The Aurora Project: Selling the Aggression

Le groupe néerlandais de rock progressif The Aurora Project revient, avec son néo-prog à la Arena, pour nous narrer, avec Selling the Aggression, un conte des temps modernes: les guerres de l’Occident contre des nations plus ou moins barbares ayant l’avantage d’être truffées de ressources et l’inconvénient d’être dirigées par des dictateurs. Indice: à la fin, c’est la même chose; moralité: aucune.

Mais, pour en revenir à la musique, The Aurora Project nous sert donc un néo-prog le plus souvent péchu, voire frisant le métal, mais assez inégal. Des parties mélodiques de haut vol y côtoient des plages plus convenues. L’album a le défaut de beaucoup de concepts-albums: à force de vouloir nous raconter une histoire, le groupe oublie un peu de faire de la musique.

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Iron Man 3

Ça faisait un petit moment qu’avec le gang habituel, nous n’étions pas allé au ciné. Objet de la séance d’hier: Iron Man 3, comme son nom l’indique troisième volet des aventures du super-héros le plus cool du moment, j’ai nommé Tony Stark.

Dans le cas présent, il se retrouve confronté à une menace terroriste, incarnée par Le Mandarin, qui fait sauter des bombes sans bombe et qui menace le Président des USA. Tony Stark étant Tony Stark, il ne peut pas s’empêcher de le défier en public et, du coup, se retrouve avec une grande quantité de missiles dans sa maison. C’est ennuyeux.

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« Dimension super-héros 2 »

Il n’y a pas grand-chose de plus frustrant que de tomber sur un bouquin dont le contexte vous attire mais dont le style donne l’impression que vous n’êtes pas le public-cible. C’est le sentiment que j’ai en reposant, après l’avoir terminé, Dimension super-héros 2, le second (pour le moment) recueil de nouvelles consacré à l’univers Hexagon (site en anglais, mais on peut aussi consulter l’article signé Romain d’Huissier, un des auteurs des anthologies).

C’est d’autant plus vexant que, dans l’ensemble, j’avais bien aimé le premier volume; en relisant ma chronique de l’époque, je m’aperçois que les quelques bémols que j’avais alors exprimé se sont amplifiés dans ce volume.

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Newsblur

Quelque part, je peux dire que j’avais déjà fait mon choix pour remplacer Google Reader au moment où j’ai écrit l’article sur cette difficile successionNewsblur. J’ai quand même voulu tester les autres choix, notamment The Old Reader, ce qui a pris un certain temps (pour que le site convertisse ma liste de 350 sites…).

Au final, Newsblur est pour moi celui qui, en fonctionnalités, s’approche le plus de Google Reader, en tous cas pour ce qui est de ce dont je me sers. En un mot: pouvoir partager sur des réseaux sociaux les articles que je lis, sans devoir passer par le cirque d’ouvrir la page et utiliser soit les boutons qui s’y trouvent, soit des signets scriptés (bookmarklets). Bon, ce n’est pas trivial non plus et j’ai longtemps pesté sur l’absence de cette fonction avant de la découvrir, par hasard, en menu contextuel sur la liste des articles. Ça pourrait être plus visible, je trouve.

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Elferya: The Straight and Narrow

Or donc, il y a un groupe de métal symphonique en Suisse romande et on ne m’avait pas prévenu – même pas les Belges, c’est dire! Il a fallu le concert d’Eluveitie à Lausanne pour que je découvre Elferya, un groupe lui aussi lausannois (à une vache suisse près), dont le premier album, The Straight and Narrow, est sorti au début de cette année.

Elferya est une formation à la composition classique (guitare, basse, claviers, batterie et chanteuse) qui exerce ses talents dans le genre difficile (car exigeant et somme toute très fréquenté) du métal symphonique. Si leur prestation live m’avait laissé quelque peu perplexe, principalement à cause d’une sono pas vraiment au point (surtout au début), l’album est plus intéressant.

