Moon Safari: Himlabacken vol. 1

En ces jours où la brume et le froid reviennent et où les nuits s’allongent, il est bon de pouvoir compter sur le rock progressif solaire d’un groupe comme Moon Safari, qui nous revient avec Himlabacken vol. 1, leur nouvel album. Encore qu’on pourrait dire qu’à l’instar de la météo de ce début d’automne, cet album réserve d’excellents moments, mais également quelques douches froides.

Ceux qui me lisent depuis un moment savent que j’éprouve une tendresse toute particulière pour ce groupe suédois, qui nous livre régulièrement un rétro-progressif de très haute qualité, marqué non par un groupe en particulier, mais par une ambiance: celle de la fin des années 1960 et du flower power – enfin, c’est comme cela que je l’interprète.

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Divina-Sion 2013

Retour à Sion cette année pour la nouvelle édition de Divina-Sion, la convention de la Horde du Commun, le club local. Parce que c’est mieux. Cherchez pas, c’est une blague valaisanne…

Bref, ce retour pour moi se fait après trois ans d’absence pour des raisons diverses. C’est un peu dommage, parce que j’aime bien venir à Sion, pour des raisons honteuses (pour moi, s’entend), car nostalgico-familiales.

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Dream Theater

Or donc, Dream Theater sort un nouvel album, qui a pour titre… Dream Theater. Il faut déjà vous dire qu’entre le groupe de métal progressif américain et moi, il y a une longue histoire. Genre, pas loin de vingt-cinq ans. Pour donner une idée, je connais mon épouse depuis moins longtemps que cela.

D’un certain côté, mon côté prog-head extrémiste attend de l’originalité, du renouvellement et de l’énergie, surtout d’un groupe comme celui-ci, qui a plus ou moins fondé le genre (ou, à tout le moins, l’a popularisé). De l’autre, notre relation a un côté “vieux couple”, en ce que je peux lui pardonner beaucoup d’écarts, en souvenir des excellents moments passés ensemble.

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Trois ans avec Flattr

J’ai vérifié: ma première utilisation de Flattr remonte à août 2010. Trois ans, donc, que j’utilise cette plateforme de micropaiement: dans un premier temps uniquement pour des dons, puis, depuis février 2011, également comme source de revenus.

Bon, cassons d’office le suspens: en fait de source, c’est un bien mince filet d’eau, immédiatement capté en grande partie par mes propres dons: le bilan comptable de ces trois dernières années est de €170 donnés et €176 reçus. En moyenne, ça représente €0.32 par clic que je fais et €0.56 par clic que je reçois.

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Serenity: War of Ages

J’ai l’impression qu’il y a, entre Kamelot et Serenity, une sorte d’accord: une année, ce sont les premiers qui sortent un album et l’autre, les seconds. Cette année, c’est le tour de Serenity, qui nous balance, avec War of Ages, sa nouvelle fournée de power-métal symphonique.

Il faut dire ce qui est: Serenity sait y faire. En quatre albums, son métal symphonique – agrémenté pour l’occasion de la voix féminine de Clémentine Delauney, ex-Whyzdom – s’est affiné pour devenir l’égal des meilleurs la branche. En même temps, c’est un peu là où le bât blesse: à force d’être l’égal, il ressemble comme deux gouttes de mercure à ce que fait la concurrence.

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Salon de l’auto de Genève 2300

Salon de l’auto de Genève 2300

Deadpool vol. 1: Dead Presidents

Quelque part, pour quelqu’un comme moi qui ai une relation avec les histoires de superhéros que l’on pourrait qualifier de “conflictuelle” en se vautrant avec délices dans l’euphémisme, ce premier volume relié des récentes aventures de Deadpool, titré Dead Presidents, est exactement ce qu’il faut.

Rise of Mythos

Il y a les bons et les mauvais jeux free-to-play: le mauvais, il t’oblige à dépenser pour mieux jouer; le bon aussi, mais il est bon. Rise of Mythos (anciennement connu sous le nom Kings and Legends), le dernier coule-temps qui me scotche devant mon écran, fait partie des seconds.

