Ok, j’avoue: ce A Big Night, de Electric Hannibal (attention: autoplay méchant), acheté lors de la frénésie gibertienne de fin février, est un achat impulsif. Un peu trop, peut-être: le jazz-rock avec des influences crimsoniennes, ce n’est pas trop mon truc.
Et donc poum! Me voici de retour à Trolls & Légendes, édition 2013. Ça devient une habitude. Mais une bonne habitude, parce que je ne vous cacherai pas que j’adore ce festival. Donc, question objectivité, je vais avoir du mal à dire du mal des concerts d’ouverture de ce vendredi soir, surtout avec le Naheulband en tête d’affiche, accompagné de La Horde et de Tator!
Encore un album pioché chez Gibert le mois passé (je vous rassure: j’arrive au bout), The Rhyme of the Ancient Mariner – Chapter One, du groupe de rock progressif italien Höstsonaten, pose pour moi un grave problème: comment en parler sans le comparer à la version d’Iron Maiden?
Si un jour on veut éviter des titres réellement abscons, il faudra à tout prix éviter que [bleu] et le groupe russe iamthemorning fasse un jour des petits, parce qu’intituler son album ~ (comme le tilde), il fallait oser! Mais bon, c’est un peu le seul élément négatif que je peux lui trouver.
Bref billet pour vous signaler la sortie de English Electric, part two, la suite du précédent album signé Big Big Train, le groupe de rock progressif britannique qui a décidé d’être plus Genesis que Genesis (et pourtant, il y a de la concurrence).
Autre album acheté lors de ma frénésie gibertienne, sur la base de vagues réminiscences de bonnes critiques sur tel ou tel site, The Second Mechanism, de Diagonal, est une plutôt bonne surprise, encore que je ne sois pas un grand fan de leur style un peu décousu.
Il me semble que chaque fois que je vais à l’Usine, c’est pour y voir un groupe de post-rock: Isis, Tides From Nebula et, hier soir, Sahg, Sólstafir et Long Distance Calling. Bon, dans le cas des intéressés, c’est du post-rock, mais pas que.
Vu que je compte aller les voir en concert ce soir, il serait peut-être bon que je vous parle de The Flood Inside, le nouvel album de Long Distance Calling. Quintette allemand donnant dans le post-rock en grande partie instrumental, avec cet album il semble décidé à mettre le rock avant le post.
Ah, que je n’aime pas chroniquer des albums qui m’ont déçu! Surtout quand ils ont 1) un passé glorieux et 2) des qualités rédemptrices. C’est le cas de The Chandrasekhar Limit, du groupe suisse Zenit. Si au moins il avait été complètement naze et le fait d’inconnus, j’aurais pu le casser sans vergogne ou, mieux, l’ignorer.
Parmi le loot ramené de Paris et, plus précisément, de chez Gibert, il y a ce English Electric, Part One de Big Big Train, qui prouve une fois pour toute à quel point je suis à l’avant-garde, car non seulement c’est du rétro-progressif à la Genesis, mais en plus, la deuxième partie sort ces jours-ci.
Le deuxième album de DeeExpus, King of Number 33, fait partie du lot de disque que j’ai raflé à Paris il y a dix jours; en général, cette descente sur le rayon “rock progressif” de Gibert Musique se solde par beaucoup d’achats impulsifs et, en général, pas mal de déceptions. Cette fournée aura cependant été particulièrement faste et cet album est probablement le meilleur du lot, un pur bijou de néo-prog contemporain.
C’est la critique assez largement positive de Progressive-Area qui m’a incité à mettre une grosse papatte velue sur Sintrinity, premier album du duo suédois Morph. Notamment, les fourbes ont mentionné TesseracT et Breaking Orbit. C’est très fourbe, parce que le rapport est quelque peu ténu.
Après le rétro-progressif, le nouveau genre oxymorique du jour est le rétro-néo-progressif! C’est en tous cas ce que m’inspire Across the Rubicon, nouvel album du groupe néerlandais Silhouette, dont le néo-prog aurait été juste parfait il y a vingt-cinq ans. Cela dit, il faut reconnaître que, quand c’est bien fait, c’est le genre de musique qui tape directement dans le reptilien.
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