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Un hommage à la Culture de Iain M. Banks

Il y a trois semaines, l’auteur écossais Iain M. Banks a annoncé être atteint d’un cancer en phase terminale et avoir moins d’une année à vivre. Mordicai Knode, sur les blogs de Tor.com, revient sur son cycle de la Culture et lui rend ainsi un hommage pas tout-à-fait posthume (mais, hélas, presque).

Tigres Volants lite (presque) final

On va encore dire que je ne fais jamais rien comme tout le monde et que je ne finalise le “kit de découverte” de Tigres Volants – j’ai nommé Tigres Volants lite – qu’une fois la gamme bouclée.

C’est pas faux et ça me chagrine un peu, mais on est une feignasse ou on ne l’est pas. Et d’ailleurs, il n’est pas encore complètement finalisé.

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Amorphis: Circle

Je n’ai pas écouté assez d’albums de Amorphis pour savoir si Circle, le titre du dernier album, est cohérent avec l’impression que j’ai de revenir au plaisir de Skyforger après le moyen The Beginning of Times. Mais je dois avouer que, sans être au niveau de mon souvenir du premier, ce nouvel album est très, très agréable.

Amorphis est donc un groupe finlandais qui a commencé dans le death métal (et qui en garde une certaine tendance au gargarisme à base de tesson de bouteille, plus connu sous le nom de growl) et qui a ensuite évolué dans un genre qui emprunte à la fois au métal progressif, au folk et au doom. Je vous rassure tout de suite, ça reste somme toute très mélodique.

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PyT: Carnet d’un visage de pluie

OK, régulièrement, je vous fais le coup “je n’aime pas la chanson française, mais” agrémenté d’une excuse foireuse qui explique, non sans une mauvaise foi certaine, pourquoi ce chanteur français-là, je le supporte. Dans le cas de PyT et de son Carnet d’un visage de pluie, l’excuse en question est qu’il s’agit d’un chanteur suisse, qui n’est autre que Pierre-Yves Theurillat, le chanteur de Galaad et de L’Escouade.

Le commun des mortels ne tiquera peut-être pas, mais le prog-head que je suis ne peut que vénérer celui qui a été le frontman d’une des formations de rock progressif les plus brillantes de la fin des années 1980, auteur d’un album exceptionnel (Vae Victis, vu en concert en première partie du Voyage de Noz). Et sa performance avec l’Escouade pour Confidences de mouches n’était pas mal non plus.

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Elferya / Eluveitie à Lausanne

Vous allez voir que ça finir par virer à la tradition: hier soir, Fulgan et moi étions aux Docks de Lausanne pour y fêter son anniversaire (à Fulgan, donc). L’année passée, c’était pour Xandria, Stream of Passion et Epica, cette année c’était pour Eluveitie, avec en première partie les Lausannois de Elferya pour une soirée 100% pur suisse; pour un peu, on aurait pu mettre le petit logo.

Indice qui ne trompe pas: le concert se fait à guichets fermés et, sans surprise, la salle est bondée. On arrive un poil après l’ouverture des portes pour trouver une file d’attente qui fait presque la moitié du tour du bâtiment et, le temps de passer au vestiaire, on ne trouve de place qu’à côté de la régie. Bon, la salle n’est pas grande, mais quand même. Et il y a encore presque autant de gens qui rentrent.

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Spock’s Beard: Brief Nocturnes and Dreamless Sleep

Lorsque j’ai écrit la critique de X, le précédent album de Spock’s Beard, je disais que c’était un groupe qui semblait avoir du mal à se remettre du départ de Neal Morse, son talentueux et emblématique chanteur-compositeur. Force est de constater, à l’écoute de ce Brief Nocturnes and Dreamless Sleep, que cette remarque est toujours d’actualité.

“La Porte”, de Karim Berrouka

Dans la même volée que Les poubelles pleurent aussi, j’ai également acheté – sur le conseil insistant des personnes du stand Griffe d’encre – La Porte, une autre novella signée Karim Berrouka.

L’idée générale – et, j’en ai peur, la conclusion – est similaire, sauf qu’il s’agit là une sorte de conte fantastique absurde, mettant en scène deux loups-garous (aux noms fort évocateurs de Premier Loup-Garou et Deuxième Loup-Garou) dans leur chaumière, ayant affaire à toute une série de visiteurs du soir.