De base, il s’agit d’un jeu de cartes à collectionner, de thème médiéval-fantastique plus-bateau-tu-meurs (genre “je prends tout D&D, je secoue et je mélange”), qui se joue sur navigateur compatible Flash. Oui, je sais, Flash c’est le Mal; sauf pour les jeux. Je l’ai découvert sur Kongregate, mais il est également accessible sur Gamefuse.

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Bruce Soord with Jonas Renkse: Wisdom of Crowds

Bruce Soord, c’est Pineapple Thief; Jonas Renkse, c’est Katatonia. Le premier écrit, le deuxième chante et mon tout, c’est Wisdom of Crowds, un album bizarroïde qui n’a à peu près rien à voir avec les deux groupes précités.

Le style de Wisdom of Crowds, c’est du pop-rock alternatif mâtiné d’électro, voire de lounge, tendance mélancolique. Il paraît que ça plait, mais si je ne peux pas dire que c’est un mauvais album, le style me laisse franchement de marbre.

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Oblivion

Rattrapage DVD ce soir, avec Oblivion; si j’étais d’humeur taquine, je dirais qu’on a oublié d’aller le voir au ciné. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais quand on a voulu y aller, il n’était plus en salle en VO. Bref: canapé, thé, fondant au chocolat et chat.

Oblivion, c’est l’histoire de Jack Harper, un technicien réparateur de drone sur ce qu’il reste de la Terre en 2077, après une invasion extra-terrestre. En fait, c’est la vieille blague de Phil Foglio: “Les extra-terrestres nous ont envahi.” Et vous ne vous êtes pas défendu?” “Si, on a utilisé des armes nucléaires.” “Et?” “On a gagné…” “Oh.”

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“Il faudra repartir”, de Nicolas Bouvier

Eh oui, encore un livre de Nicolas Bouvier! Encore faut-il préciser que ce Il faudra repartir n’est pas à proprement parler un livre, mais une collection de ce que l’on pourrait appeler vulgairement des fonds de tiroir, publiés douze ans après la mort de l’auteur. Seulement, quand il s’agit de Nicolas Bouvier, je pourrais citer plusieurs auteurs qui n’arrivent pas, dans leurs ouvrages publiés, à la cheville de ses fonds de tiroir.

Et puis il y a de vraies curiosités, comme ce premier récit de voyage, écrit à 18-19 ans (en 1948) sur les routes d’une Europe encore marquée des stigmates de la guerre. À peine adulte, le style de Nicolas Bouvier – descriptif, parfois moqueur et attaché aux gens et aux lieux – point déjà, avec des sorties comme “les Français sont sans rivaux pour installer des garages dans des maisons Louis XIV.”

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Tigres Volants 3CC

… donc “Tigres Volants en Creative Commons”, et non “Trois centimètres cube de Tigres Volants”…

Il y a des gens chez qui l’été est synonyme de torpeur et de farniente; allez savoir pourquoi, mais, en ce moment, c’est plutôt synonyme chez moi de résurgence de vieux projets. En l’occurrence, passer tout Tigres Volants sous licence Creative Commons.

Ceux qui suivent mon blog savent que ce n’est pas la première fois que ça me travaille et ceux qui étaient à la Comic-Con le jeudi ont pu noter que ça me travaillait tellement que je n’ai pas pu m’empêcher d’en parler lors d’une conférence sur les licences libres.

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Qui insulte les artistes?

Rick Falkvinge, ancien de The Pirate Bay et fondateur du premier Parti pirate, n’est pas exactement un tendre et un des derniers billets qu’il a publié sur son site, “How Shall The Artists Get Paid?” Isn’t A Question, It’s An Insult, va sans doute faire grincer plein de dents.

Soyons clair: Falkvinge trolle méchamment, sur ce coup. Pourtant, si on laisse de côté l’aspect pur provoc’ du ton de l’article, les questions qu’il pose sont à mon avis très pertinentes. Elles pointent du doigt les contradictions d’un modèle commercial appliqué à une activité où le terme même “commercial” est utilisé comme une insulte.

