Comment être une brute à Dungeon Raid

Or donc, mes petits camarades qui m’ont incité à jouer à Dungeon Raid viennent de s’apercevoir qu’à côté des miens, leurs scores sont minables (je monte à 7 500 points en mode normal, toutes les classes débloquées, guerrier monté au niveau 9, paladin au 10). Donc, à la demande générale colonelle caporale civile – on est antimilitariste primaire ou on ne l’est pas –, voici quelques-uns de mes trucs pour avoir des scores pas totalement pathétiques à ce jeu.

Mon premier conseil, c’est de jouer souvent, longtemps, tout le temps.

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Dungeon Raid

Ça aura pris six mois, mais j’ai découvert mon premier jeu vraiment prise de tête et addictif sur iPhone: Dungeon Raid. J’en blâme toute l’équipe de contacts sur GReader avec lesquels je partage certains article: s’ils n’avaient pas fait la lumière sur ce petit bijou, j’aurais sans doute passé beaucoup moins de temps à aligner crânes et épées. Si vous tenez à votre temps libre, n’installez pas ce jeu sur votre machine!

Que je vous explique: comme son nom l’indique, Dungeon Raid est un jeu dont le thème se rapproche des Rogue-like, mais dont le style est radicalement différent. On peut plus le rapprocher de jeux comme Bejeweled ou, pour les vieux, Tetris: le terrain est un carré de 36 tuiles représentant des crânes (les ennemis), des épées (les attaques), des boucliers (pour reconstituer l’armure), des potions (pour remonter les points de vie) ou des pièces d’or. L’idée est de connecter au moins trois tuiles identiques pour les ramasser, ce qui fait descendre de nouvelles tuiles, avec le détail qu’on peut connecter épées et crânes pour attaquer ces derniers.

Tuer des monstres fait monter l’expérience et, après un certain nombre, monter de niveau, ce qui permet d’augmenter les caractéristiques ou de gagner des pouvoirs spéciaux; ramasser des boucliers permet également de faire monter une barre “Upgrade” qui, une fois pleine, offre une mise à jour de matériel (meilleure arme, meilleure armure, pouvoirs spéciaux); enfin, en ramassant suffisamment de pièces d’or, on accède au magasin, qui permet d’acheter du matériel. Il y a différentes classes et races jouables, débloquables au fur et à mesure du jeu, et les classes elles-même peuvent monter de niveau pour débloquer des capacités supplémentaires.

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Scott Pilgrim vs. the World

Je n’ai pas pu voir le film Scott Pilgrim vs. the World au cinéma. La faute à plein de choses pas vraiment de mon ressort, comme l’incurie des distributeurs – à commencer par Universal, qui a attendu six mois (et la sortie DVD aux USA) avant de distribuer le film en Europe. Et après, l’industrie du cinéma s’étonne du téléchargement illégal. Pour ma part, étant bête, mais discipliné (sûrement plus bête que discipliné d’ailleurs), j’ai acheté le DVD et c’est donc dans le relatif confort de mon chez-moi, avec potes et chats (mais sans pop-corn), que nous avons regardé l’objet.

“L’OVNI” serait plus juste. Car si la bande dessinée Scott Pilgrim est déjà passablement barrée, son passage en film contient plusieurs niveaux supplémentaires de bargeitude. À commencer par le fait qu’il reprenne certains des codes de la BD: les petites vignettes explicatives qui accompagnent les personnages, les onomatopées (façon série télé Batman des années 60) et quelques autres éléments du genre. Ça, plus les codes des jeux vidéos, à commencer par le logo Universal du début, retravaillé façon jeux 8-bit.

J’avais quelques craintes quant à la capacité du film de condenser en deux heures les six volumes de la bande dessinée, mais, à vrai dire, le mode de narration est différent et passe très bien ainsi. Au lieu d’être une chronique qui se déroule sur plusieurs mois, entrecoupée de bagarres homériques, le film est une succession de bagarres homériques se succédant à un rythme accéléré, entrecoupée de saynètes explicatives aux transitions hyperboliques. Mais qu’est-ce qui n’est pas hyperbolique dans ce film, où les protagonistes passent à travers les murs ou explosent en laissant derrière eux une pluie de pièces?

