J’avoue: j’aime bien Transatlantic et leur rock progressif à grand spectacle, qui tente de réconcilier, avec plus ou moins de bonheur, les anciens et les modernes. À l’écoute de *Kaleidoscope*, leur dernier album, j’ai quand même l’impression que le supergroupe est en train de tourner gentiment en rond.
Plus j’écoute ce Truths, Lies & Half Lies, du groupe anglais Mr So & So, plus je me dis qu’autant le nom de l’album que celui du groupe sont bien choisis: il y a un peu de tout dans cet album, au point qu’on en perd quelque peu le sujet de vue.
Je ne sais pas pourquoi, ces temps-ci, je me retrouve submergé d’albums de post-rock, sans avoir rien demandé à personne. Le dernier en date, c’est At the Dawn of Twilight, du trio français Amphetamin, dont c’est ici le premier « vrai » album (après un EP).
Il était une fois, un jeune homme appelé Neige, qui, avec son compère Winterhalter, faisait du black-métal. Un beau jour, il décida de créer un groupe qui s’appelait Alcest et qui essayait de faire la musique la plus diamétralement opposée que possible. Au cours des années, il créa des albums où les accents de métal disputaient aux élans aériens et, finalement, il créa Shelter.
Je ne vous referai pas mon cours habituel sur le rétro-progressif: sachez que cet album, The Tale of the Golden King, du multi-instrumentiste américain qui opère sous le nom de The Psychedelic Ensemble (à lui tout seul; il s’fend la gueule), en est et que, malgré tout, il est très bien.
Waking Season, l’album du groupe américain de post-rock Caspian, m’a été recommandé par une étrange chronique du site Clair & Obscur, qui disait en substance que le post-rock ne pouvait pas vraiment évoluer, vu qu’il était issu, tel une divinité grecque, pleinement formé du rock progressif.
Ne vous fiez pas à la pochette: Conjure, le dernier album de Herd of Instinct, n’est pas un énième avatar de goth-métal symphonique. Le groupe texan signe ici un deuxième album instrumental qui allie rock progressif, jazz, RIO, space-rock et pas mal d’autres influences.
Double dose d’électro/post-rock, d’une part, et de 65daysofstatic, d’autre part, puisque voici Wild Light, dernier album studio en date du groupe anglais. Autant dire que, si le virage électro esquissé sur Silent Running est ici confirmé, Wild Light montre aussi un retour vers un aspect plus agressif.
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