Breaking Orbit “The Time Traveller”, mon album de l’année 2012

Cet article est le numéro 7 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Voilà, c’est dit, c’est fait: The Time Traveller, le premier opus des Australiens de Breaking Orbit, est à mon avis le meilleur album de 2012. Ce n’est pas vraiment faute de concurrence, mais je dois me rendre à l’évidence: c’est un album qui a tourné – et qui tourne encore – sur mes playlists.

Je vais finir par user le fichier MP3. Un indice qui ne trompe pas: il est deuxième de la liste de mes groupes les plus écoutés sur last.fm, depuis que j’ai rejoint le service en août 2009 – et je n’ai l’album que depuis mi-juillet de cette année! En gros, je l’ai plus écouté en moins de six mois que Sonata Arctica en deux ans et demie.

Cela dit, la concurrence fut féroce, surtout en cette fin d’année. C’est pourquoi je vous propose un petit palmarès en forme de clin d’œil aux Gérard:

Le Alias de l’album qui sent tellement fort les seventies que quand tu l’écoutes, tu as envie de manifester contre la guerre du Vietnam est attribué à The Black Chord, l’excellent album de rétro-prog psychédélique signé Astra.

Le Alias du Ultimate Live of Ultimate Destiny pour Hall of Fame Class of 2011 de Umphrey’s McGee, qui aligne tous les superlatifs, tant d’un point de vue technique (167 minutes!) qu’artistique.

Le Alias du groupe qui a dû trouver la pierre philosophale pour réussir une pareille alchimie de métal à Wintersun, plus particulièrement pour Time I et son mélange spectaculaire de métal progressif, symphonique et death.

Le Alias du groupe qui rate le podium d’un cheveu, mais ce n’est pas très grave, il l’avait déjà eu l’année passée pour Naïve, dont le très attendu Illuminatis m’a un poil déçu. C’est con, parce qu’à un poil près…

Le Alias du groupe avec un Gérard dedans à Dead Can Dance, mais c’est juste pour faire la blague (et en fait, c’est Gerrard).

Le Alias de l’album qui sent tellement fort les seventies que… ah, en fait, il date des seventies pour Si on avait besoin d’une cinquième saison, petit monument méconnu de l’époque signé du groupe québécois Harmonium.

Le Alias du rôliste qui s’assume pour T’as pas le niveau, le nouvel album du Naheulband. Si vous ne savez pas de quoi je parle, vous n’avez pas le niveau.

Le Alias de l’album plus mieux bien que la miss météo de Canal+ pour Weather Systems, d’Anathema, qui réussit l’exploit de faire oublier l’abomifreux Hindsight.

Le Alias de l’alliance maudite, façon Frankenstein, mais qui fait plus peur va au To Shatter All Accord de Discipline et son rétro-prog inspiré de King Crimson et de Van der Graaf Generator.

Le Alias de la rentabilisation du copier-coller pour le titre des morceaux à Thy Catafalque, groupe hongrois, pour son album Rengeteg, qui est le nom le plus facilement transcriptible.

Le Alias de l’oxymore stylistique pour Les voyages de l’âme, de Alcest, et son style sombre et brillant à la fois.

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