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Goblin War Machine

En fait, la xénophobie, ça peut être rigolo. Témoin le petit jeu en Flash Goblin War Machine. Bien sûr, de même qu’on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, il y a l’art et la manière; Big Block Games a choisi le thème de l’humour décalé pour ce side-scroller où vous contrôlez une improbable machine de guerre gobelin partie écraser les villages humains en ricanant.

Au fur et à mesure que les massacres s’empilent, on peut améliorer sa machine de guerre: plus gros châssis, plus gros canon, meilleurs amortisseurs et plus grosses roues. Certaines manœuvres spéciales permettent de faire monter un multiplicateur du score, le but étant évidemment d’obtenir, en plus des crânes nécessaires à l’amélioration de la machine, un gros score. Évidemment, en face, l’opposition est de plus en plus organisée et retorse, opposant à votre machine de guerre des armes secrètes toujours plus dangereuses.

Déjà, en soi, ce petit mélange et beat’em-all et de Car Wars a un côté hautement distrayant, mais le petit plus, c’est l’humour des textes (en anglais): ne manquez surtout pas, à la fin de chaque tableau, la biographie des monarques absurdes que vous avez écrasés et, surtout, ce qui est arrivé aux survivants (ou absence d’iceux). Mention spéciale aux historiens qui, à la suite de la tragédie, vont enquêter sur les anachronismes ambiants et finiront par faire s’effondrer la réalité, la remplaçant par la version ennuyeuse du Moyen-Âge que l’on connait aujourd’hui.

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Lag!

Fucking Lag!

Si ça ne vous fait pas rire, c’est que vous n’avez jamais joué à un jeu de tir à la première personne en réseau. Ou que vous ne comprenez pas l’anglais. Ou que vous n’avez aucun humour. (Message original via Very Demotivational.)

Half-Life 2

Normalement, rien qu’à l’intitulé, j’entends déjà mes amis qui subissent Windows se gausser de ces utilisateurs de Mac qui ont juste dix ans de retard sur les jeux. N’importe quoi. D’abord, Half-Life 2 est sorti il y a six ans, pas dix. Ensuite, nous, on n’a pas eu à attendre les épisodes 1 et 2 qui forment la suite de ce jeu vidéo remarquable, alors poupougne, d’abord!

Il faut aussi préciser que Half-Life pour Mac, c’est l’histoire d’un gros ratage: le premier volet avait été annoncé pour Mac, puis annulé pour des raisons techniques qui en avait fait tiquer plus d’un. Mais bon, c’était le vingtième siècle, de l’eau a coulé sous les ponts et les utilisateurs ont pardonné. Ou sont morts d’autre chose. Et Steam est arrivé sur Mac, tel le Père Noël, avec rien moins que quatre titres majeurs inédits. Dont Half-Life 2, donc.

De façon générale, l’histoire est que des méchants extra-terrestres ont envahi la planète et que le héros, Gordon Freeman, va leur boîter la tête avec un pied de biche et aussi un arsenal un poil plus perfectionné. Half-Life 2 est donc un jeu de tir à la première personne dans univers d’anticipation dystopique constellé d’éléments fantastiques ou de science-fiction – la frontière n’est pas toujours claire et c’est un des traits qui fait l’intérêt de l’univers.

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Torchlight

Avec l’arrivée de la plateforme Steam pour Mac, ma perte de temps quotidienne a pour nom Torchlight, un jeu vidéo à la Diablo, où on contrôle un personnage en vue objective dans un dédale de souterrains en 3D isométrique.

Quand je dis “à la Diablo“, c’est que le jeu est quasiment un clone de Diablo II, avec quelques idées originales mais, fondamentalement, les mêmes mécanismes: arbres de compétences, équipement avec objets magiques, rares, uniques et “sets” (qui donnent des bonus supplémentaires selon le nombre d’objets d’un même set), plus gemmes et transmutation.

