Lorsque j’avais chroniqué Reset, le précédent album de Crystal Palace, j’avais espéré que ce groupe de néo-prog allemand fasse preuve à l’avenir d’un peu plus d’originalité. Je n’ose espérer avoir été entendu, mais sans aller jusqu’à parler d’originalité, The System of Events, leur nouvelle production, se démarque quelque peu de leurs influences les plus évidentes.
Tiens, je parlais récemment de ma tendance au moubourrage en matière de rock progressif, nouvel exemple avec Yes is the Answer (and other prog rock tales), une anthologie de textes sur (précisément) le rock progressif compilée par Mark Weingarten et Tyson Cornell. Encore plus fort: il s’agit d’auto-moubourrage, car je m’étais persuadé qu’il s’agissait de nouvelles de SF ou de fantastique sur ce thème.
S’il y a bien un domaine où je semble être particulièrement susceptible au moubourrage, c’est bien celui du rock progressif. Ainsi, la palanquée de chroniques extrêmement positives de l’album Return to Mingulay du projet Oceans 5 (ou, plus précisément, Andy John Bradford’s Oceans 5; attention, le site pique les yeux), m’a incité à acheter l’album.
Il y a un an, une bande de potes originaires de Boston se lançait dans la production d’un petit album de rock progressif improvisé, sous le nom de Perhaps. Cet album, c’était Volume One, qui se taillait alors un petit succès d’estime par son approche radicale. Il y a quelques semaines, Volume Two est sorti et il montre à mon avis les limites du genre.
Si je n’avais pas lu la petite explication qui est venue avec le service de presse de Vertebra, premier album du groupe italien de post-rock Australasia, j’aurais pu croire qu’il s’agissait précisément d’un groupe australien. Non seulement à cause du nom, mais aussi parce que le style du groupe me rappelle certains artistes similaires du pays des chapeaux en cuir.
La mode semble être aux groupes éponymes de leurs albums (comme j’ai appris qu’on dit en vrai, quand on a des lettres), témoin Lifesigns (attention: autoplay), un trio de musiciens anglais expérimentés qui se lancent dans « un nouveau genre de rock progressif ». Mouais, c’est eux qui le disent, parce que leur nouveau prog ressemble fichtrement à l’ancien néo-prog!
En ces jours où la brume et le froid reviennent et où les nuits s’allongent, il est bon de pouvoir compter sur le rock progressif solaire d’un groupe comme Moon Safari, qui nous revient avec Himlabacken vol. 1, leur nouvel album. Encore qu’on pourrait dire qu’à l’instar de la météo de ce début d’automne, cet album réserve d’excellents moments, mais également quelques douches froides.
Bruce Soord, c’est Pineapple Thief; Jonas Renkse, c’est Katatonia. Le premier écrit, le deuxième chante et mon tout, c’est Wisdom of Crowds, un album bizarroïde qui n’a à peu près rien à voir avec les deux groupes précités.
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