A Liquid Landscape: Nightingale Express

La grande question qui semble tarabuster pas mal de chroniqueurs qui se sont frottés à Nightingale Express, le premier album du groupe néerlandais A Liquid Landscape, c’est de savoir si c’est du rock progressif ou non. La réponse évidente, pour ma part, s’échelonne entre “on s’en fout” et “c’en est si je le décide”, mais, pour être très honnête, si ça n’en est pas, c’est quand même vachement bien imité.

La musique de A Liquid Landscape est assez à l’image du nom du groupe: des paysages sonores qui se développent de façon organique, en prenant son temps. C’est un rock progressif qui me rappelle pas mal le néo-prog des débuts de Enchant, le groupe américain des années nonante, mais également des groupes plus modernes, comme Muse ou The Pineapple Thief.

Nightingale Express compte onze titres en tout, mais deux d’entre eux sont de brefs interludes de moins d’une minute et, mis à part le morceau-titre, qui ouvre l’album sur plus de douze minutes, tous s’échelonnent sur une longueur “normale”, entre quatre et six minutes.

Cet album cultive une musique qui n’a l’air de rien de particulier, mais qui se déguste sans déplaisir; on est loin des standards du rock progressif acrobatique à multiples changements de rythmes et autres solos de kazou exotiques (ou du gros métal qui poutre) et plus dans un pop-rock intelligent – très proche, en fait, de l’idée originale derrière le néo-prog.

Bon, pour être très honnête, même si les musiciens sont plus que compétents et que les compositions sont en elles-mêmes irréprochables – avec quelques perles comme le sus-nommé “Nightingale Express” ou “The Unreachable” – on a au bout d’un moment l’impression sourde que A Liquid Landscape commence à se répéter.

C’est néanmoins un reproche mineur eut égard à la qualité générale de Nghtingale Express et je ne peux que vous recommander de vous plonger dans l’ambiance que nous distille ici A Liquid Landscape avec un début aussi prometteur. Pour vous donner une idée, je vous place la vidéo officielle du groupe, qui présente le concept de l’album vu par le cinéaste Lex Vesseur.

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