Clockwords

Je sens qu’avec ce billet, plein de gens vont encore me détester. Clockwords (j’y joue aussi sur Kongregate) est une de mes dernières découvertes en matière de petit jeu très énervant, du genre à me faire faire des insomnies. Du coup, je me dis qu’il n’y a pas de raison que je ne partage pas avec mes petits amis de l’Internet…

On pourrait décrire Clockwords comme un croisement steampunk entre le Scrabble et Space Invaders: l’idée est de tirer avec un canon à mots sur des araignées mécaniques venues voler des plans à un inventeur génial. Vous, donc. Le principe du canon à mots est assez simple en pratique: taper des mots à toute vitesse en utilisant au maximum les lettres fournies (on peut en utiliser d’autres, mais elles sont beaucoup moins efficaces).

Là où ça se complique, c’est qu’entre deux parties, le joueur peut gérer sa “chaudière à lettres” en y rajoutant des lettres récupérées pendant le combat précédent et transmuter deux lettres de même valeur en une lettre de valeur supérieure. Le défaut est que ce qui définit la valeur d’une lettre est sa fréquence: moins une lettre est usitée, plus elle vaut cher.

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Premiers pas avec mon nouveau MacBook Pro

Ça y est! Ma nouvelle machine est enfin arrivée: un MacBook Pro 2.8 GHz, avec un demi-tera de disque, 4 GB de RAM et, surtout, un écran mat. Ah, j’en rêvais de ce nouveau portable à écran mat quinze pouces – au point d’envisager passer au 17″ si Apple ne se bougeait pas son arrière-train coté en bourse. Il a bougé, j’ai craqué et maintenant, il est à moIIIIIII!!!one

Excusez-moi: une rechute. Les médicaments commencent à faire effet, mais on n’est jamais complètement à l’abri.

Bref, nouvelle machine. Première constatation: moi qui croyait que mon ancien MacBook pro (la première génération) avait un design impressionnant, j’ai l’impression de voir une console de jeu soviétique, à côté de cette nouvelle machine (je devrais avoir l’habitude: je me suis dit la même chose en passant du G4 titane au MBP). La coque unibody est vraiment impressionnante, ajustée de façon quasi-parfaite; rien ne dépasse (ou peu s’en faut).

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Rions un peu avec Ségolène Royal

Ce n’est pas tous les jours que la politique française peut nous faire franchement rire. Certes, ceux qui comme moi lisent le Canard Enchaîné ou Charlie-Hebdo trouvent dans ces publications de quoi ricaner, mais le gros rire franc est rare. Saluons donc l’initiative de Ségolène Royal, candidate socialiste malheureuse aux dernières élections présidentielles qui, grâce à son nouveau site Internet Désirs d’avenir, nous offre une bonne grosse tranche de poilade.

Archiver Internet

Hier, je suis allé à une conférence du Forum des Archivistes – Genève sur le projet Archives Web Suisse de la Bibliothèque nationale. Le projet consiste à archiver une sélection des quelques 1.4 millions de sites en .ch, en coopération avec les bibliothèques cantonales, et se résume pour le moment à un chiffre assez peu impressionnant d’une centaine de sites archivés.

Know Your Meme

Kudos au Surcap’ pour m’avoir fait découvrir Know Your Meme, une série épisodique de vidéos en anglais traitant de la mémétique et de ses différents courants. Que ce soit les FAIL, les LOLcats, Disaster Girl ou Dramatic Chipmunk – sans parler du légendaire All your base are belong to us, les macro-images n’auront plus aucun …

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Je suis (presque) un programmeur

Logo WordPress

J’aime bien WordPress. C’est mon dernier jouet à la mode (en français dans le texte), non seulement pour ce blog, mais également au bureau, où on est en train de s’atteler à une nouvelle version du site “motorisée” par WordPress.

Une des raisons pour lesquelles j’aime bien WordPress, c’est que quand je travaille avec, j’ai presque l’impression d’être un vrai programmeur. Je rassure tout de suite ceux de mes potes qui, eux, sont de vrais programmeurs: j’ai bien conscience de ne pas en être un, mais c’est un peu comme du jeu de rôle. Je ne suis pas programmeur, mais j’en joue un dans Vraie Vie RPG.

WordPress a ceci de particulier d’être un CMS (un système de gestion de contenu en bon français) qui est prévu pour des branlos dans mon genre qui veulent faire un blog et bricoler un peu sous le capot sans avoir besoin d’avoir un doctorat en choses absconses. Il a une documentation bien foutue et, surtout, une grosse base d’utilisateurs qui ont déjà eu les mêmes idées idiotes que vous et, le cas échéant, les ont déjà réglées avec un module facile à installer ou deux lignes de code.