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Jolly: The Audio Guide to Happiness (part two)

Un peu moins de deux ans après le part one, voici Jolly qui nous balance son Audio Guide to Happinness (part two). Et, du coup, j’ai bien envie de vous renvoyer à la chronique du précédent, tant celui-ci est dans la lignée.

Alors bon, je dirais quand même que, par rapport au précédent qui était “néo-prog à grosse patate”, façon Frost*, celui-ci est “néo-prog à encore plus grosse patate”, limite métal progressif, une sorte de croisement sauvage entre Frost* et le Pain of Salvation d’avant Road Salt.

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“Les poubelles pleurent aussi”, de Guillaume Suzanne

Les extra-terrestres ont débarqué à Paris, attirés par la Tour Eiffel, avec leurs cadeaux par milliers et leur apparente omnipotence. Mais n’ont-ils pas une idée derrière la tête? Tel est le point de départ du court roman Les poubelles pleurent aussi, de Guillaume Suzanne, paru chez Griffe d’encre.

Je dois avouer avoir pris ce bouquin à Bagneux sur une pure impulsion: le pitch avait l’air marrant. À la lecture, c’est marrant; délirant, même: les poubelles du titre sont des animaux extra-terrestres, un exemple des cadeaux des extra-terrestres (avec les maisons à antigravité) pour résoudre le problème de la pollution.

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Mindless Self Indulgence: How I Learned to Stop Giving a Shit and Love Mindless Self Indulgence

Faut dire ce qui est: il n’y a que Mindless Self Indulgence pour intituler un album How I Learned to Stop Giving a Shit and Love Mindless Self Indulgence! On est assez dans le “comme son nom l’indique” pour ce groupe punko-whatever américain, spécialiste des provocations total con-délire.

Punko-whatever, comme dans “punk-rock-métal-électro avec des influences hip-hop”, provocations comme dans “je place au moins un gros mot par phrase, y compris le titre” et total con-délire pour le côté jouissif et l’énergie débordante de la bande. C’est un peu nawak, mais avec un enthousiasme débridé.

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Orc’idée 2013

Avec le printemps et les beaux jours, Orc’idée revient. Comme je le tweetais dimanche matin, the sun always shine on Orc’idée – sauf quand le thème implique des orgas peu vêtus, genre “Mille et une nuits”; cette année, c’était western, donc le soleil était au rendez-vous. Évidemment, dans le cas d’une convention de jeu, activité intérieure par excellence, on se fout un peu, mais ça fait quand même plaisir.

Orc’idée, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la plus grande des conventions de jeu de rôle (et assimilés) de Suisse romande, avec près d’une centaine de parties pendant le week-end et beaucoup d’activités annexes, parmi lesquelles les concours idiots du Space Fridge, la présence de stands divers (éditeurs de jeux, associations et autres), les conférences et ateliers de GN’idée (je n’aime pas dire du bien des GNistes, mais leur programme est impressionnant) et, pour la (presque) première fois, un quatuor de conférenciers pour parler du jeu de rôle sur table.

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“Lasser, tome 2: Mariage à l’égyptienne”, de Sylvie Miller et Philippe Ward

Ça n’a pas traîné: à peine reposé le premier tome que, après une rencontre à Trolls & Légendes, j’ai fait l’acquisition du deuxième tome de Lasser, le détective des dieux, intitulé Mariage à l’égyptienne.

La trame était déjà posée à la fin du premier tome: Isis engage Jean-Philippe Lasser, le détective gaulois exilé et théophobe, pour retrouver sa future belle fille, la déesse grecque Aglaé, disparue à dix jours du mariage. Et le voilà donc à patauger dans un marigot géopolitique qui, malgré les ors de la théocratie, n’est guère reluisant: Grecs et Égyptiens ne s’apprécient guère et ce mariage est vécu par un peu tout le monde comme une mésalliance majeure.

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La piscine eyldarin, format olympique

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