Borderline Syndrome: Stateless

Il y a des fois où je me dis que je suis trop influençable, comme par exemple quand j’achète l’album d’un groupe grec totalement inconnu – en l’occurrence Stateless, de Borderline Syndrome sur la seule foi d’une chronique lue je ne sais même plus où (sans doute Progarchives).

Je soupçonne que le mot-clé a dû être “King Crimson”, mais rien n’est mois sûr, parce que cet album mélange pas mal de sonorités différentes. On a du rock progressif classique à vocaux féminins, du métal progressif à la The Gathering (période Mandylion) et, effectivement, des pistes à la King Crimson qui tiennent beaucoup du pétage de plomb organisé.

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Les stats, le vampire

Bonjour, mon nom est Alias et je suis accro aux statistiques. (BONJOUR ALIAS!)

Ce n’est pas neuf. Sur mon premier site, déjà, il y avait le traditionnel compteur de visites. Ne riez pas: ça devait être aux alentours de 1992-1993. Aujourd’hui, on parle plus volontiers de Google Analytics, de Klout, de “likes” et autres PageRank. Je ne parlerai pas ici d’Alexia par pure charité.

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Orphaned Land: All Is One

La troisième baffe de ce mois de juin, remarquablement riche en sortie de qualité, c’est All Is One, le nouvel album de Orphaned Land. Le groupe de métal le plus susceptible d’obtenir un Prix Nobel de la Paix est de retour avec son habituel mélange improbable de métal symphonique et de musique traditionnelle moyen-orientale.

Bon, je dois quand même avouer que, dans l’ensemble et de mon point de vue, c’est quand même une pointure ou deux en-dessous de Coal ou d’Altered State – ce qui situe tout de même l’album dans le pourcentage qualitatif supérieur.

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Une autre éco-arcologie !

Proposé par DD Ra, un autre exemple sinon d’éco-arcologie, du moins du genre de bâtiment végétalisé qui est susceptible d’apparaître dans les villes nouvelles européennes (Ringstadt, Luck, Troia) ou highlanders. Dans notre monde, il s’agit d’un projet d’imeuble “végétalisé” pour Taipei, conçu par le bureau d’architectes Vincent Callebaut.

Câline et Calebasse, l’intégrale

Avec la réédition de Câline et Calebasse, bande dessinée signée Mazel et Cauvin parue dans Spirou entre 1969 et 1992 (mais surtout dans les années 1970), je suis en train de me taper une madeleine de Proust enrichie à la nostalgie pure. J’ai un peu honte, mais comme le dit la pub (et, du coup, j’ai doublement honte), c’est bon la honte!

Dans le plus pur style “cape et épée”, d’une part, et bande dessinée pour la jeunesse de l’époque, d’autre part. C’est donc plutôt léger dans bien des domaines: intrigues, vraisemblance historique, gags, etc. Léger, certes, mais pas désagréable non plus.

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TesseracT: Altered State

Les Anglais de TesseracT étaient sur ma liste des groupes à surveiller de près depuis One, leur impressionnant mais foutraque premier album. Altered State, qui vient de sortir, confirme que, dans le petit monde parfois un peu étriqué du rock et du métal progressif, il est possible de sortir des sentiers battus et produire quelque chose de neuf.

Le métal progressif de TesseracT s’apparente beaucoup aux formes les plus mélodiques du djent (le style lancé par Messhugah); en fait, cet album me rappelle beaucoup le très impressionnant Februus de Uneven Structure, mais en plus mélodique.

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L’homme de l’année: 1431, l’homme qui trahit Jeanne d’Arc

Second tome (en date) de la série de bande dessinée “historique” L’homme de l’année1431, l’homme qui trahit Jeanne d’Arc change de ton et propose une enquête, à-posteriori, sur le destin de la Pucelle.

Dans une ambiance très différente du précédent (1917, le soldat inconnu), ce tome signé Éric Corbeyran (scénario), Horne (dessin) et Vincent Froissard (couleurs) n’en est pas moins remarquable: il plonge le lecteur dans un quinzième siècle crépusculaire, tout en clairs-obscurs.

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“Mon donjon, mon dragon”, de Lilian Peschet

Et me voilà donc à chroniquer un autre livre électronique écrit par quelqu’un que je connais – en l’occurrence Mon donjon, mon dragon, de Lilian Peschet, qui hante parfois ces pages sous le pseudonyme de ianian!

Bon, la, outre le côté copinage, l’ouvrage m’a également été recommandé plus ou moins bruyamment par des amis ou collègues blogueurs, comme Fred H, Gromovar ou même Laurent Kloetzer (qui n’a pas vraiment aimé). Comme il était dispo à vil prix, je n’ai pas eu à hésiter longtemps.

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Flicker: How Much Are You Willing to Forget?

