Japan Expo Sud 2011

Et allez, encore un week-end au milieu des otakus, des cosplayers et autres fans de trucs plus ou moins japonais et autre geekeries assimilées: Isa et moi sommes allé à Marseille ce week-end pour la Japan Expo Sud. Je dois avouer une certaine lassitude après ces deux jours, lassitude qui m’est pas entièrement due aux choix télévisuels d’Isa – même si je connais peu de choses plus dangereux pour ma santé mentale que ma chère et tendre armée d’une télécommande.

Le vrai problème, c’est qu’un évènement comme la Japan Expo est prévu pour les fans absolus ou le grand public qui n’y connaît pas grand-chose, mais pour des semi-intéressés comme moi, c’est d’un intérêt beaucoup plus limité. À peu près les trois-quarts de l’intérêt de ce salon, c’est les costumes, les gadgets, les bouquins et DVD en eux-mêmes et les dédicaces – et à part les bouquins et les DVD, que j’achète en général ailleurs, ça ne coïncide pas avec mes intérêts (pour rester poli).

Bon, tout n’est pas complètement perdu: j’ai quand même pu voir quelques extraits de séries potentiellement intéressantes, comme Jellyfish Princess ou Durarara, et assister à deux mini-concerts pas complètement inintéressants: Keisho Ohno, qui fait une sorte de rock avec des instruments traditionnels japonais et Yume Duo, un pianiste et un violoniste plutôt doués qui jouent des génériques de dessins animés, de films ou des musiques de jeux vidéos. Mais disons que j’ai surtout passé beaucoup de temps à lire du San-Antonio ou à faire le drapeau derrière Isa en mode shopping aggravé.

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La soucoupe volante NUCLÉAIRE! de l’US Air Force

La soucoupe volante NUCLÉAIRE! de l’US Air Force

Hydrofloor: la piscine atalen

Hydrofloor: la piscine atalen

L’intercepteur orbital soviétique “Uragan”

L’intercepteur orbital soviétique “Uragan”

En direct de ma tête au Danemark

Décor: quelque part entre l’aéroport et le centre-vile d’Århus, au Danemark. Une lande vallonnée, à l’herbe jaunie par le froid, constellée de hameaux et de quelques plaques de neiges et étangs gelés ça et là. Au loin, des éoliennes et un soleil d’hiver qui, en cette fin d’après-midi, est déjà bas dans le ciel et peine …

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L’année de la légèreté

En général, quand on me demande si j’ai des résolutions de nouvelle année, je réponds « 1920 par 1200 ». Cette année est un peu différente: j’ai décidé de mettre plus en pratique quelque chose que je tente déjà de pratiquer depuis quelques mois avec plus ou moins de bonheur, à savoir une plus grande légèreté de mon empreinte environnementale.

Salon POP’Up 2010

Salon POP'up 2010

Pour ceux qui ont lu la note-express d’hier, Isa et moi avions pris l’excuse du Salon POP’up pour ce petit week-end à Paris – qui aurait pu être en amoureux si on avait eu cinq minutes à nous. En même temps, ce n’était pas non plus le but. Bref, le salon en question. Si j’ai bien compris l’idée, il s’agissait d’un salon de la pop-culture indépendante: musique, mode, illustration, jeux, etc. Une manière moins élégante – mais suffisamment juste pour que la comm’ du salon la reprenne – d’en parler est “un Marché de Noël pour les geeks”.

Les Éthiopiens ont tout inventé

Cet article est le numéro 4 d'une série de 4 intitulée Éthiopie 2010

On savait déjà qu’à peu de choses près, l’Éthiopie est considérée comme le berceau de l’humanité, puisque c’est dans ce pays qu’on a retrouvé certains des plus anciens fossiles d’hominidés. Hier, lors de la soirée culturelle dans le restaurant Yod Abyssinia d’Addis Abeba, je me suis aperçu de deux choses. D’une part, que la musique …

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La réalité du terrain, elle mord

Quand on est un p’tit blanc qui passe son temps le cul derrière un bureau d’une organisation internationale, on ne se rend pas bien compte ce que signifie le travail de terrain. Oh, bien sûr, on voit passer les rapports et les photos – et, dans mon cas, on les met en page – mais c’est un peu tout.

Hier, notre petit groupe de communicants et assimilés est allé faire un tour sur le terrain (lien vers Google Maps). Alors bon, pour la plupart d’entre eux, qui travaillent déjà sur d’autres projets de terrain ailleurs dans l’est africain, c’est un peu la routine ; pas pour moi.

Je vous passerai toute la partie choc culturel – et choc tout court, quand on se tape sept kilomètres d’une piste qui, par moment, ressemble plus à des escaliers qu’à une route. Il y a par ailleurs quelque chose d’assez frustrant de se taper six heures de voyage pour trois heure de présence sur place.

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La route africaine pour les rôlistes

Route Ethiopie
Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Éthiopie 2010

Sans vouloir faire dans l’ethnologie de bazar ou du racisme néo-colonialiste primaire, l’Afrique, c’est quand même un peu une autre planète. Surtout les routes éthiopiennes – encore que ce que j’ai vu de l’Égypte et de la Tanzanie m’incite à penser que c’est pas mal généralisé.

Le voyage infernal

Je dirais bien qu’après ce voyage Genève–Awassa, j’en ai soupé pour l’année des grandes expéditions, mais vu que j’ai encore une virée de prévue en Belgique à la fin du mois, plus une petite balade à Paris en décembre, ce ne serait pas très crédible. Encore moins que d’habitude, s’entend.

Pourtant, dans le genre tordu, j’ai fait fort : départ hier, dimanche, à midi trente de la maison, quatre heures de vol pour Le Caire, quatre heure d’attente au Caire, quatre heures de vol pour Addis Abeba, arrivée à quatre heures du matin, quatre heures de sommeil théorique (en pratique, une heure et demie de coma), suivi par un petit coucou aux collègues avant de repartir pour quatre heures de route direction Assawa.

La belle histoire de quatre n’est pas finie, puisqu’on a eu droit à la bagatelle de quatre crevaisons en route, toutes au même pneu. Total : six heures de tape-cul, passée pour la plupart dans un état semi-comateux fort pitoyable. La bonne nouvelle, c’est que l’hôtel a l’air confortable et a un semblant de connexion Internet presque praticable. Du coup (et Internet ou pas), ce soir, je soupçonne que je ne vais pas faire long et aller coucher le vieux dès que possible.

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Demain, l’Éthiopie

Je pars dans quelques heures pour un séminaire d’une semaine en Éthiopie, du côté de Awassa (ou Hawassa). Du coup, il y a des chances que le blog soit en hiatus forcé toute la semaine prochaine. Au pire, reprise des billets samedi prochain!

Sept ans de blog

Comme je l’ai déjà mentionné il y a quelques temps, ça fait un poil plus de sept ans que j’écris dans un blog à moi (je ne compte pas mes divagations anglophones sur Kuro5hin). Cela revient à pas loin de huit cents articles sur ce site, sans compter tous ceux que je n’ai pas (encore) …

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