Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002

Category Musique

C’est peut-être un peu exagéré: j’y parle de métal – mais aussi de rock progressif, de post-rock et de plein d’autres genres entre les deux, à côté, dans les parages ou complètement à l’ouest.

Malpractice: Turning Tides

Le métal progressif, comme beaucoup d’étiquettes, a tendance à recouvrir pas mal de variations sur un style donné. Celui que propose le groupe finlandais Malpractice dans son album Turning Tides n’est pas de l’essence la plus alambiquée et, quelque part, c’est tant mieux.

 

Juke: Chimera’s Tale

C’est plus la curiosité qu’un réel intérêt musical qui m’a poussé à acheter Chimera’s Tale, des Français de Juke, curiosité attisée par la chronique de Neoprog qui promettait du psychédélique floydien. La promesse est tenue: on est tout à fait dans la ligne d’un rétro-progressif à la Pink Floyd, avec des grandes plages instrumentales planantes et des parties chantées qui évoquent sérieusement le Roger Waters des seventies.

 

Evergrey: Hymns for the Broken

Les Suédois d’Evergrey et leur métal progressif énervé ont toujours une place spéciale, sinon dans mon cœur, du moins dans mes tympans. C’est pourquoi la sortie de leur nouvel album, Hymns for the Broken est pour moi un petit événement, même (ou surtout) si leur précédent album Glorious Collision avait laissé un goût un peu d’inachevé.

 

Sólstafir: Ótta

Si j’en juge par les chroniques multiples que j’ai lues sur leur dernier album en date, Ótta, le groupe islandais Sólstafir réussit l’exploit d’être aimé autant par les prog-heads, les métaleux et les goths. Il est vrai que leur musique, qui s’apparente à une version modernisée des Fields of the Nephilim croisée avec du death-metal et de la pop façon Sigur Ros, le tout avec une sévère influence Pink Floyd, a tendance à viser large.

Gliesers / Naïve à Chambéry

Brisons tout de suite le suspens: ce second épisode des Concerts Que J’Attendais Depuis Des Années a été une tuerie majeure – et ce billet va sentir le fanboy! Je veux parler de la venue de Naïve au Brin de Zinc, à Chambéry. Enfin, pas loin de Chambéry. Enfin, pas très loin de Chambéry.

Lunatic Soul: Walking on a Flashlight Beam

En écoutant Walking on a Flashlight Beam, le nouvel album de Lunatic Soul, j’ai l’impression que Mariusz Duda – c’est son projet solo – est un de ces génies créatifs qui, même si on ne lui laissait qu’une guimbarde, un kazoo, un orgue Bontempi et un enregistreur deux pistes, serait capable de nous sortir l’album de l’année.

 

Navene K/Animals as Leaders/TesseracT à Genève

Premier des Concerts Que J’Attendais Depuis Des Années de la semaine, la sortie d’hier soir m’emmène en terres connues, à savoir L’Usine de Genève où se déroule le concert de TesseracT, accompagnés par Animals As Leaders et Navene K. Rappel: TesseracT, c’est mon album de l’année 2013 avec Altered State; Animals As Leaders, c’est pas mal non plus dans le genre virtuoses déjantés et Navene K, c’est… ah ben ça, je ne sais pas ce que c’est. Tout arrive.

Threshold: For the Journey

Qualifier le groupe anglais Threshold, dont le nouvel album For the Journey vient de sortir, de « métal progressif » est peut-être un peu enthousiaste. Disons les choses ainsi, c’est une forme de métal progressif qui est plus proche du power-métal et du hard-FM que des acrobaties ultra-techniques d’un Animals As Leaders, par exemple.

Xerath: III

Prenez une dose de Septicflesh, un volume de Devin Townsend et une pincée de métal progressif. Secouez, rajoutez une charge nucléaire tactique amorcée. Secouez encore. Ouvrez le shaker et courrez très vite. Si vous survivez, vous aurez une chance de pouvoir écouter le troisième album de Xerath, sobrement intitulé III.

