Mermaid Project, épisode 2

Une infiltration, des projets secrets, une corpo bien méchante et une héroïne qui bastonne: dans ce deuxième épisode de la bande dessinée Mermaid Project, priorité est donnée à l’action, peut-être au détriment du reste de l’histoire ou, à tout le moins, d’une certaine cohérence.

Avant toute chose, je dois dire que j’aime bien cette série, dans son ensemble; c’est surtout son contexte et son ambiance qui m’attirent: un futur déglingué post-pétrole où l’Occident est devenu une sorte de Tiers-Monde en pleine déliquescence.

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Progstravaganza I-IX

N’insistez pas: celui-là, je ne vais pas vous le chroniquer en entier! Car Progstravaganza I-IX est un monstre: une compilation de compilations de rock progressif totalisant septante-neuf morceaux et près de dix heures de musique au total!

Mise en ligne par l’agence Prog Sphere Promotions, ce monument (3 GB au format ALAC; je sais, j’ai testé) comprend un mélange de groupes semi-connus et moins connus. J’y ai personnellement retrouvé des noms comme Astra, Birds and Buildings, Deluge Grander ou Fromuz, mais je dois vous avouer qu’il y en a bien la moitié dont je n’avais jamais entendu parler.

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Sirenia: Perils of the Deep Blue

Dans la série des groupes “comme son nom (et sa pochette) l’indique”, aujourd’hui les Norvégiens de Sirenia, dont le nouvel album, Perils of the Deep Blue, est une illustration quasi-parfaite du métal symphonique à voix féminine.

On a droit à tous les arguments du genre: un groupe au taquet derrière une chanteuse à la voix claire et un chanteur alternant voix claire et growls, des thèmes inspirés par les légendes nordiques et la fantasy, et une production à grand spectacle. Le tout donne un album de treize pistes et septante-huit minutes, rien que.

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Leafblade: The Kiss of Spirit and Flesh

En règle générale, je ne suis pas un grand fan du folk progressif, mais The Kiss of Spirit and Flesh de Leafblade m’apparaît comme étant une des meilleures productions du moment et du genre.

Bon, il faut dire aussi que, derrière ce groupe, on retrouve Daniel Cavanagh et Daniel Cardosa, d’Anathema, ce qui se sent sur un certain nombre de morceaux qui, au-delà des ambiances folks, posent des accords doom/métal un peu incongrus, mais finalement pas tant que cela.

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Symphony MétalFest

Ah, Lausanne, terre de festivals… Oui, bon, on rigole, on rigole, mais entre le (défunt, je pense) Stormfest et l’Inferno – pour ne parler que de métal – la ville qui a les dalles en pente se défend plutôt pas mal et le Symphony MétalFest pourrait bien être un nouveau rendez-vous pour les amateurs de métal symphonique, l’année prochaine.

L’idée ne peut que m’enthousiasmer, surtout quand ils annoncent déjà Elferya, groupe vu en première partie d’Eluveitie et dont j’avais trouvé le premier album plutôt pas mal. Si je ne me trompe, il existe déjà un festival similaire sur Lyon, H’elles on Stage, en octobre; avoir un événement similaire en juin, en ouverture de la saison des festivals, me semble une bonne idée.

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The Ocean: Pelagial

J’ai quelque peu hésité avant d’acheter le nouvel album de The Ocean, intitulé Pelagial. Non pas que mes expériences précédentes avec ce groupe de post-métal allemand (avec des vrais morceaux de Suisse dedans) aient été mauvaises, mais ça me paraissait un peu bizarre.

Pacific Rim

Bon, sans aller jusque dire, à l’instar de Fulgan, que Pacific Rim, c’est “Goldorak contre les monstres mutants d’outre-espace”, force est d’avouer que ce blockbuster estival signé Guillermo Del Toro colle assez bien à cette description lapidaire.

Le scénario, qui tient sur la tranche d’un ticket de métro, se résume assez bien par “robots géants contre monstres géants”. Je fais l’hypothèse que le scénariste, Travis Beacham, et le réalisateur se sont trouvés des références communes en matière de culture populaire d’origine japonaise – films de kaiju et dessins animés – et ont décidé d’en faire un film à leur sauce.

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King Crimson: The Power to Believe

J’admets: même si The Power to Believe est le dernier album en date de King Crimson, on ne peut pas vraiment dire que c’est une nouveauté, puisqu’il est sorti il y a dix ans. Mais, comme j’ai profité d’un raid sur Gibert Musique pour le ramasser (les albums du groupe n’étant pour la plupart pas disponibles en numérique) et, rebondissant sur une chronique récente de Ben Felten, j’en profite pour parler également du groupe dans son ensemble.

King Crimson est un des groupes pionniers du rock progressif, dont le premier album, In the Court of the Crimson King, est paru en 1969. Quand je dis “pionnier”, je ne plaisante pas. Évidemment, en près de trente-cinq ans de carrière, la formation a muté un nombre de fois incalculables, mais compte parmi ses membres Robert Fripp (indéboulonnable fondateur), Tony Levin, Trey Gunn, Adrian Belew, Bill Bruford, Greg Lake et bien d’autres. Du beau monde, donc.

