J’aime bien me tenir informé sur l’actualité musicale, surtout locale et régionale, mais ça ne fonctionne pas toujours. Dans le cas présent, c’est en faisant des recherches sur le nouvel album de [bleu] que j’ai découvert Wie er in die Welt kam, le nouvel (et, techniquement, unique) album du groupe genevois Equus, dont j’avais chroniqué l’EP Eutheria il y a pas mal de temps.
De bleu! Revoilà [bleu], l’improbable duo franco-suisse composé de Gilles Grimaitre et Emmanuel Vion-Dury, qui, après Sincère autopsie de la finesse, revient avec un nouvel OVNI musical au nom encore plus improbable de clara altantsegtseg. Une collaboration avec plus de quarante artistes pour un résultat déconcertant, mais impressionnant.
Depuis le temps que je répète à qui veut l’entendre (et aussi à un certain nombre de gens qui ne veulent pas) que Riverside est probablement ce qui est arrivé de mieux au rock progressif ces dix dernières années, c’est peu de dire que j’attendais l’arrivée de ce nouvel album, Shrine of New Generation Slaves (SONGS, pour faire court; et oui, c’est voulu) avec une certaine impatience. Ou appréhension.
J’avoue: j’ai brièvement hésité avant d’acheter Octane Twisted, le nouvel album de Porcupine Tree. Hésité, parce que The Incident, le précédent, ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable; brièvement, parce que Porcupine Tree, quand même!
The Gathering est un groupe que je suis depuis pas-ses-débuts-mais-presque (l’album Mandylion, pour être précis, qui reste encore mon préféré) et je dois avouer que j’ai un petit peu du mal avec ses évolutions récentes. Avec Disclosure, le dernier en date, j’ai l’impression de retrouver en partie le groupe que j’aimais bien.
Okay, celui-ci est bizarre. Oui, même pour moi. Il s’agit donc de Invicta, le nouvel album de The Enid, un de ces groupes de rock progressif britanniques à la fois légendaire et obscur (certain diront “légendaire, parce qu’obscur”) qui a traversé près de quatre décennies en sous-marin (avec un gros passage en plongée entre 1999 et 2007).
J’ai acheté ce Fear of a Unique Identity, dernier album du groupe britannique Antimatter, avec une certaine appréhension: le précédent, Leaving Eden (qui date tout de même d’il y a cinq ans), m’avait laissé un souvenir mitigé, pour dire le mieux.
La grande question qui semble tarabuster pas mal de chroniqueurs qui se sont frottés à Nightingale Express, le premier album du groupe néerlandais A Liquid Landscape, c’est de savoir si c’est du rock progressif ou non. La réponse évidente, pour ma part, s’échelonne entre “on s’en fout” et “c’en est si je le décide”, mais, pour être très honnête, si ça n’en est pas, c’est quand même vachement bien imité.
Je suis un peu ennuyé avec All the Wars: j’ai déjà dit tellement de bien de The Pineapple Thief, groupe anglais de rock progressif, dont les deux précédents albums Tightly Unwound et Someone Here Is Missing m’avaient enthousiasmé, que je me retrouve quelque peu perplexifié à l’écoute de ce nouvel album.
Comme quoi tout arrive: ce Mind Colours, des Italiens de SoulenginE est une découverte enthousiasmante à mettre au crédit de Progarchives. Bon, je suis un peu méchant, mais mes derniers achats sur la recommandation de ce site s’étant souvent révélées décevantes, je me méfiais.
Voilà, c’est dit, c’est fait: The Time Traveller, le premier opus des Australiens de Breaking Orbit, est à mon avis le meilleur album de 2012. Ce n’est pas vraiment faute de concurrence, mais je dois me rendre à l’évidence: c’est un album qui a tourné – et qui tourne encore – sur mes playlists.
Bon, ces derniers jours, on est déjà passé par ce chemin: chroniques dithyrambiques sur Progarchives, achat et téléchargement et, au final, déception. La candidat du jour est The Long Division, du groupe américain de néo-prog 3RDegree.
Les parodies de Gangnam Style, du chanteur coréen PSY, sont légion. Ça semble même faire partie de la stratégie de l’artiste, qui aurait renoncé à faire valoir ses droits en faveur d’un buzz planétaire assez spectaculaire (et qui lui rapporterait dans les huit millions de dollars US cette année). Mais, dans le cas de ce Gen’vois Staïle, signé par l’animateur Laurent Nicolet sur OneFM, je ne résiste pas à l’envie de le partager avec vous.
Je vous ai déjà parlé du groupe genevois Lilium Sova – mais si, lors du concert de Tides from Nebula, dont ils assuraient la première partie – et de leur rock ultra-énergique aux confins du post-métal bruitiste et du jazz progressif déjanté. Il se trouve que le concert en question était en quelque sorte le prélude à la sortie de leur deuxième album, Epic Morning.
Bon, j’ai beau avoir daubé par deux fois cette semaine sur Prograchives et ses chroniques moubourratives, il m’arrive tout de même de découvrir par ce biais quelques pépites fort sympathiques, comme le groupe italien Mad Puppet, actif entre 1982 et 2001. Je vais vous parler ici de l’album King Laurin and his Rosegarden, mais sachez que toute leur discographie est disponible gratuitement sur leur site (italo-allemand et un peu toupourri).
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