Brighteye Brison: The Magician Chronicles – Part 1

Force m’est d’avouer que, si je raille régulièrement les groupes de rétro-progressif (comme je les appelle), quand c’est bien fait, c’est vraiment bien. Témoin l’album de Brighteye Brison, intitulé The Magician Chronicles – Part 1.

Le quintet suédois est actif depuis près de dix ans, même si c’est le premier album qui me tombe sous l’oreille, et donne dans un rock progressif aux sonorités très vintage, rappellant Yes, Genesis, Emerson Lake and Palmer ou, plus récemment, leurs compatriotes de The Flower Kings.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne font pas semblant: The Magician Chronicles – Part 1 ne compte que trois morceaux (pour moins de quarante-cinq minutes de musique), mais c’est du lourd, ciselé dans la masse et tout, avec toutes les sonorités de claviers improbables de l’époque.

Techniquement, c’est irréprochable; au niveau originalité, vous l’aurez compris, ce n’est juste pas la peine; ce n’est même plus les sentiers battus, c’est une autoroute majeure. Pourtant, tout vieux blasé que je suis, c’est facile de se laisser prendre au jeu et d’apprécier l’album.

Il y a un petit côté naïf à ce The Magician Chronicles – Part 1, combiné à un savoir-faire certain et un enthousiasme communicatif, qui fait que c’est un album sympathique, qu’on a plaisir à écouter. Après, il faut juste se rappeler qu’on est en 2011 (et, qui plus est, en décembre) et que ce n’est pas une bonne idée d’aller courir tout nu dans l’herbe.

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