Atlas Obscura

Pour mon anniversaire, je me suis fait offrir un gros bouquin qui me faisait de l’œil: l’édition française de l’Atlas Obscura.

À l’origine, Atlas Obscura, c’est un site web qui, depuis une dizaine d’années, recense des destinations bizarres, exotiques ou simplement inhabituelles.

Sous sa forme livresque, Atlas Obscura est un pavé de 500 pages, qui recense 650 des lieux découverts par le site, agrémenté de photos, de cartes et de quelques petits articles factuels sur certaines bizarreries présentées.

C’est plutôt dense, assez élégant et, comme promis, avec une blinde de « lieux étranges et merveilleux » – certains plus que d’autres. L’iconographie et le graphisme sont plutôt réussis. En bref, c’est un bel objet, avec sa couverture noire et métallisée.

Maintenant, je ne peux pas m’empêcher d’être un peu déçu. Je me faisais sans doute des idées, mais je m’attendais à quelque chose de plus barré. J’aurais sans doute voulu avoir un atlas écrit par Ken Hite, ou quelque chose du genre.

De mon point de vue, dans l’ensemble, Atlas Obscura reste anecdotique. Les articles sont souvent très légers et, parfois, avec des traductions un peu trop littérales à mon goût.

Il y a certes des trucs franchement bizarres et du macabre, mais il y a par exemple une grande quantité de lieux qui entrent dans la catégorie « trucs bizarres construits par une seule personne ». Surtout aux États-Unis, d’ailleurs.

Cela dit, c’est tout de même une mine d’inspirations pour des lieux bizarres, que ce soit comme décor de scénario sur notre bonne vieille Terre, ou comme idée de décor fantasy ou science-fiction improbable, et pourtant vrai.

Atlas Obscura est donc un ouvrage qui, sans être indispensable, est franchement sympa.

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1 réflexion au sujet de « Atlas Obscura »

  1. J’ai la version anglaise. C’est effectivement un livre pour table à café, mais j’ai bien aimé le fait que le contenu est réel, pas trop enjolivé et pas trop centré sur le monde anglo-saxon.

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