Sky Architect: Excavations of the Minds

Double surprise avec Excavations of the Minds, du groupe de rock progressif hollandais Sky Architect: d’une part, un album qui est du prog tout ce qu’il y a de plus standard (par opposition aux mélanges de genres plus ou moins opposés et/ou assumés) et, d’autre part, un rock progressif qui n’est pas une énième tentative de faire plus vintage que du vintage. Ça me change. Un peu.

 

Cathedral: The Guessing Game

Je dois avoir une sorte de don pour attirer les bizarreries du genre de ce Guessing Game de Cathedral. Déjà, ce groupe britannique est une sorte de légende qui, depuis plus de vingt ans, traîne ses guêtres aux limites du métal extrême, du rock progressif et du heavy psychédélique à la Hawkwind. Déjé, on ne peut pas exactement parler de sentiers battus, même si ce ne sont pas les seuls à s’y aventurer.

L’originalité de Cathedral est de mélanger ces différentes influences en une sorte de muesli hétérogène, pas toujours très digeste, mais très surprenant: une plage de pur prog avec du mellotron en pagaille, des violons, suivis d’un gros riff méchant qui mort – écoutez par exemple le particulièrement barré “Funeral of Dreams”, deuxième morceau de l’album.

Je n’ai rien contre les mélanges les plus biscornus, mais dans le cas de The Guessing Game, c’est un peu trop pour être digeste – tant en quantité qu’en variété. Je soupçonne qu’un seul album, au lieu de ce double CD treize titres, aurait été largement suffisant. Il y a là plein de bonnes idées et un réel talent dans l’exécution, mais l’organisation pêche sérieusement: “bordélique” est un assez bon début pour décrire cet album.

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Doctor Who, série 5

Il paraît qu’il y a des gens qui ne connaissent pas encore la génialissime série britannique de science-fiction Doctor Who. Au dernier recensement, ils seraient sept. En fait de série, il faudrait en fait parler d’institution, car si la saison qui vient de s’achever est considérée comme la « série 5 », c’est en fait la trente-et-unième saison (le « série 5 » ne faisant référence qu’à la nouvelle série lancée en 2004).

Ouais, hein?

J’ai déjà dû vous parler de la série sur l’ancien blog, en disant tout le bien que je pense de ces aventures glorieusement foutraques, aux effets spéciaux oscillant entre la pathétique et le décent et qui ne pourrait pas être plus délicieusement british si le héros portait un chapeau melon – ce qui doit bien être le seul couvre-chef avec lequel on ne le voit jamais.

Le héros de la série, un extra-terrestre humanoïde appelé “Le Docteur”, voyage dans l’espace et le temps à bord d’une cabine de police londonienne des années 1960, le TARDIS. Il est souvent accompagné d’un compagnon – ou plutôt d’une compagne, mais ça n’a pas toujours été le cas – et se retrouve régulièrement impliqué dans des aventures improbables et impliquant de sauver la Terre, l’univers ou ce genre de chose.

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Structurer le lupanar

Hier soir, deuxième scénario de la campagne lupanar avec mes joueurs “Tigres Volants canal historique” (et invités): au gré de l’organisation d’une négociation syndicale secrète, les personnages ont pu prendre leurs marques dans le Domaine des trois sources, tout en découvrant certains des petits secrets des pensionnaires.

Comme il s’agit un peu d’une séance de transition, j’avais un peu peur que ce soit trop décousu et que les joueurs s’ennuient. Je pense ne pas être arrivé à empêcher ça à 100%, mais à mon avis subjectif personnel à moi que j’ai, ça s’est plutôt bien passé. Les deux personnages highlanders nous ont offert un splendide numéro de duettistes (avec souvent le Talvarid bleu dans le rôle du clown blanc) et un peu tout le monde a eu son rôle à jouer. Les personnages sont désormais intégrés dans le domaine; mission accomplie.

