Il y a cinq minutes, j’ai finalement reposé The Armageddon Rag, de Georges R.R.Martin. Oui, ce Georges R.R. Martin. Pour la plupart des gens, c’est l’auteur de la série Game of Thrones; pour moi, c’est l’auteur de The Armageddon Rag.
Ah, Saga! Toute ma jeunesse… Du coup, quand sort un nouvel album, comme ce Sagacity, je suis de nouveau tout fébrile – et souvent un peu déçu. Mon problème, c’est que les Canadiens ont somme toute assez peu évolué depuis ces quinze dernières années. À l’écoute de cet album, j’en viens même à me demander s’il ne faut pas parler d’auto-pastiche.
The Machine et Replacements, les deux albums de Hibernal, ne sont pas vraiment des albums de post-rock; ce ne sont pas vraiment la musique de films qui n’existent pas non plus, ni des audiobooks de science-fiction. C’est un peu tout cela à la fois.
Dans la série « que vais-je bien pouvoir dire de cet album? », aujourd’hui c’est au tour de Wanted, le dernier album du groupe allemand de néo-prog RPWL. Comme souvent, le problème est que l’album n’est pas assez mauvais pour que je le descende en flammes, pas assez moyen pour que je l’ignore et pas assez bon pour que je l’encense.
Il y a des fois où je devrais me méfier de mon enthousiasme. À dire vrai, je soupçonne que je devrais toujours me méfier de mon enthousiasme. Témoin mon départ pour cette nouvelle édition du Night of the Prog Festival, sis au Loreley Freilichtbühne, dans la vallée du Rhin.
Deuxième jour du festival Night of the Prog. Le lendemain matin, pas de repos pour les braves – ou si peu : on reprend la route de l’amphithéâtre pour midi.
Et c’est donc reparti pour le Night of the Prog Festival treize groupes et vingt-deux heures de rock progressif dans un des plus beaux sites du monde.
— Tu disparais pendant trois jours, puis tu nous appelles depuis un communicateur public pour nous demander de venir te chercher après un festival de musique ? Enfin, si on peut considérer cette hystérie comme de la musique.
IQ m’impressionne. Plus de trente ans de carrière derrière eux, on pourrait croire que ces vétérans du néo-prog britannique auraient pu prendre leur retraite et voilà qu’ils nous pondent The Road of Bones, un double album d’une profondeur impressionnante.
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