La route africaine pour les rôlistes

Route Ethiopie
Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Éthiopie 2010

Sans vouloir faire dans l’ethnologie de bazar ou du racisme néo-colonialiste primaire, l’Afrique, c’est quand même un peu une autre planète. Surtout les routes éthiopiennes – encore que ce que j’ai vu de l’Égypte et de la Tanzanie m’incite à penser que c’est pas mal généralisé.

Le lupanar nouveau est arrivé!

Bon, ce n’est pas tout à fait exact, mais, ces derniers jours, j’ai passé pas mal de temps à étoffer et modifier la campagne lupanar pour en faire quelque chose de plus immédiatement utilisable par quelqu’un qui ne soit pas dans ma tête. Soyons honnête: ce qui existait jusqu’à présent tenait beaucoup du synopsis, voire de la déclaration d’intention; maintenant, on a quelque chose qui commence réellement à ressembler à une campagne.

Les modifications tiennent surtout en un point: la réduction des PNJ. Rien que les pensionnaires du lupanar, ça représentait près de douze personnes; en suivant l’avis de Thias, j’ai combiné certains de ces personnages pour arriver à neuf protagonistes, donc cinq ou six principaux, ce qui est tout de même plus gérable.

Je me suis aussi employé à faire un peu de ménage dans les différentes et multiples têtes à claques et autres antagonistes potentiels qui parsèment les épisodes. L’idée d’avoir pour les PJ des adversaires récurrents – surtout si ces adversaires peuvent devenir, au fil du temps, des alliés ou même des partenaires (dans tous les sens du terme) permet d’entretenir une certaine continuité et d’avoir un aspect encore plus social.

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Conventions: fin de saison

Plus que deux! Encore deux conventions avant la fin de l’année: la 5e Fantastique.Convention qui se tiendra les 27 et 28 novembre à Court-Saint-Étienne, près de Louvain, en Belgique et le premier Salon POP’up de la pop-culture indépendante, à Paris, le 11 décembre. C’est pas que c’est une corvée, mais ça commence à faire beaucoup de …

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Gare aux Dragons 2010

Ce week-end, je me suis embarqué pour Bordeaux et la convention Gare aux Dragons organisée par le club Dragons, Trésors et Contes et tant pis pour mon bilan carbone ! Il faut dire que Bordeaux doit être un des coins où il y a le plus de joueurs de Tigres Volants et pas mal de gens que je connais depuis un moment, des forums et d’ailleurs. J’y suis bien reçu.

Bon, la logistique fut un peu complexe : déjà, après mon expérience aéronautique d’il y a deux ans, j’avais plutôt choisi le train. Ce qui a un défaut : si, dans l’absolu, la distance à vol d’oiseau entre Genève et Bordeaux est de l’ordre de 600 km, la métrique SNCF – qui implique que tout passe Paris – résulte plutôt en un voyage de 1 200 bornes. Soit sept heures de train et une heure de transit parisien pour changer de gare – ceci sans compter les retards (note pour plus tard : Gare Montparnasse – Gare de Lyon en quinze minutes, c’est possible).

Il y a eu aussi le logement sur place. L’hospitalité bordelaise étant ce qu’elle est, j’ai pu loger chez l’habitant, mais ça ne s’est pas fait de façon simple et j’ai eu à sillonner le pavé – littéralement – avec l’armoire normande à roulette qui me sert de valise pendant un bon bout de temps avant de trouver un lit où m’effondrer. Par courtoisie, je passerai sous silence les interruptions de sommeil à trois heures du matin pour cause de copain bourré…

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La citation Tigres Volants du jour

Elle nous vient de President Evil, commentateur sur Derrière le paravent, un blog que décidément j’aime beaucoup parce qu’il parle de Tigres Volants. Pas seulement, mais surtout. Bref: Donc j’affirme que l’univers [Tigres Volants] est bien plus sérieux que les univers de SF sérieux, tout simplement puisque plus semblable à notre société! Et je dois dire …

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La Horde de Barbarie 2010, partie en petit comité

Deuxième week-end de convention de suite: après Sion, me voici au Grand-Lancy pour la neuvième édition de la Horde de Barbarie. Du coup, c’est un peu plus proche de chez moi, genre une demi-heure à pied. Là encore, ce n’est pas exactement le gros raout qui remplit des palais des congrès, mais plutôt une conv’ de club de format très honorable, avec une vingtaine de tables dans une salle communale.

Par rapport au précédent opus, changement d’horaire: on passe de la saison des conventions du printemps à celle d’automne. On passe également d’une grosse salle pleine à craquer et fort bruyante à deux salles, dont une réservée aux rôlistes et plus calme (à part les hurlements de Cuchulainn et ses joueurs).

Par contre, ce qui ne change pas, c’est que je me retrouve à faire une partie avec deux joueurs.