Côté rédaction, je me félicite a posteriori de l’idée d’utiliser la réunion syndicale comme fil conducteur de la séance: ça a permis de structurer les différents éléments disparates du scénario autour des préparatifs, les uns agissant parfois comme diversion pour d’autres. Par contre, je vois qu’un des aléas que j’avais prévus ne s’intègre pas très bien dans la trame; il faut soit que je l’élimine complètement, soit que je le modifie pour qu’il ait plus d’influence sur le cours des choses.

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Agnost Dei: Tree of Life

Mini-billet pour attirer votre attention sur Tree of Life, un mini-album – en fait, une sorte d’échantillon gratuit, disponible sur le site du groupe (en passant hélas par le fort pénible site de téléchargement Rapidshare) – du groupe russe de métal progressif Agnost Dei. En un peu moins de vingt minutes, le groupe fait là une …

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Porcupine Tree: Atlanta

Ceci n’est pas une chronique musicale comme d’habitude: si je vous parle d’Atlanta, double album en concert du groupe de rock progressif britannique Porcupine Tree, c’est en grande partie pour vous inciter à écouter une bonne œuvre tout en faisant une bonne œuvre.

En effet, Atlanta est disponible en téléchargement sur le site du groupe pour la modique somme de huit livres sterling (en fait, 6.81 sans la TVA) et le groupe reverse ses profits au bénéfice du musicien Mick Karn, membre fondateur du groupe Japan, et de sa famille, tandis que la boutique en ligne Burning Shed, qui vend l’album, versera sa part des bénéfices à l’association anglaise Macmillan Cancer Support.

Du coup, je ne vais pas trop vous parler de l’album – d’autant plus que je n’ai pas fini de l’écouter – sinon pour dire que c’est là un excellent moyen, à ceux qui ne connaissent pas, de découvrir avec Porcupine Tree un des groupes de rock progressif contemporains les plus influents. Porcupine Tree, c’est un peu Pink Floyd shooté au post-rock: un prog teinté de métal avec des morceaux très construits aux ambiances mélancoliques.

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Half-Life 2

Normalement, rien qu’à l’intitulé, j’entends déjà mes amis qui subissent Windows se gausser de ces utilisateurs de Mac qui ont juste dix ans de retard sur les jeux. N’importe quoi. D’abord, Half-Life 2 est sorti il y a six ans, pas dix. Ensuite, nous, on n’a pas eu à attendre les épisodes 1 et 2 qui forment la suite de ce jeu vidéo remarquable, alors poupougne, d’abord!

Il faut aussi préciser que Half-Life pour Mac, c’est l’histoire d’un gros ratage: le premier volet avait été annoncé pour Mac, puis annulé pour des raisons techniques qui en avait fait tiquer plus d’un. Mais bon, c’était le vingtième siècle, de l’eau a coulé sous les ponts et les utilisateurs ont pardonné. Ou sont morts d’autre chose. Et Steam est arrivé sur Mac, tel le Père Noël, avec rien moins que quatre titres majeurs inédits. Dont Half-Life 2, donc.

De façon générale, l’histoire est que des méchants extra-terrestres ont envahi la planète et que le héros, Gordon Freeman, va leur boîter la tête avec un pied de biche et aussi un arsenal un poil plus perfectionné. Half-Life 2 est donc un jeu de tir à la première personne dans univers d’anticipation dystopique constellé d’éléments fantastiques ou de science-fiction – la frontière n’est pas toujours claire et c’est un des traits qui fait l’intérêt de l’univers.

