Soup, ça n’en est pas. Voilà, comme ça c’est fait; on peut se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire The Beauty of Our Youth, un remarquable album de pop-prog venu tout droit de Norvège (avec un crochet par Neoprog, qui m’a encore fait découvrir là un truc exceptionnel).
The Great Divide, titre du nouvel album d’Enchant, pourrait aussi bien illustrer les onze années qui séparent ce nouvel album studio du précédent, mais aussi la différence entre mes attentes, vis-à-vis de ce qui fut un des groupes-phares de la scène néo-prog US, et le résultat final.
L’absurde d’un titre tel que Projective Instruments pour un groupe nommé Not Otherwise Specified nous prouve que, même contemporain, le rock progressif reste du rock progressif. Ce qui n’empêche pas ce groupe américain de nous pondre ici un très bon album, pas particulièrement original, mais très groovy.
Visiblement, Chernobyl est une influence marquante pour les artistes de rock progressif, avec notamment ce The Taste of Wormwood du multi-instrumentiste français Philippe Luttun, un concept-album sur la catastrophe elle-même (et un album solo de Steve Rothery, dont je vous parlerai plus tard).
Quand j’écoute le groupe norvégien Fatal Fusion, j’ai l’impression qu’il y a un peu tromperie sur la marchandise, car ce n’est pas de la fusion et ce n’est pas très fatal non plus. Le titre de l’album, The Ancient Tale, est déjà plus raccord, vu qu’il s’agit de rock progressif avec de grosses influences néo-prog (et, pour ceux qui se demandent pourquoi, on dira que le « néo-prog » est à peu près aussi récent que la « new-wave »).
OK, celui-ci est bizarre, même selon mes critères: Look to Windward est un groupe néo-zélandais qui, s’il emprunte son nom à un roman de Iain M Banks (déjà un bon point), n’emprunte par contre son rock progressif bizarre et discordant à pas grand-monde. C’est un peu le gamin bizarre du quartier à qui on ne prête pas ses jouets car on sait qu’on va les retrouver dans un état pas racontable et vaguement inquiétant.
Au hasard d’une remontée d’un ancien billet sur Sonic Universe Experience, l’ami Gordon m’a gentiment fait découvrir un autre groupe niçois, Ulf, et son album Echo Promise, sorti en 2010. Deux ans plus tard, le groupe rendait le plaques, hélas, mais reste un album qui, a défaut d’être très original, s’avère plutôt plaisant.
Bon, qui parmi vous n’a pas deviné que Mirage – A Portrayal of Figures, kilométrique (mais néanmoins excellent) album du groupe allemand Flaming Row, est du rock progressif? Allez hop: au coin, ça vous apprendra!
Je dois faire ici un aveu: je n’aime pas vraiment Opeth. Pour être précis, j’ai toujours eu du mal avec son métal progressif growlé et, maintenant qu’il donne dans le rétro-progressif pur vintage, comme avec ce Pale Communion, j’ai toujours du mal, mais différemment.
Dans la série des lectures de bon conseil, le site Neoprog est de nouveau à créditer pour la découverte de ce Life… and All It Entails, concept-album signé Enochian Theory, groupe anglais de rock progressif, qui signe là un très chouette second opus. Comme il date de 2012, on peut difficilement le qualifier de nouveauté, mais ça n’est pas grave.
Dans la famille post-rock/post-métal déprimant et déprimé, je voudrais les Allemands. Ah, Lantlôs, bonne pioche! Car leur dernier album, Melting Sun, est un petit bijou d’ambiances en contre-jour, moitié black-metal, moitié post-rock solaire.
Avec Stoner Road, le roman de Julien Heylbroeck, je continue dans mon petit périple dans les contrées littéraires du « sex, drugs, magic and rock’n’roll » (après Perkeros et Armageddon Rag). C’est un peu un hasard, parce que j’ai acheté le bouquin à l’origine par pur copinage, mais il se trouve que ça tombait pile-poil dans le flux.
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