Si vous n’aimez pas le rock progressif et, plus précisément, le néo-prog, passez votre chemin! Parce que ce How Much Are You Willing to Forget?, premier album du groupe britannique Flicker, est tellement représentatif du genre que c’en est presque douloureux.

Presque. Parce malgré le fait que les compositions sont tellement clichés qu’on s’attendrait presque à les entendre sur une compilation d’inédits de Twelfth Night ou IQ, ça reste très bien fait. Du coup, c’est un album qui demande une certaine indulgence, quand on connaît et qu’on aime le néo-prog.

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Star Trek: Into Darkness

Je vais être direct: Into Darkness, deuxième film de la série Star Trek rebooté par J.J. Abrams, ne m’a pas vraiment convaincu. Et, de ce que j’ai perçu des conversations avec le gang habituel à la sortie de la salle, c’est une impression partagée.

Alors certes, on a droit à un spectacle qui, dans l’ensemble, est plaisant et même assez satisfaisant pour le cerveau reptilien: il y a des scènes d’actions, des explosions, de la tension. On ne s’ennuie pas.

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Alms: Beyond

Le FBDM de Mike Oldfield a encore frappé, cette fois avec Beyond, un mini-album instrumental du projet ALMS – autrement dit, du multi-instrumentiste espagnol Aitor Lucena – via une chronique plutôt positive parue dans Progarchives.

Je serais moins enthousiaste. Disons les choses ainsi: avec Beyond, ALMS démontre une grande quantité de bonnes idées, mais également beaucoup de mauvaises, ainsi que de quelques faiblesses flagrantes d’exécution. Je n’ai rien contre les groupes d’une seule personne, mais là, ça s’entend quand même un peu trop.

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Jour J: Colomb Pacha

Or donc, un capitaine d’origine gênoise nommé Colomb traversa un beau jour l’Océan atlantique à bord de trois navires pour découvrir ce qui s’avéra être l’Amérique. Fort bien, sauf que dans ce treizième tome de la série Jour J, intitulé Colomb Pacha, ledit capitaine a pris le prénom Abdel après sa conversion à l’Islam et navigue pour le compte de l’émir de Corfou.

Il faut dire que le point de divergence n’est pas ici cette découverte alternative des Amériques, mais bien le fait que les Musulmans aient lancé une guerre sainte qui leur a permis de reconquérir la péninsule ibérique et assiéger le reste de l’Europe. Colomb, qui cherche d’abord un financement auprès du roi de France, sacrifie sa foi sur l’autel du pragmatisme et part pour une expédition placée sous le signe de l’inconnu et de la trahison.

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Jupiter Society: From Endangered to Extinct

Accrochez-vous à vos tachyons: Jupiter Society revient! Et, si la nouvelle a de quoi réjouir, eux ne sont pas contents. From Endangered to Extinct est un concept-album de métal symphonique progressif sur une thématique de science-fiction: l’anéantissement de l’humanité par un ennemi implacable.

Le chairman Carl Westholm a de nouveau réuni autour de sa personne une belle brochette de musiciens de talents venus de groupes aussi divers que Candlemass, Carptree, Therion ou Devin Townsend. Cet équipage a mis ses capacités au service d’une musique qui rappelle les meilleures heures de Ayreon/Star One, en moins grandiloquent.

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Deep in Thought: Verses

Recommandé par des chroniques de Progarchives, cet album Verses du projet Deep in Thought est une très belle découverte dans le domaine post-rock/post-métal instrumental, tendance atmosphérique, ce à un prix défiant toute concurrence.

Deep in Thought, c’est le projet de Lucas Keller, un multi-instrumentiste allemand qui signe là son deuxième album – tous deux sont disponibles sous licence Creative Commons – dans un style qui, s’il n’est pas follement original, fait montre d’une très belle maîtrise de composition.

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“Strate-à-gemmes”, de Terry Pratchett

Cette chronique est à placer sous le signe de la honte: d’une part, Strate-à-gemmes est le premier livre de Terry Pratchett que je lis (Good Omens, écrit avec Neil Gaiman, ne compte pas vraiment), d’autre part, il a fallu que Fulgan me le colle d’autorité dans les mains pour que je l’ouvre (depuis qu’il fait de la musculation, je ne me sens pas trop de le contrarier) et, pour ne rien arranger, je l’ai lu en français.

Si l’histoire implique un monde en forme de disque, elle n’a que peu de rapport avec la série éponyme qui a rendu célèbre Sir Terence. On y suit Kin Arad, ingénieure pour la Compagnie, qui fabrique des planètes, et qui se fait embarquer plus ou moins de force (avec deux compagnons non-humains) pour explorer l’étrange monde plat, où la technologie semble équivaloir aux alentours de l’An Mil.

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