C’est marrant, parce qu’à peu près à chaque fois que je joue “L’héritage”, je me retrouve avec une conclusion originale. Bon, il faut aussi dire que, quand on a deux joueurs, ça implique un choix limité dans les compétences et, du coup, des combinaisons variables par rapport à mes prétirés. À Sion, les personnages étaient un baroudeur et un informaticien, cette fois-ci un animal social et un gosse des rues; forcément, ça change la donne.

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Importance critique

Hier soir, je suis tombé sur un article du blog Some Space to Think, écrit par un auteur de jeu américain du nom de Rob Donoghue, intitulé The Critical Audience. Cet article m’a interpelé à cause d’une citation dans le troisième paragraphe, que je vous traduis à la louche:

(…) J’ai récemment été bombardé par des exemples de la manière catastrophique par laquelle notre hobby gère les critiques argumentées, mais négatives. Cela me frustre particulièrement, parce qu’une critique argumentée venant d’un client mécontent est quelque chose qui a beaucoup de valeur à mes yeux. C’est vraiment malheureux que la seule chose qui ressortent de telles critiques soit  un tabassage en règle sur Internet.

Ça vous rappelle quelque chose? Moi aussi. Mais l’intérêt de l’article n’est pas là. Enfin, pas seulement.

C’est la question suivante qui est beaucoup plus intéressante: la critique est-elle écrite pour l’artiste ou pour son public? Avec une première conclusion: si ça n’est pas immédiatement clair, c’est une porte ouverte à une mésentente majeure et, dans la plupart des cas, au désastre. Bien évidemment, les choses ne sont jamais simples et je vous invite à lire le reste de l’article de Rob, que vous soyez artiste, critique ou même simplement fan de base. Je suis plutôt d’accord avec son analyse du phénomène.

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DivinaSion 2010: de la gestion des joueurs boulets

En ce moment, j’attends mon train pour rentrer sur Genève après la convention DivinaSion 2010 qui, comme son nom l’indique, avait lieu ce week-end à Sion, Valais, Suisse. Sion, c’est loin (1 h 30 de train), mais on y mange bien: taurillon grillé avec patates, sans parler de la bière maison et des cocktails.

Je dois avouer que, par contre, j’avais totalement zappé le thème “Western”, mais force est de constater qu’une fois arrivé, la déco ne laissait que peu de doutes; les conventions valaisannes, quand elles décorent, elles ne font pas semblant! De toute façon, j’avais prévu de faire une resucée de “L’héritage”, scénario d’intro de la campagne lupanar.

J’ai eu droit, à mon arrivée, à des regards lourds et des sous-entendus qui ne l’étaient pas moins: j’avais hérité à ma table de deux joueurs (les seuls inscrits, d’ailleurs) unanimement reconnus dans le coin comme des boulets de première force. Et ben vous savez quoi? Ça s’est plutôt bien passé.

C’est peut-être une question d’expérience: en vingt-cinq ans de jeu en convention, j’en ai vu passer, des cas sociaux! J’ai joué avec des yo à casquettes en banlieue parisienne, des bourrins (qu’à l’époque on surnommait “phacochères”) de classe internationale, des cyclothymiques, des potiches et même des non-rôlistes. Du coup, il faut plus qu’une mauvaise réputation, même venant de Valaisans, pour me faire peur.

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Le lupanar à l’école

Hier soir, la fine équipe habituelle s’est retrouvée pour jouer la suite de la campagne lupanar. Après la destruction de leur domaine, les personnages s’embarquent à la recherche du trésor caché par leur mentor. Évidemment, ce dernier étant atalen, il n’a pas pu s’empêcher d’en faire une énigme. La première partie de cette énigme, “là où tout a commencé”, est également un jeu de mot sur “source” et emmène les personnages à Huir, “ville-sainte” sur Trian également surnommée “la Grande source”.

C’est à Huir que le mentor en question a fait ses classes de telandil et les personnages le soupçonnent d’avoir caché la première partie de l’énigme dans son ancienne école. Sauf qu’il l’a officiellement quittée bien avant de devenir président, avant même la guerre qui a ravagé la planète pendant plus de quatre-vingts ans. Il leur faut donc essayer de s’întroduire dans le domaine en question – qui est de nouveau une école de telandil en activité.

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Tigres Volants: Premier Contact

Ces temps-ci, nous nous sommes (re)lancés dans le visionnage de Star Trek: Enterprise. Ça va faire hurler les puristes (surtout les grands rouquins chablaisiens), mais j’aime bien cette série, qui montre le côté épineux des relations entre les Terriens et les Vulcains et les débuts de l’exploration spatiale avec un vaisseau qui tient beaucoup du bricolage suspect; bon, ça reste du Star Trek, avec le côté “science-fiction pour enfants sages”.

Cela dit, ça m’a permis de faire remonter à la surface de mon cerveau de flemmard une idée que j’avais eue il y a quelques temps déjà. Je ne sais pas encore comment je vais la traiter — simple scénario, mini-campagne ou part d’une plus grande campagne, voire nouvelle ou scénario de bédé — mais l’idée est de jouer les premiers contacts officieusement officiels entre Terriens et nations stellaires, avant le premier contact officiel du Prometheus en 2101.

