Flattr: bilan pour septembre 2013

Cet article est le numéro 30 d'une série de 153 intitulée Bilans mécénat et création

Quelle meilleure façon d’entamer une quatrième année avec Flattr qu’avec un revenu record de presque vingt euros – €19.72, précisément?

Bon, il faut voir aussi que j’ai dû une deuxième fois monter mes dons à €15 (pour 43 clics); si ça se trouve, c’est juste la rentrée qui a incité tout le monde à 1) écrire du contenu de qualité et 2) se montrer généreux. Ou alors c’est une anomalie statistique, c’est à voir.

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Paris Maléfices, tome 1: La malédiction de la Tour Saint-Jacques

Avec La malédiction de la Tour Saint-Jacques, premier tome de la nouvelle série de bande dessinée Paris Maléfices, Jean-Pierre Pécau commence à me faire un peu peur: non seulement il semble être un grand amateur d’uchronie (surtout si ça implique des avions débiles), mais il a aussi un intérêt pour le fantastique urbain en général et à Paris en particulier. J’ai l’impression d’être confronté à mon jumeau qui a réussi.

On est ici dans le territoire (modernisé, car contemporain) balisé par Rue des Maléfices; rien que le titre de la série est un indice – et, pour le cas où on l’aurait raté, la dédicace à Jacques Yonnet en est un autre. Le décor, c’est un Paris d’aujourd’hui, mais dont le poids du passé fait naître des phénomènes étranges, parmi lesquels le meurtre d’un agent du Ministère de la Culture chargé de superviser les rénovations de la Tour Saint-Jacques.

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Gros flingues, gros véhicules et… petits sexbots?

Gros flingues, gros véhicules et… petits sexbots?

Octogônes 2013

On reconnaît souvent les bonnes conventions au fait qu’on rentre à la maison sur un petit nuage, malgré la fatigue, et qu’il nous faut la semaine pour s’en remettre – ainsi que, pour un exposant, qu’on rentre avec beaucoup moins de stock qu’on est parti. L’édition 2013 d’Octogônes, la convention lyonnaise, en fait partie.

La fine fleur de 2 dés sans faces – plus moi pour rétablir l’équilibre – avait fait le déplacement en force, avec armes, bagages, bouquins et bières. Et, pour dire qu’on n’avait pas vraiment de nouveautés (l’actualité la plus récente étant la campagne lupanar et la mise en ligne de Tigres Volants en Creative Commons), on a presque tout vendu.

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Freaks’ Squeele 6: Clémentine

Après les groupes éponymes, la tendance de l’automne est aux bouquins qui ont pour titre Clémentine. Bon, ce n’est pas tout à fait vrai: ce sixième tome de la série Freaks’ Squeele est une bande dessinée et l’ouvrage de Cherie Priest chroniqué il y a peu est sorti depuis plusieurs années. Au fait, pourquoi s’appelle-t-il “Clémentine”? Je ne sais pas, je cherche encore…

Dans cet épisode, c’est littéralement l’enfer sur Terre et pendant que Li Xiong Mao et Ombre de Loup doivent se taper les conspirations des loups-garous, les démons en goguette et la petite sœur de Xiong Mao, Chance, la succube (qui a retrouvé son papa; ce n’est pas une bonne nouvelle), descend aux Enfers pour aller récupérer ceux de ses amis qui y sont.

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“Equoid”, de Charles Stross

Vous vous rappelez de Bob Howard, le sympathique (quoique légèrement psychotique) agent gouvernemental britannique créé par Charles Stross pour sa série The Laundry et qui traque les Créatures Avec Beaucoup Trop De Tentacules? Il nous revient dans une histoire courte, mais percutante: Equoid.

Ce cher Bob est mandé par sa supérieure pour aller enquêter sur une possible infestation dans la campagne anglaise profonde. Évidemment, pour que ce soit un agent de la Laverie qui s’y colle, on ne parle pas de ratons-laveurs ou de crapauds-buffles, mais de licornes. Ce n’est pas une bonne nouvelle.

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“Manifeste pour une nouvelle presse (en) Suisse”, de Fabio Lo Verso

Au hasard de mes pérégrinations libraires, j’ai acheté, à l’impulsion, le petit Manifeste pour une nouvelle presse (en) Suisse, de Fabio Lo Verso. L’auteur est également le fondateur du bimensuel suisse La Cité, un journal qui propose précisément un modèle original de publication et de financement; sans surprise, le Manifeste ici présent s’inspire de cette expérience.

L’ouvrage présente la situation de la presse en Suisse, que les rapports officiels disent peu diverse (deux groupes se partagent le plus clair de la production francophone; en Suisse alémanique, ce n’est guère mieux). Il parle du poids de la publicité ou de l’idéologie (si j’étais méchant, je dirais que la publicité est une idéologie) et des pressions subies par les rédactions de la part de l’une ou l’autre.

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Lifesigns

La mode semble être aux groupes éponymes de leurs albums (comme j’ai appris qu’on dit en vrai, quand on a des lettres), témoin Lifesigns (attention: autoplay), un trio de musiciens anglais expérimentés qui se lancent dans “un nouveau genre de rock progressif”. Mouais, c’est eux qui le disent, parce que leur nouveau prog ressemble fichtrement à l’ancien néo-prog!

Pas que ce soit un mal, notez bien, mais par rapport à l’inventivité et à l’énergie d’un Haken ou d’un Frost*, on est un peu en droit d’être un peu déçu. Enfin, soyons plus honnête: je suis un peu déçu. En même temps, depuis le temps, vous devriez savoir que je suis un chieur, surtout en matière de rock progressif. Et du reste. En matière de tout, en fait. 

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“Clementine”, de Cherie Priest

Clementine est chronologiquement le deuxième volume de la série de romans steampunk signée Cherie Priest, série intitulée “Clockwork Century”. Comme je suis un génie, je l’ai lu après le troisième, Dreadnought, mais ce n’est pas très grave: s’il fait parfois référence à des éléments du précédent, Boneshaker, s’il n’y a rien de critique.

Jour J: Oméga

Au-dessus de la Manche, une traînée de feu: c’est l’avion du commandant Saint-Exupéry qui tombe en flammes et, avec lui, les espoirs d’un apaisement entre l’État français de Doriot et la Grande-Bretagne. Ainsi commence Oméga, la dernière livraison de la série de bande dessinées uchroniques “Jour J”.

Uchronie, car cette France fasciste que décrit la BD n’est pas née de l’humiliation de 1940, mais du coup d’État de février 1934. Des fascistes qui n’aiment pas trop la concurrence et qui rasent Stuttgart aux bombes incendiaires pour répondre à la réoccupation de la Ruhr.

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