Au Salon du livre de Genève avec le Gahelig

Ceux qui suivent mon activité sur les réseaux sociaux – oui, je sais, c’est le Mal – ont peut-être vu passer l’annonce de ma présence sur le stand du Gahelig, pendant le Salon du livre de Genève. C’était le week-end passé et c’était cool.

Derrière cet acronyme bizarre se cache le Groupement des auteurs helvétiques de littérature de genre. De genre, dans le cas présent, signifie polar, thriller, romance, fantastique, SF et autres. L’association existe officiellement depuis le début de cette année et j’en suis membre.

Dans le cas présent, se former en association nous permet de mutualiser le coût d’un stand au Salon du livre de Genève – de l’ordre de deux mille balles pour quelques mètres carrés. Et donc on s’est retrouvé à une quinzaine d’auteurs à assurer une permanence tournante, entre dédicaces et promotion de l’assoce.

C’est toujours très cool d’être sur un stand avec d’autres auteurs et de pouvoir discuter de nos propres expériences et goûts, les collègues du Gahelig sont vraiment très sympas. En plus, il y avait un stand “Belgique” non loin avec un bar à bières.

Le stand du Gahelig en action: (de gauche à droite) Lionel Truan, Stéphane Gallay et Déborah Perez. Photo: Marilyn Stellini

En fait, c’était la première fois que je me retrouvais derrière un stand d’un salon “littéraire”. Entendons-nous bien: j’ai une certaine habitude des conventions (du genre Orc’idée) et autres salons geeko-ludiques (comme Trolls & Légendes). Mais là, c’est différent.

Il faut dire que, jusqu’à présent, j’abordais mon activité de romancier en dilettante. J’écris des bouquins en mode YOLO et j’en vends parfois à des potes. C’est un peu la première fois que je me retrouve dans la position d’un auteur “sérieux”.

Eh bien on va être clair: je n’étais pas prêt.

Je suis venu avec une poignée de bouquins à moitié mal foutus (je me suis aperçu que Kindle Direct Publishing a un peu fait de la merde). D’une part, j’en ai vendu bien plus que ce à quoi je m’attendais – principalement parce que je m’attendais à n’en vendre aucun (OK, ceux que j’ai vendus, c’était aussi surtout à des gens que je connais, en fait)

D’autre part, j’ai pu comparer avec mes petits camarades, qui avaient pas mal de matos de promo – flyers, marque-pages, voire roll-ups. À la réflexion, j’aurais dû y penser. Je veux dire, c’est un peu ce que je fais quand je suis sur un événement rôliste. Mais surtout, il va falloir que je bosse un peu plus pour avoir des bouquins qui tiennent la route.

Déjà, comme me l’a fait remarquer Axelle, il va falloir penser à une vraie couverture pour ErdorinProgressions, ça va, même si niveau fabrication, c’est très moche. J’ai déjà une idée, faudra voir comment on bricole ça. Je vais aussi réfléchir à quelques visuels annexes pour faire un peu la promo du bazar. Probablement un rebranding de l’ensemble.

Au passage, j’ai curieusement eu l’impression que cette édition du Salon du livre avait été quelque peu désertée par le public. Les chiffres semblent dire le contraire, mais j’ai surtout souvenir d’éditions bien plus blindées de monde.

Bref, l’expérience est à refaire. Comme souvent, ce genre d’événement me donne envie de vraiment essayer d’être un auteur. De romans, donc. Pour le moment, ce n’est pas vraiment ça, mais je vais essayer d’y remédier.

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