Autre manifestation que de nombreux de mes amis et contacts m’avaient vendue comme géniale avec beaucoup d’enthousiaste, Geekopolis 2014 a été l’occasion pour madame et moi de se faire une convention avec un intérêt pour nous deux, en remplacement d’une Japan Expo divorcée de la Comic-Con cette année.
La question de la criminalité sur Internet a toujours été un sujet sensible et j’ai un peu été surpris de voir Cory Doctorow lui-même recommander, sur BoingBoing, l’ouvrage de Nate Anderson, The Internet Police.
Avec Fiddlehead, sixième titre de la série steampunk “Clockwork Century”, Cherie Priest conclut son arc narratif commencé avec Boneshaker. Et je dois avouer qu’elle le fait avec un certain panache: par une histoire qui implique une course contre l’apocalypse et un casting de rêve.
Je ne suis pas exactement ce que l’on pourrait appeler un fan des bouquins de guerre. Pourtant, si je vous parle de La Petite Guerre, signée Crixos, vous vous doutez bien que ce n’est pas de l’ouvrage banal, à base d’héroïsme viril, qui sent la sueur et la cordite. Bon, soyons honnête: y’en a aussi.
Neil Jomunsi est un peu fou, je crois. Preuve en est son Projet Bradbury, pari d’écriture qui consiste a écrire chaque semaine, pendant un an, une nouvelle et la publier au format numérique. J’aime bien les projets un peu dingues de ce genre et j’aime bien Neil Jomunsi, donc j’ai souscrit.
En cette année anniversaire, la lecture d’un ouvrage sur l’histoire de Donjons & Dragons s’imposait: c’est chose faite avec Of Dice and Men, du journaliste américain David Ewalt, qui prouve une fois de plus que le jeu de rôles mène à tout (y compris à travailler pour Forbes), même sans avoir forcément à en sortir.
Pour un jeune officier frais émoulu de l’Académie spatiale comme Andy Dahl, recevoir un poste à bord de l’Intrepid, vaisseau-amiral de l’Union universelle des planètes, est un rêve. Sauf qu’il s’agit d’un poste où le risque de mourir de façon spectaculaire est remarquablement élevé. Bienvenue dans le monde de Redshirts, roman de science-fiction signé John Scalzi!
*_Le T’Sank_*, premier tome du “Cycle d’Alamänder” signé Alexis Flamand, m’a chaudement été recommandé par un mien ami du nom de Dimitri Pawlowski (on se croise genre deux fois l’an, en conventions). Le fait qu’il travaille aux Éditions de l’Homme Sans Nom, qui publie ledit cycle, n’est sans doute pas un hasard total.
Si je devais résumer Overclocked, recueil de nouvelles de science-fiction signé Cory Doctorow, je dirais qu’il y a du bon et du moins bon. Comme souvent avec cet auteur, en fait. Disons plus simplement qu’aucune des six nouvelles ne m’a laissé une impression impérissable – à part peut-être “When Sysadmins Ruled The Earth”, qui m’a causé un bout d’insomnie, mais seulement parce qu’il y atomise Genève et tue des chats.
Normal n’est plus la norme, la masse n’est plus si massive: tels sont les deux points saillants de We Are All Weird, court manifeste signé Seth Godin, qui observe notre société contemporaine (le livre est paru en 2011) sous l’angle du normal et du bizarre.
This Is How You Die est le second tome de Machine of Death, l’anthologie sur les machines qui prédisent la façon dont les gens vont mourir. Et si le premier était sympathique par ses prémisses et servait à poser l’ambiance, celui-ci se lance plein pot dans le délire.
Deuxième court roman de Roland C. Wagner, Le Serpent d’Angoisse est très différent de Cette crédille qui nous ronge, que j’avais précédemment chroniqué ici. En lieu et place d’une sorte de planet-opera un peu déglingué aux allures de campagne québecoise, on a ici une histoire aux relents de cyberpunk dans des États-Unis puritains et ségrégationnistes au bord de la guerre civile.
Je n’aurais sans doute jamais acheté ce Petit manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche, signé Bruno Gaccio, si son camarade de parti Frédric Toutain (du blog Un jour une idée) n’en avait pas fait récemment l’article.
Ariel Blum est un créateur de jeux vidéos. Entendez par là qu’il travaille pour une firme brésilienne qui publie un jeu à base de poneys et de princesses pour un public de petites filles. Entendez par là qu’il déteste son boulot. C’est alors que les extra-terrestres débarquent et que commence Constellation Games, roman déjanté de Leonard Richardson.
Je ne voudrais pas faire mon Vieukon, mais de mon temps, les Français – les Gilles Thomas/Julia Verlanger, P.J. Herault et autres G. Morris – savaient y faire en matière de post-apo. Le genre est un peu tombé de mode avec la fin de la Guerre froide, mais Les étoiles s’en balancent, de Laurent Whale, renoue avec cette tradition de fort belle manière.
Dans la série des suites casse-gueule, Homeland, de Cory Doctorow, est la suite de l’excellent Little Brother, un roman jeune adulte dans une Amérique contemporaine douloureusement similaire à notre époque, mais où un attentat terroriste a précipité la ville de San Francisco dans un état de surveillance presque totale.
Quatrième tome en date de la série steampunk “Clockwork Century” de Cherie Priest (le dernier, Fiddlehead, vient de sortir), The Inexplicables nous ramène sur les lieux du premier roman, Boneshaker: Seattle, sa cité emmurée, son gaz mortel et ses zombies.
Dans un futur très proche, un savant disparaît, les plans d’une machine bizarre apparaissent sur Internet et, soudainement, une grande partie de l’humanité s’élance à la découverte de Terres parallèles, vierges ou peu s’en faut. Tel est le point de départ de The Long Earth, écrit par Stephen Baxter et Terry Pratchett.
Je ne peux pas vraiment dire que je m’attendais à du rire et à de la bonne humeur en attaquant Pump Six and other stories, un recueil de nouvelles de Paolo Bacigalupi (auteur de The Windup Girl) glané dans le Humble Bundle. C’est heureux, parce que j’aurais été affreusement déçu et sérieusement déprimé – au lieu d’être juste déprimé.
C’est un bref article de “Oncle” Bernard Maris, dans Charlie-hebdo, qui m’a venu ce petit opuscule signé Éric Hazan et Kamo: Premières mesures révolutionnaires. Je suppose que ce n’est pas un hasard s’il a été publié par le même éditeur – La Fabrique – que L’insurrection qui vient: on sent comme une affinité de points de vue…
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