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Mise à jour en cours

[Update, 22 juin, 13:15] Les RSS aussi avaient changé d’URL, ce qui a semé une certaine confusion sur Feedburner. C’est désormais réglé. [Update, 21 juin 13:00] Bon, petite mise à jour: ce ne sera pas bref. Le problème est que j’ai eu l’idée génialement stupide d’activer l’option multi-site de WordPress 3.0. Écho de mon Plan Génial …

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[bleu]: Sincère autopsie de la finesse

Vous voulez de l’OVNI? Du bizarre, du barré, de l’inclassable? Voici donc Sincère autopsie de la finesse, un album du duo franco-suisse [bleu], qui opère quelque part entre le rock progressif, le rock électronique et le math-rock. Il y a du Porcupine Tree dans cet album, et du Sigur Rós également: une musique principalement instrumentale, ambiante, atmosphérique, tissant tantôt des ambiances à la Klaus Schultze. Ou pas. À moins que ce ne soit le contraire.

J’ai découvert cet album au hasard d’une chronique dithyrambique sur Progressive Area et j’ai découvert, dans le même mouvement, que l’intégralité de l’album était disponible gratuitement sur le site MySpace du groupe. Si je ne partage pas entièrement l’enthousiasme du chroniqueur, je dois quand même dire que cette Sincère autopsie de la finesse est un des albums les plus surprenants que j’aie écoutés depuis un moment.

De la très réussie intro au piano de “Temps Temps Temps Temps Temps” à l’épique pièce atmosphérique finale, la très bien nommée “Brumeuse”, [bleu] tient ses promesses. À vrai dire, est-ce encore du rock progressif ou juste tout autre chose? Je n’en sais rien; je ne suis même pas sûr d’aimer tout l’album. “Envoûté” serait sans doute un terme plus juste: la musique de [bleu] a indéniablement un côté hypnotique.

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Les extraordinaires aventures d’Adèle Blanc-Sec

Adèle Blanc-Sec, journaliste parisienne au caractère impétueux, se lance en ce début du XXe siècle dans une quête pour redonner vie à sa jumelle, réduite à l’état de légume après un malencontreux accident de tennis impliquant une aiguille à chapeau. Pour cela, elle se rend en Égypte (alors que son éditeur la croit au Pérou) pour récupérer la momie du médecin personnel de Ramsès II, qu’un scientifique de ses amis pourrait arriver à ramener à la vie.

Oui, je sais, dit comme ça, ça vous pourrit un peu l’histoire du film, mais d’une part je ne raconte pas tout et, en plus, Luc Besson, pour une fois réalisateur et non seulement producteur du film, semble être parti du principe que l’histoire, c’est juste une excuse pour filmer des bêtises. Un peu comme d’habitude avec Luc Besson, quoi. Le résultat, c’est ce que ces Extraordinaires aventures d’Adèle Blanc-Sec est un film spectaculairement foutraque, qui part dans tous les sens, avec un Besson un roue libre.

Par “foutraque”, j’entends, par exemple, qu’il faut un bon quart d’heure pour voir apparaître l’actrice principale – au point qu’on se demande si ce n’est pas le ptérodactyle, dont les exploits occupent ce premier quart d’heure, le héros du film. Et qu’ensuite, la trame se perd régulièrement dans des scènes amusantes, certes, mais accessoires. C’est clairement le gros défaut du film et, paradoxalement, ce qui fait un peu de son charme. Un film américain aurait certainement torché les scènes accessoires en trente secondes et aurait mis à la place des bagarres épiques de dix minutes.

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Triosphere: The Road Less Travelled

Si, comme Cuchulain dans le billet précédent, vous trouvez que le métal moderne est plus fait de bruit et de fureur que de mélodie, ce Road Less Travelled de Triosphere devrait éveiller votre intérêt. Par contre, si vous cherchez de l’originalité à tout crin, vous allez être déçu – à part peut-être le fait que le chanteur est une chanteuse (mais ça ne s’entend presque pas).