 

Maybeshewill: Fair Youth

Vous l’aurez deviné à la pochette évanescente rappelant 65daysofstatic, au mépris des règles communément admises en matière de typographie et à la musique instrumentale planante, mais sans originalité: Maybeshewill est un groupe anglais de post-rock dont le dernier album, Fair Youth, tourne dans ma liste de lecture depuis quelques temps sans que je n’aie vraiment envie de l’en retirer.

 

Soup: The Beauty of Our Youth

Soup, ça n’en est pas. Voilà, comme ça c’est fait; on peut se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire The Beauty of Our Youth, un remarquable album de pop-prog venu tout droit de Norvège (avec un crochet par Neoprog, qui m’a encore fait découvrir là un truc exceptionnel).

 

Legacy ID: Genesis

Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai acheté Genesis, du groupe letton de métal progressif Legacy ID, parce que c’est précisément un groupe letton, mais je mentirais si je niais une arrière-pensée à ce niveau. Disons que la recommandation de Neoprog a aussi beaucoup joué.

Enchant: The Great Divide

The Great Divide, titre du nouvel album d’Enchant, pourrait aussi bien illustrer les onze années qui séparent ce nouvel album studio du précédent, mais aussi la différence entre mes attentes, vis-à-vis de ce qui fut un des groupes-phares de la scène néo-prog US, et le résultat final.

Not Otherwise Specified: Projective Instruments

L’absurde d’un titre tel que Projective Instruments pour un groupe nommé Not Otherwise Specified nous prouve que, même contemporain, le rock progressif reste du rock progressif. Ce qui n’empêche pas ce groupe américain de nous pondre ici un très bon album, pas particulièrement original, mais très groovy.

 

Philippe Luttun: The Taste of Wormwood

Visiblement, Chernobyl est une influence marquante pour les artistes de rock progressif, avec notamment ce The Taste of Wormwood du multi-instrumentiste français Philippe Luttun, un concept-album sur la catastrophe elle-même (et un album solo de Steve Rothery, dont je vous parlerai plus tard).

Fatal Fusion: The Ancient Tale

Quand j’écoute le groupe norvégien Fatal Fusion, j’ai l’impression qu’il y a un peu tromperie sur la marchandise, car ce n’est pas de la fusion et ce n’est pas très fatal non plus. Le titre de l’album, The Ancient Tale, est déjà plus raccord, vu qu’il s’agit de rock progressif avec de grosses influences néo-prog (et, pour ceux qui se demandent pourquoi, on dira que le « néo-prog » est à peu près aussi récent que la « new-wave »).

Empty Yard Experiment: Kallisti

Le tour du monde du prog continue avec Kallisti, premier album de Empty Yard Experiment (ou E.Y.E.), un groupe émirati. Comme dans, « des Émirats arabes unis », Dubaï pour être très précis. J’en dois la découverte au site Neoprog, qu’il en soit béni comme il se doit.

Look to Windward: Kepler

OK, celui-ci est bizarre, même selon mes critères: Look to Windward est un groupe néo-zélandais qui, s’il emprunte son nom à un roman de Iain M Banks (déjà un bon point), n’emprunte par contre son rock progressif bizarre et discordant à pas grand-monde. C’est un peu le gamin bizarre du quartier à qui on ne prête pas ses jouets car on sait qu’on va les retrouver dans un état pas racontable et vaguement inquiétant.

Ulf: Echo Promise

Au hasard d’une remontée d’un ancien billet sur Sonic Universe Experience, l’ami Gordon m’a gentiment fait découvrir un autre groupe niçois, Ulf, et son album Echo Promise, sorti en 2010. Deux ans plus tard, le groupe rendait le plaques, hélas, mais reste un album qui, a défaut d’être très original, s’avère plutôt plaisant.

Syncromind Project: Syncronized

Je ne sais plus lequel de mes contacts a mentionné, au passage, l’existence de Syncronized, album de métal instrumental de Syncromind Project, concept né de la rencontre entre le guitariste italien Enzo Ferrara et le batteur polonais Vito Lis – rencontre à mi-chemin, donc en Bavière; je n’invente rien.

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