Personnellement, ça ne me gêne pas trop, vu que je suis un fan de Diablo II; avoir un jeu un poil différent sur les mêmes principes est plutôt une bonne nouvelle, surtout que Torchlight a des graphismes pas forcément top-moumoute, mais qui dégagent une ambiance sympathique. Les différents modèles de donjons sont très différents les uns des autres et contribuent également à cette ambiance. De même, le concept graphique donne plus dans le style bédé, ce qui n’est pas plus mal pour ne pas prendre ce jeu plus au sérieux que nécessaire.

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Bioshock

Avant toute chose, je me dois de préciser que je parle ici du premier opus de Bioshock, le jeu vidéo de Feral Interactive de 2K Games. Je sais, ce n’est pas très nouveau, mais comme je ne suis pas du tout console et que Windows, je ne le tolère que sur mon lieu de travail (i.e. parce qu’on me paye), j’ai dû attendre qu’une version Mac sorte.

Bioshock est un jeu de tir à la première personne, un Quake-like, comme on dit vulgairement — même si le moteur graphique utilisé ici est un dérive d’Unreal. Le joueur incarne le seul survivant d’un crash aérien au milieu de l’Atlantique, en 1960, qui se retrouve sur un îlot d’où émerge une étrange structure, l’entrée de la cité sous-marine de Rapture.

Rapture a été fondée quelques années auparavant par Andrew Ryan, un génie visionnaire qui ressemble à un croisement entre Howard Hawks et Ayn Rand. L’homophonie avec cette dernière, au vu des principes qui régissent la ville, n’est sans doute pas fortuite: Rapture a été construite comme une utopie où la science seule règne, sans limite ni garde-fou.

Évidemment, les choses partent d’autant plus rapidement en vrille que, pour construire sa ville, Ryan s’est mis en affaire avec Frank Fontaine, un esprit criminel de grande envergure. Résultat: le personnage arrive dans une cité en pleine guerre civile entre les factions de Ryan et de Fontaine, avec en plus le manque d’entretien qui commence à causer des fuites et des inondations: le rêve Art-Déco qu’est Rapture est devenu un cauchemar “dieselpunk” hanté de créatures rendues difformes par les expériences génétiques auxquels se sont livrés les savants fous du lieu.

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Retour sur Hearts of Iron 3

C’est malin! Écrire l’article précédent sur Hearts of Iron 3 m’a donné envie d’y rejouer. Voilà donc une petite semaine qu’à la tête de l’Allemagne, je ravage l’Europe et le Proche-Orient en chantonnant du Rammstein. Je trouve ça plus rigolo que Wagner. Mais passons.

Dans l’absolu, je ne retire rien de l’essence de mon billet: ce jeu est un monstre de complexité avec une courbe d’apprentissage ressemblant aux falaises de Douvres vues depuis la mer, affublé d’une intelligence artificielle très aléatoire. Par contre, après plus d’heures de jeu et de combats épiques à l’échelle d’un continent, je commence à un peu mieux percevoir les subtilités du bidule.

Dans un premier temps, mon erreur a sans doute été de vouloir jouer avec une puissance mineure, comme l’Argentine. Le débutant a meilleur temps de commencer avec une grande puissance, comme les États-Unis (si on aime attendre et voir) ou l’Allemagne (si on est plus du genre bourrin). J’ai donc choisi l’Allemagne.

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Hearts of Iron 3

Hearts of Iron 3

Mes fidèles lecteurs (les trois qui restent) se souviennent peut-être d’un billet précédent mentionnant mon accès de faiblesse temporaire résultant en l’acquisition et le téléchargement (légal) de la version Mac de Hearts of Iron 3, le jeu de stratégie Deuxième Guerre mondiale.

Je m’attendais, à la suite de cet achat, à passer la fin de l’année le nez sur l’écran, à équilibrer recherche, diplomatie, économie et panzerdivisions dans la planification de ma conquête du monde à la tête du Liberia ou du Honduras.

Mon enthousiasme a quelque peu décru.

Si cette nouvelle version apporte en effet beaucoup de nouveautés, dont une très jolie carte, un système de recherche innovant et des mécanismes réellement sympas – sans même parler d’une stabilité qui, à mon souvenir de parties passées pourries par les plantages à répétition, tient quasiment du miracle – elle n’est hélas pas sans défauts.