Dans le cas présent, je suis en train de m’amuser avec un projet bien prise de tête: le transfert de quelques 3 500 communiqués de presse sous la forme d’autant de pages HTML pur, dur et bête vers WordPress. Comme je me voyais mal me taper 3 500 copier-coller, j’ai pris une approche un peu en biais qui a l’air de donner, lentement mais sûrement, des résultats satisfaisants.

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J'aime Word

Si ce titre en forme de déclaration d’amour envers un produit Microsoft surprend ceux qui voient en moi un FBDM indécrottable d’Apple et, par conséquent, un antimicrosoftien primaire, c’est qu’ils me connaissent mal. Non que je ne sois pas un FBDM d’Apple, mais qu’en tant qu’utilisateur au quotidien de produits Microsoft, je ne suis au mieux qu’un antimicrosoftien secondaire (voire tertiaire, vu que je bosse dans un bureau).

Oui, j’aime Word et je n’ai pas peur de le dire, en ce jour où un juge texan a interdit la vente de ce logiciel sur le territoire américain pour de sombres histoires de brevets. Certains y verront un exemple de justice poétique, mais passons. Word est un produit qui fait ce qu’on lui demande: du traitement de texte avec des styles. C’est un format suffisamment ancien et bien documenté pour être reconnu par la plupart des programmes que j’utilise. Malgré un embonpoint certain et une tendance à faire des choses ignobles avec le HTML, c’est un de mes programmes favoris.

Cela dit, au vu des autres produits de cette même compagnie que j’utilise, Word apparaît comme une exception. J’utilise Windows au bureau; c’est un OS qui a l’élégance d’une yaourtière soviétique et qui, dans un environnement solidement contrôlé, ne plante qu’une fois par mois en moyenne (à comparer avec Mac OS X, qui plante une fois par an quand je tape dessus avec l’équivalent logiciel d’une planche à clou rouillé). C’est supportable.

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Antilicense

Digital Research CP/M 2.2 EULA

Vous êtes fatigué de lire à longueur de temps ces soi-disants “accords”, “licenses”, “EULA” et autres textes pseudo-légaux qui disent en gros qu’en lisant le texte, vous acceptez tacitement de subir des actes que la morale réprouve et abandonner votre premier né à l’auteur de la license (probablement un avocat américain, ce qui explique beaucoup de choses)?

La viande, c’est la force (Boulet: Notes 3)

Ça fait depuis ce matin que je me creuse le ciboulot pour arriver à trouver les superlatifs susceptibles de décrire adéquatement le pur génie contenu dans ce troisième volume des Notes de Boulet, sobrement intitulé “La viande, c’est la force“. J’ai beau conjurer mon imagination, d’ordinaire débordante quand il s’agit d’écrire des bêtises, ainsi que mes nombreux catalogues d’hyperboles geekesques, je sens qu’il est temps de déclarer forfait.

Il est des champs de bataille qu’il faut savoir quitter la tête haute. Je crois que l’on doit proclamer que le sieur Boulet (Gilles Roussel pour l’état civil) est une forme d’avatar créatif transcendant les genres bédéistiques, à la fois dieu des arts et humain dans ses passions. Une quintessence, le mot est lâché.

Ahem.

Il faudrait que j’arrête la bière de corps de garde après 22 heures, moi…

Mais bon, j’avais promis une critique dithyrambique, c’est chose faite. Maintenant, pour aller un peu plus profondément dans les détails, ce troisième volume continue la formule des deux précédents et que l’on pourrait résumer par “la version en arbres morts du blog”. Cela ne va peut-être pas aider ceux qui ne lisent pas son blog (et qui devraient être honnis jusqu’à l’antépénultième génération de leur lignée, au moins).

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Blogrôle

D’une discussion récente sur Antonio Bay, un forum d’auteurs de jeu de rôle pédants, est née l’idée de faire un blogroll pour rôliste – idée que j’ai immédiatement baptisée “Blogrôle“, histoire d’essayer d’y laisser ma marque sous la forme d’un calembour vaseux. François 6PO, lui aussi rôliste et notamment auteur du webcomic Super Mal Cadré …

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Tous les chemins mènent ici

Décidément, les jours qui passent et l’analyse de mes logs semblent prouver que l’optimisation des moteurs de recherche est une pratique qui tient plus de l’art que de la science – et sans doute plus de l’art divinatoire, voire de la magie noire. Témoin cette nouvelle fournée de termes de recherche plus ou moins absurdes …

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