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Wunderwaffen, tome 3: Les Damnés du Reich

Le troisième tome de la série uchronique Wunderwaffen, qui part sur le postulat que la Deuxième Guerre mondiale s’enlise après l’échec de l’encerclement de Stalingrad et du débarquement en Normandie s’intitule Les Damnés du Reich, ce qui illustre fort bien le thème.

En effet, cet épisode révèle l’horreur qui se cache derrière la nouvelle “zone spéciale d’Auschwitz”, tout en montrant la mainmise grandissante de Himmler et de la SS sur l’Allemagne, tandis que Walter Murnau, le “pilote du diable”, se retrouve à défendre l’indéfendable et à aller plus loin dans l’exploration de son incroyable talent à braver la mort.

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D’autres mots pour le dire (et le montrer)

Il y a très longtemps (trèèèèèèèèès longtemps), j’avais écrit un bref billet sur la notion de grawlix, la manière d’écrire des gros mots avec des caractères aléatoires. Récemment, je suis tombé sur Quimps, Plewds, And Grawlixes: The Secret Language Of Comic Strips, un article sur le même thème de John Brownlee sur le site Fast Company.

L’auteur y mentionne un ouvrage signé Mort Walker, un des plus grands auteurs de comic strips (Beetle Bailey, entre autres): The Lexicon of Comicana. Mort Walker y décrit et, surtout, y nomme certains des effets visuels utilisés en bande dessinée.

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Moon Safari : Lover’s End part III

C’est un tout petit disque que ce Lover’s End part III de Moon Safari, épilogue à l’album Lover’s End. Oui, mais c’est un grand moment de bonheur progressif !

Moon Safari, c’est ce groupe suédois qui donne dans le rétro-progressif à grand spectacle, une version moderne de Yes aux claviers et harmonies vocales spectaculaires. Un peu comme si on avait ajouté aux compositions les plus lumineuses des légendes du prof une production californienne pleine de chaleur.

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Les grands projets de la Confédération asiatique

Les grands projets de la Confédération asiatique

Defiance

Quand on parle d’invasion extra-terrestre, soit les Terriens gagnent et c’est la fête, soit c’est les autres et c’est le cauchemar; dans tous les cas, c’est rare que l’on regarde ce qui se passe après. C’est pourquoi Defiance, une nouvelle série télévisée américaine de science-fiction, dont la première saison vient de se terminer, fait figure d’oiseau rare.

On y suit Joshua Nolan, ancien militaire reconverti en chasseur de trésors, et Irisa, sa fille adoptive d’origine extra-terrestre, qui arrivent dans la petite ville de Defiance, anciennement connue sous le nom de Saint Louis et dont seule l’arche, pour des raisons qui échappent à tout le monde, a survécu à l’air libre. Il se retrouve assez rapidement bombardé shérif pour cause de décès du précédent, alors qu’une bande de pillards menace la ville et que les tensions entre communautés sont au plus haut.

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This Misery Garden: Cornerstone

J’attendais Cornerstone, premier album du groupe suisse (et même genevois) This Misery Garden, depuis que mon crémier habituel me l’ait chaudement recommandé et que le groupe fasse la première partie de Moonspell à Lausanne (avec Insomnium). Mais j’avoue être un peu déçu; je me suis auto-moubourré…

This Misery Garden  distille un métal atmosphérique sombre, du genre que l’on qualifie souvent de doom pour d’assez bonnes raisons: rythmique lente et lourde, chant guttural invoquant des choses peu réjouissantes. Paye tes antidépresseurs!

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Flattr: bilan pour juin 2013

Je sais, c’est mal, mais mon comptable intérieur se réjouit tout de même des chiffres Flattr de juin 2013: €12.37 de revenus pour €10 de dons – encore que j’ai hésité à monter à €15, au vu du nombre de clics (36 en tout, sans compter une demi-douzaine d’autres sur des objets encore non-réclamés).

Les clics reçus sont également, il me semble, en augmentation; le système Flattr étant ce qu’il est, ça ne se reflète pas forcément dans les sommes reçues. Je me suis aussi amusé à regarder le nombre de personnes uniques qui flattrent chaque moi et le chiffre semble se stabiliser autour de 12, ce qui est pas mal, mais je soupçonne que c’est un autre indice qu’il y a peu de renouvellement. Ce qui est un peu logique, d’une certaine façon: on flattre toujours un peu les mêmes.

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“Les Lames du Cardinal”, de Pierre Pevel

Il m’a fallu un peu de temps avant d’appréhender la trilogie de romans de Pierre Pevel connue sous le nom de Les Lames du Cardinal. Ce n’est pas vraiment ma faute (OK, si : un peu), mais je me méfie des pastiches et des pavés.

Or, si on peut discuter du fait que ce soit un pastiche, c’est assez clairement un pavé et je n’ai craqué que lorsque l’éditeur a fait une promo en proposant une édition électronique de ces livres pour un vil prix.

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