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Ci-gît ma productivité: Hearts of Iron 3

Hearts of Iron 3 pour Mac, le jeu de stratégie globale sur la Seconde Guerre mondiale pour microgestionnaire, vient de sortir. Je l’ai téléchargé. J’y joue déjà. Je suis faible. Je ne sais pas trop ce que ça donner au niveau jeu, mais je pronostique un impact brutal au niveau de ma productivité, d’autant plus qu’il …

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Clockwords

Je sens qu’avec ce billet, plein de gens vont encore me détester. Clockwords (j’y joue aussi sur Kongregate) est une de mes dernières découvertes en matière de petit jeu très énervant, du genre à me faire faire des insomnies. Du coup, je me dis qu’il n’y a pas de raison que je ne partage pas avec mes petits amis de l’Internet…

On pourrait décrire Clockwords comme un croisement steampunk entre le Scrabble et Space Invaders: l’idée est de tirer avec un canon à mots sur des araignées mécaniques venues voler des plans à un inventeur génial. Vous, donc. Le principe du canon à mots est assez simple en pratique: taper des mots à toute vitesse en utilisant au maximum les lettres fournies (on peut en utiliser d’autres, mais elles sont beaucoup moins efficaces).

Là où ça se complique, c’est qu’entre deux parties, le joueur peut gérer sa “chaudière à lettres” en y rajoutant des lettres récupérées pendant le combat précédent et transmuter deux lettres de même valeur en une lettre de valeur supérieure. Le défaut est que ce qui définit la valeur d’une lettre est sa fréquence: moins une lettre est usitée, plus elle vaut cher.

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Brütal Legend: le jeu vidéo (vraiment) métal

Je suis tombé un peu par hasard sur un article d’Ars Technica qui parle de Brütal Legend, un jeu vidéo qui va bientôt sortir. Les vieux de la vieille se rappelleront peut-être de Full Throttle, un jeu d’aventure bien décalé où on incarnait un motard; visiblement, Brütal Legend semble être de la même eau – ce qui est un peu normal, vu que c’est du même auteur, Tim Schafer.

Stalin vs. Martians

Vu qu’on approche de la date fatidique, il n’est pas impossible que le jeu vidéo Stalin vs. Martians soit un poisson d’avril très élaboré. En deux mots, c’est un jeu de stratégie en temps réel, à la Command & Conquer, dans lequel la glorieuse armée soviétique, commandée par un Staline disco, s’emploie à repousser les hordes de martiens venus envahir la Mère Patrie.

Le jeu de rôle, City of Heroes (et moi et moi)

Je commence à comprendre les gens qui comparent des jeux massivement multijoueurs (les MMORPG, pour faire simple) à une drogue. J’avais déjà vu l’effet sur certains de mes potes; avec City of Heroes, j’expérimente l’effet en direct. Car oui, passée la période d’essai, j’ai craqué: acheté le jeu et payé un mois de plus.

 

City of Heroes

Je crois que les jeux vidéos en ligne massivement multijoueurs, ce n’est pas pour moi. Je tire cette conclusion de deux jours à tester City of Heroes, le jeu de superhéros dont la version Mac vient de sortir. Fulgan m’ayant passé un code d’essai de dix jours, j’ai plongé.

Je passe sur les enquiquinements techniques, comme un son qui graillonne, vu que je suppose que c’est dû à ma carte son USB externe. C’est gênant, mais pas rédhibitoire. Non, les deux choses qui me gênent le plus sont l’interface et le style de jeu.

L’interface, d’abord. Hormis le fait que j’ai une longue habitude des jeux de combat Quake-like, qui utilisent les mouvements de souris pour orienter le personnage et que là, je suis obligé d’appuyer sur une touche pour pouvoir voir autour de moi, la perspective de devoir jongler avec un million et doute écrans et commandes différents pour pouvoir avoir le bon combo me gave quelque peu.

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Diablo III (ans de foutus)

À moins que vous ayez élu domicile sous un gravillon au fin fond du désert de l’Atlas, vous avez sans doute vu l’annonce de la sortie de Diablo III. J’ai peur. Diablo II a été un jeu sur lequel, en son temps, j’ai passé un temps réellement hallucinant. Un peu comme Hearts of Iron 2, mais pire. …

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