Avis aux joueurs potentiels: ça va spolier méchant!

Déjà, le décor est la station stellaire Thirteen Stars, alors encore en construction; rien qu’avec cette station, son fonctionnement opaque et ses secrets, il y a déjà de la matière.

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Conan le Barbare niveau zéro

Dans “Conan”, il y a “con”. Je sais que cela va paraître au mieux hérétique et plus probablement trollesque à un certain nombre de mes lecteurs, mais, trois jours après, je suis encore un peu énervé. Car, ce lundi, j’ai comblé une lacune culturelle et regardé Conan le Barbare.

Ce n’était pas une bonne idée. Au moins ça me permet d’en dire du mal en toute connaissance de cause.

Car, avec d’autres bouses (du genre Matrix), Conan le Barbare fait partie du panthéon cinématographique des rôlistes. Si cela ne me mystifie pas tant que ça, ça me déprime quand même un peu. Ça explique aussi beaucoup de choses sur le fétichisme suspect du rôliste lambda envers les grosses brutes qui cognent en général, les barbares en particulier et, plus généralement, le med-fan.

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Metäl Legends

Metäl Legends

Il semble que mon mème-fu soit puissant, car j’ai appris aujourd’hui que Selpoivre et Sedna, deux piliers du blog Studio Gobz’ink, avaient piqué récupéré mon idée de jeu de rôle métal à la Brütal Legend sans même l’avoir lue et lancé un projet Metäl Legends, basé sur le système de jeu Barbarians of Lemuria.

 

Le Marathon des Gnomes

Hier soir, je suis allé faire un saut au Marathon des Gnomes, une mini-convention organisé par le club genevois des Gnomes ludiques (“gnolus” pour les intimes). Le Marathon des Gnomes, c’est quarante heures de jeu non-stop dans les locaux du club, non loin du Musée d’histoire naturelle, ouvert à tous: jeu de plateau, wargame, jeu de rôle. Un évènement qui mériterait plus de visibilité et peut-être aussi un espace plus convivial.

C’est pour moi l’occasion de retrouver des gens avec lesquels j’ai joué il y a longtemps (du genre à se souvenir de Tigres Volants avant la première édition) et que je ne vois plus que rarement. À l’occasion, ça me permet de faire quelques parties de jeux de plateau sympas.

Cette année, j’ai enfin pu y faire une partie de Tigres Volants; je m’améliore: l’année passée, je n’avais pas trouvé de joueurs et, celle d’avant, j’avais carrément raté l’horaire et m’étais pointé, la bouche enfarinée, après la fermeture. J’ai donc joué le désormais habituel scénario de “L’héritage”, celui qui est en quelque sorte l’intro de la campagne lupanar.

Quand on est déhemme en convention, c’est toujours un peu la loterie: on ne sait jamais sur quel genre de joueurs on va tomber. Je devrais presque dire “sur quel genre de cas social on va tomber”, mais comme on parle de rôlistes, c’est un peu redondant. Du coup, j’ai eu droit à une belle brochette d’excités, le genre de jeunes joueurs qui considèrent que l’intégralité du scénario n’est qu’un immense punching-ball défoulatoire pour trop-plein d’hormones juvéniles.

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Sauvons les rôlistes!

Allez, une deuxième petite connerie aujourd’hui, pour ceux qui n’ont pas compris la blague précédente. Bon, OK, elle date d’un peu moins d’un mois, ce qui signifie qu’à l’échelle d’Internet, elle aurait aussi bien pu être peinte sur les murs de Lascaux, mais, n’étant pas un grand fan de Naheulbeuk, ce n’est qu’assez récemment que …

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Un lupanar en état de siège

Or donc, hier, on a joué le quatrième épisode de la campagne lupanar, qui est censé être la charnière de la campagne. Sans trop spolier, c’est le moment où les personnages comprennent que, non seulement il y a quelque chose de beaucoup plus gros derrière toute cette histoire de lupanar, mais qu’ils sont en première ligne. Évidemment, tout commence par l’arrivée d’invités au Domaine, avec des desiderata quelque peu contradictoires.

D’un certain côté, le déroulement de la partie a été sans surprise, avec les deux Highlanders (le vrai et le faux; reste à savoir lequel est lequel) à la manœuvre et beaucoup de bons mots et de franche rigolade, mais malgré tout un final tragique et, pour le groupe, un nouveau départ. Tout s’est déroulé à peu près comme je l’avais prévu, à quelques virgules près, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que ça manquait de quelque chose. Quoi exactement, je ne saurais le dire. Ce qui est embêtant.

En fait, je commence à soupçonner que le point faible, c’est le nombre de PNJ à gérer qui, par moment, est proprement astronomique. Je ne sais pas si c’est un défaut de la campagne elle-même ou de moi en tant que déhemme, mais entre les pensionnaires, les visiteurs et les éléments de décor (dirigeants locaux et autres), c’est parfois très difficile à suivre. Surtout quand, comme on me l’a déjà fait remarquer, certains des PNJ ont des noms très similaires.

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