Des fois, je suis un peu concon. OK; souvent. Par exemple, quand on me parle d’un groupe que je ne connais pas et qu’on le compare à, mettons, Mike Oldfield, il me faut à peu près zéro virgule sept secondes pour hurler “SHUT UP AND TAKE MY MONEY!”. Et c’est comme cela que je me suis retrouvé avec le premier album, éponyme et autoproduit, de Lost Kite.
C’est en lisant la dernière fournée de Prog-résiste que je me suis intéressé à Crowned in Earth et, plus précisément, à leur album A Vortex of Earthly Chimes. Groupe anglais décrit comme un mélange de progressif et de stoner avec une influence (entre autres) Van der Graaf Generator, ça avait l’air prometteur.
Les recommandations de ProgArchives, c’est toujours un peu la loterie, mais avec quand même un peu plus de chances de gagner un truc sympa – comme dans le cas présent, Silhouette Moon, album de Vienna Circle, qui est un petit bijou de rock progressif.
Moi qui me lamentais du manque d’originalité du space-rock, je trouve avec ce Astronautica de Hidria Spacefolk motif à me réjouir. En rajoutant des influences post-rock, ces six Finlandais dans le vent (solaire) sont bien partis pour méchamment renouveler le genre.
Ces temps-ci, les deux tendances lourdes que l’on distingue dans le rock progressif, c’est d’une part une école moderne qui lorgne vers Porcupine Tree et, d’autre part, les tenants de ce que j’appelle le rétro-progressif, qui reprennent des sonorités de “l’Âge d’or”. Steven Wilson, avec The Raven that Refused to Sing (and Other Stories), semble avoir voulu faire les deux, en alternance.
Il a fallu que je fouille dans mes archives pour m’en rappeler, mais le groupe grec de rock progressif Verbal Delirium, qui vient de sortir From the Small Hours of Weakness, n’est pas un inconnu de ces chroniques, vu que j’avais évoqué il y a un an et demi leur précédent album, So Close and Yet So Far Away.
Le groupe néerlandais de rock progressif The Aurora Project revient, avec son néo-prog à la Arena, pour nous narrer, avec Selling the Aggression, un conte des temps modernes: les guerres de l’Occident contre des nations plus ou moins barbares ayant l’avantage d’être truffées de ressources et l’inconvénient d’être dirigées par des dictateurs. Indice: à la fin, c’est la même chose; moralité: aucune.
OK, régulièrement, je vous fais le coup “je n’aime pas la chanson française, mais” agrémenté d’une excuse foireuse qui explique, non sans une mauvaise foi certaine, pourquoi ce chanteur français-là, je le supporte. Dans le cas de PyT et de son Carnet d’un visage de pluie, l’excuse en question est qu’il s’agit d’un chanteur suisse, qui n’est autre que Pierre-Yves Theurillat, le chanteur de Galaad et de L’Escouade.
Lorsque j’ai écrit la critique de X, le précédent album de Spock’s Beard, je disais que c’était un groupe qui semblait avoir du mal à se remettre du départ de Neal Morse, son talentueux et emblématique chanteur-compositeur. Force est de constater, à l’écoute de ce Brief Nocturnes and Dreamless Sleep, que cette remarque est toujours d’actualité.
Les concerts un dimanche soir, c’est une mauvaise idée ; les concerts à Lausanne un dimanche soir, c’est une très mauvaise idée. Certes, mais les concerts de Maserati, c’est une excellente idée !
Ok, j’avoue: ce A Big Night, de Electric Hannibal (attention: autoplay méchant), acheté lors de la frénésie gibertienne de fin février, est un achat impulsif. Un peu trop, peut-être: le jazz-rock avec des influences crimsoniennes, ce n’est pas trop mon truc.
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