From First to Last: Throne to the Wolves

Ça fait un petit moment que Throne to the Wolves, des Américains de From First to Last, tourne dans ma playlist; il est donc temps que je vous en parle, parce que franchement, dans le genre musique de djeunz qui dépote, c’est pas mal du tout. Classé par Wikipédia dans la catégorie “post-hardcore”, la musique de …

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Vanden Plas: The Seraphic Clockwork

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vanden Plas n’est guère pressé pour sortir ses albums: The Seraphic Clockwork arrive quatre ans après Christ 0, qui lui-même succédait à Beyond Daylight après quatre autres années d’attente. Cela dit, vu la qualité des albums de ce groupe de métal progressif allemand, on aurait tort de se plaindre.

Ce d’autant plus que Vanden Plas n’est pas un de ces énièmes clones de Dream Theater qui hantent le genre. D’une part, il a ses racines plus profondément ancrées dans un métal mélodique ou symphonique à la Kamelot et, d’autre part, la voix très reconnaissable d’Andy Kuntz peaufine son identité.

Dans ce Seraphic Clockwork, les deux éléments sont clairement présents pour donner à l’album un caractère immédiatement reconnaissable. Bon, la mauvaise nouvelle, c’est que ça veut dire que Vanden Plas fait du Vanden Plas, mais comme ils sortent un album tous les trois ou quatre ans, c’est moins gênant que pour les groupes-pondeuses qui sortent une galette par an.

Concept album (il me semble d’ailleurs que Vanden Plas ne fait que cela) sur un Chrétien du XVIe siècle qui se retrouve à Jérusalem à l’époque supposée de la mort du Christ, The Seraphic Clockwork remplit son cahier des charges sans faute: on retrouve un thème musical tout au long de l’album, ainsi que des intonations médiévisantes ou orientales, le tout dans contexte général de métal progressif bien travaillé avec des vocaux très présents.

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Pourquoi j’utilise un bloque-pub

Le blog de graphisme Smashing Magazine, dont j’ai déjà moult fois chanté les louanges auparavant, vient de publier un article d’opinion intitulé Why Web Designers Should Not Use Ad-Blockers. Cet article m’interpelle à au moins deux niveaux: en tant que web designer (pas très doué, certes, mais professionnel quand même) et en tant qu’utilisateur de bloque-pub.

Je n’aime pas la pub. Je n’en veux pas sur mon blog, je n’en veux pas dans les sites sur lesquels je navigue, je n’en veux pas non plus dans mes journaux et magazines, ni au ciné, ni à la télé, ni dans la rue. Pourquoi? D’abord, parce que je suis un gros égoïste (mais je me soigne: j’essaye de devenir moins gros). Ensuite, parce que je trouve que la pub est, au mieux, une distraction qui ne fonctionne pas sur moi et, au pire, une agression visuelle et auditive qui me donne des envies homicidaires sur des bataillons de publicitaires.

Le problème majeur, c’est que je me méfie de la pub; pour moi, c’est une façon de dire “notre produit est médiocre et nous préférons investir pour vous laver le cerveau plutôt que de l’améliorer.” Je suppose que c’est un peu caricatural et probablement un peu hypocrite aussi; après tout, je travaille dans la communication – ce qui est une autre façon de dire “publicité” – et j’ai pendant longtemps gagné ma vie grâce à un média (un magazine) qui était financé par la pub.

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De la chair à l’acier

Si j’ai acheté ce recueil de nouvelles De la chair à l’acier, paru aux Éditions Icares à l’instigation de l’éditeur rôliste Forgesonges, c’est en grande partie sur l’insistance fort insistante d’une des auteur(e)s publiés dans l’ouvrage, Natalia « Nathalouchka » Aparicio-Vuille. Je n’en dirai pas plus sur ces malheureuses circonstances pour ne pas me fâcher tout de suite et définitivement avec elle, sinon que la prochaine fois que j’ai l’intention de lui dire « non », je penserai à prendre un batte ou un fusil à pompe.

