démarquent nettement.

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Ludesco 2013

Retour à La Chaux-de-Fonds ce samedi pour l’édition 2013 de Ludesco, festival de jeu multigenre. Cette semaine aura donc été celle des trois « cons » : conférence, concert et convention ; quatre si on compte l’achat compulsif d’un appareil photo reflex (un Canon EOS 550D d’occase) et avec moi ça fait cinq.

Bref, Ludesco. Y’a pas : cette convention se bonifie avec l’âge. Oh, certes, ce n’est pas par sauts quantiques, la recette reste globalement la même : jeux de plateaux en grande quantité, y compris quelques prototypes ou des jeux « grand format », une petite exposition historico-culturelle, du jeu de rôle présent surtout par quelques stands d’éditeurs locaux ou invités (l’équipe de Forgesonges [mod. 21 h 30], Johan Scipion pour Sombre et Projets R, plus 2 dés sans faces venu squatter).

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Focus: X

Ah, voici enfin un groupe qui a une bonne raison pour faire du rock progressif à la façon des années septante: Focus est un groupe néerlandais qui nous arrive quasiment en droite ligne de cette époque avec ce X, dixième album.

Cela dit, même si on a affaire à des vieux de la vieille, qui connaissent visiblement leur répertoire sur le bout du déambulateur, il a toujours un côté agaçant à écouter un style et des sonorités déjà vieillots il y a quarante ans. Surtout si l’ensemble est à peine remis au goût du jour.

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Paris, 15 juillet 1993

Paris, 15 juillet 1993