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Dyonisis: Intoxicated

Parmi les choses très bizarres que j’ai pu écouter au cours de mes folles années, il y avait Bel Canto, un groupe de pop-rock-électro-avant-l’heure à voix féminines, dont je retrouve quelques intonations dans Intoxicated, le premier album des britanniques de Dyonisis.

Je retrouve dans cet album le côté rock folkoïde planant et lumineux de Shimmering Warm and Bright, avec une composante électro beaucoup plus présente. Ça fait un peu penser à Dead Can Dance et à d’autres groupes de folk-électro, du genre Qntal.

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Crisálida: Solar

Vous allez finir par croire qu’il y a des albums que j’achète exclusivement pour parfaire une collection géographique, façon Pokémon, mais, dans le cas de Solar, troisième album en date de Crisálida (attention, site en espagnol), vous auriez tort: j’ai déjà des groupes chiliens (enfin, un: Platurno).

Crisálida donne dans un métal progressif plus progressif que métal: certes, les guitares sont appuyées et parfois enflammées et la rythmique sait se faire chthonienne, mais c’est plus l’eau (des claviers qui s’apparentent beaucoup au piano) et l’air (la voix de Cinthia Santibanez) qui dominent dans les compositions. Ça rappelle un peu le The Gathering des vertes années.

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Le centre culturel Gabriel-Fore, Central City

Le centre culturel Gabriel-Fore, Central City

Bioshock Infinite

Depuis le temps, vous devez connaître certains de mes réflexes pavloviens. Par exemple, il suffit de dire “bioshock” pour me voir faire comme Ian Fleming: des petits bonds partout. Du coup, l’annonce de la sortie de Bioshock Infinite sur Mac à la fin du mois passé a eu quelques effets délétères sur mon cerveau reptilien. Et sur mon compte en banque, aussi…

(Note: je vais essayer, autant que faire se peut, de limiter les spoilers, mais il risque quand même d’y en avoir un peu; vous êtes prévenus.)

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Haken: The Mountain

Chroniquer un album comme The Mountain, de Haken, c’est un petit peu ouvrir le bal des métaphores: insérez ici multiples comparaisons avec pics inaccessibles, légendes divines, escalades héroïques et oxygène raréfié au sommet.

Bon, il fait dire qu’après un album peu original, mais très maîtrisé et prometteur (Aquarius; suivi d’une prestation scénique très convaincante) et un autre impressionnant, mais encore empreint de références plus ou moins évidentes (Vision), The Mountain était très attendu.

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RED 2

Hier soir, nous sommes allés voir au cinéma le scénario de Feng Shui filmé sous le nom de RED 2. Je sais, c’est un peu lapidaire, comme dirait le joaillier, mais je ne vois pas d’autre façon de résumer les quelques deux heures de plans débiles entrecoupés de bagarres, de fusillades et de poursuites qui constituent ce film.

Avant toute chose: nous avons énormément ri; c’est probablement un des films les plus drôles de l’année, pour qui supporte le genre d’humour un peu noir né de l’ultraviolence et de situations décalées, telles que le personnage d’Helen Mirren donnant des conseils romantiques au téléphone tout en dissolvant des cadavres dans l’acide.

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Bader Nana: Anthology

Avec ce billet sur Anthology, son dernier album en date, vous allez peut-être croire que je fais une obsession sur Bader Nana, musicien libanais de rock progressif qui vit au Koweït et dont je vous avais déjà parlé pour Wormwood.

J’ai juste voulu vérifier comment avait évolué son style après un album plutôt convaincant, même s’il était peu (ou trop; ça dépend comment on voit les choses) typé. Et je dois avouer être un peu déçu: j’attendais plus de maturité et plus d’originalité et, à la place, j’ai l’impression d’entendre quelque chose franchement dans le sillage de Dream Theater.

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