Le recueil contient les dix nouvelles lauréates du concours « Plumes en herbe » organisé par Forgesonges, sur le thème éponyme. Je précise au passage que « éponyme » est un mot que j’aime beaucoup et qui signifie « du même titre ». Histoire d’être clair. Dix histoires, donc, de qualité pas forcément très égale mais, dans l’ensemble, plutôt plaisantes.

Il y a là du médiéval-fantastique (ou assimilé) pour quatre des nouvelles, trois étant plus clairement orientées science-fiction, une étant une uchronie steampunk avec un traitement façon roman noir, une historique fantastique et une dernière contemporain fantastique. Si certaines souffrent du fameux syndrome du nommage abscons si bien décrit par Boulet, la plupart de ses nouvelles tiennent la route.

Si je devais désigner des préférées, ce serait peut-être « Première ligne », une histoire de mercenaires dans un monde med-fan que j’imagine à la façon des livres de la « Compagnie noire » (que je n’ai pas lu), mais est surprennamment plaisante à lire – même pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas le med-fan. Peut-être parce qu’elle est plus med que fan.

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Quidam: Alone Together

Allez, après la précédente chronique, il est temps de revenir à quelque chose de plus, sinon raisonnable, du moins abordable par le commun des mortels. Cet Alone Together des Polonais de Quidam propose un rock néo-progressif flirtant avec un pop-rock inoffensif, pas franchement décapsulant d’originalité, mais pas désagréable non plus.

Cet album date de 2007, après plus de dix ans d’existence et montre une grande maîtrise et une maturité certaine dans la composition et l’exécution. On remarque notamment la voix de Bartek Kossowicz, dont le timbre serait tout aussi à l’aise avec un orchestre de soul ou pour servir de doublure au Peter Gabriel des récentes années.

Comme mentionné, niveau originalité et folie, ce n’est pas ça. Quidam déroule un rock progressif pour enfants sages, dont le principal défaut est un certain manque d’ambition. C’est bien fait, bien tourné, mais ça manque un peu de souffle – ou est-ce de la retenue? Ça n’empêche pas quelques morceaux particulièrement réussis, comme “There Are There to Remind Us”, notamment son final, ou le pêchu “Of Illusions”.

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Magma: Ëmëhntëhtt-Ré

L’anecdote du jour: j’étais parti pour vous faire la chronique d’un autre album jusqu’au moment où, en vérifiant deux-trois virgules, je me suis aperçu que le vendeur chez qui je l’avais acheté s’était trompé et avait mis un autre album à la place d’un des deux CD. Das lol!

Donc, Ëmëhntëhtt-Ré, de Magma. Vous vous en doutez sans doute rien qu’au titre – et les moins ignares d’entre vous auront également reconnu le nom du groupe –, c’est du lourd! Magma est un de ces dinosaures du progressif, avec quarante ans de carrière derrière eux et une liste d’albums longue comme le bras – sauf que pas tant que ça, vu qu’ils ont fait une pause de vingt ans entre 1984 et 2004.

Magma (et son leader, Christian Vander), c’est surtout l’inventeur de tout un tas de choses, à commencer par un genre spécifique, le Zeuhl, et le langage qui va avec, le kobaïen. Je vous avais prévenus: c’est du lourd (les articles Wikipédia valent leur pesant de concept), et la musique ne fait pas grand-chose pour infirmer ce qualificatif. Elle est définie par les puristes comme un mélange improbable de jazz-rock, de chant choral et de musique classique contemporaine.

De ce point de vue, Ëmëhntëhtt-Ré (gloire à l’inventeur du copier-coller!) est un album typique. Mais seulement de ce point de vue: on a droit à une intro parlée en kobaïen faisant référence à des divinités égyptiennes, puis à des longs morceaux d’une musique complètement décalée et hantée par des chants féminins; plus besoin de LSD, ça part tout seul. Ajoutez à cela que cet album est censé être le troisième (avec Köhntarkösz Anteria (K.A) et Köhntarkösz) d’une trilogie initiée… en 1975.

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