Tides From Nebula: Earthshine

Pour ceux qui doutaient encore que la Pologne est en train de devenir une grande nation du prog, du métal et de musiques assimilées (= que j’écoute), je vous présente Earthshine, dernier album en date de Tides From Nebula.

Bon, question originalité, on est loin de Riverside ou d’Indukti et ce joyeux quatuor en -ski nous sert un post-rock instrumental à la forte inspiration God Is An Astronaut: des morceaux plutôt lents et longs, des ambiances stellaires qui accompagneraient parfaitement des images du télescope Hubble ou des voyages en train le long du Transsibérien.

Cela dit, en amateur du genre, je ne me plains pas; OK, pas beaucoup, en tous cas. La musique de Tides From Nebula possède toutes les qualités de son glorieux modèle irlandais et, si on peut légitimement lui reprocher un manque certain d’originalité (ainsi qu’un léger manque de nefs), l’exécution est irréprochable. “The Fall of Leviathan”, écoutable sur le lien MySpace ci-dessus, est un morceau de très haute tenue.

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Stream of Passion: Darker Days

Ça fait un petit moment que le nouvel album de Stream of Passion, Darker Days, traîne sur ma playlist. Je dois avouer que je continue d’acheter les albums de ce groupe plus par habitude que par réel intérêt: Stream of Passion est né comme un side-project d’Arjen Anthony Lucassen (Ayreon) et donne dans un métal à chanteuse plus “à chanteuse” que réellement métal.

Qu’on ne s’y trompe pas: la chanteuse mexicaine Marcela Bovio a une très belle voix, qui n’est pas sans rappeler Anneke van Giersbergen, mais pour le reste, passé le premier album et la “patte” Lucassen, Stream of Passion a plus donné dans le métal symphonique plan-plan, voire quelque peu mou du genou, que dans l’enthousiasmant. Bonne nouvelle néanmoins, ce troisième album semble s’orienter vers quelque chose d’un peu plus recherché et intéressant.

En fait, en plus de la voix, pas mal d’éléments musicaux de ce Darker Days font penser à The Gathering. Bon, hélas, pas celui des périodes les plus intéressantes, mais quand même. Par exemple, le morceau-titre est plutôt enlevé (ce qui est un peu une exception dans un album dominé par les morceaux lents ou mid-tempo) et tient bien la route. Cela dit, il n’y a rien dans cet album qui ressorte particulièrement; son écoute est plaisante, mais pas transcendante non plus.

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Haken / Vanden Plas / RPWL / iQ / Dream Theater / Anathema au festival Night of the Prog VI

Cet article est le numéro 3 d'une série de 3 intitulée Lorelei 2011

Deuxième journée du Night of the Prog Festival, le 9 juillet 2011: des remplaçants de luxe, des p’tits jeunes qui boîtent, des vieux de la vieille et des Belges en folie.

Night of the Prog VI, Lorelei

C’est rien de dire que d’aller de Genève à la riante métropole de Sankt Goarshausen, non loin du site de la Lorelei, est une expédition : trois changements de train, plus de huit heures de trajet. Rien que du bonheur ! Surtout quand il y a deux ICE qui partent de Bâle vers Frankfurt à dix minutes de distance, que leurs numéros ne sont pas indiqués et qu’on prend le mauvais. Qui ne va pas à Frankfurt Hauptbahnhof, mais à Frankfurt Flughafen et que, suite à des portes bloquées, on rate la correspondance. Rien que du bonheur, je vous dis.

Bref, du coup, on est arrivé en retard. Mais une fois sur place, le site de ce sixième Night of the Prog Festival est juste magnifique : une sorte de vaste amphithéâtre bénéficiant d’une bonne acoustique. Les seuls soucis sonores sont des basses un peu trop enthousiastes et des claviers qui peinent à être entendus dès qu’il ne sont plus tous seuls à jouer. À la vérité, je soupçonne que c’est en grande partie dû à notre choix de FBDM : tout devant, contre la rambarde – et donc à douze centimètres des caissons de basse. La fan-attitude, ça s’assume.

Un des gros défauts du site est qu’il n’existe qu’un seul coin toilettes, ce qui n’est pas toujours évident à gérer après un nombre pas forcément raisonnable de bières. Le site n’a également que deux stands de nourriture, proposant un régime à base de viande (steak ou saucisses) et de frites ; les végétariens n’ont plus qu’à brouter la pelouse, merci pour eux.

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Martigan / Sky Architect / Threshold / Riverside / Eloy au festival Night of the Prog VI

Cet article est le numéro 2 d'une série de 3 intitulée Lorelei 2011

Première journée du Night of the Prog Festival, le 8 juillet 2011. On commence par des revenants, des jeunots doués, des grands noms de la nouvelle et de l’ancienne génération.

Altar of Plagues: Mammal

La saison étant au post-black metal, je ne résiste pas à l’envie de vous en remettre une couche – juste avant de partir pour la Lorelei – avec Mammal, le dernier album d’Altar of Plagues. Je vous avais déjà parlé de ce groupe irlandais avec leur précédent opus, White Tomb, Mammal remet ça dans le domaine de la bande-son torturée pour fin de civilisation en gommant certains des gros défauts, mais en en rajoutant d’autres.

Posons déjà les choses: Mammal, c’est en tout et pour tout quatre morceaux. Alors certes, ça fait en tout cinquante minutes et ça commence par un “Neptune Is Dead” de plus de dix-huit minutes, juste histoire de dire. Un instant, on craint que les choses repartent comme précédemment, mais les vocaux horripilants de White Tomb se font moins pressants, plus maîtrisés peut-être – ou alors c’est moi qui m’habitue.

Si le suivant, “Feather and Bones” est pour moi le meilleur morceau de l’album, j’ai beaucoup plus de mal avec les sonorités ethno-tribales (qui s’avère être un chant funèbre irlandais) de “When the Sun Drowns in the Ocean”, qui heureusement est le morceau le plus court de Mammal (huit minutes, quand même). “All Life Converges To Some Center” conclut l’album dans un style plus en ligne avec les deux premiers morceaux.

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Devin Townsend Project: Deconstruction / Ghost

Accrochez-vous à vos bretelles et préparez vos métaphores sur Janus ou Dr Jekyll et Mr Hyde: Devin Townsend, multi-instrumentiste canadien fou furieux, est de retour avec non pas un, mais deux albums: le surexcité Deconstruction et le sérénissime Ghost. Dans le genre contraste total, il est difficile de faire plus brutal! C’est un peu comme si Mike Oldfield et Rammstein décidaient de faire deux albums vendus ensemble.

Si Ghost est un album paisible, mélodique et éthéré, Deconstruction est une plongée dans un métal plus expérimental et chaotique que réellement progressif, un concept-album délirant sur la descente en Enfer d’un homme qui cherche le sens de la vie (qui se trouve être dans un cheeseburger, juste pour vous donner une idée du niveau). Et autant dire que Devin Townsend, avec son expérience de Strapping Young Lad (groupe inécoutable, même pour moi), a du répondant quand on parle de chaos.

Ce genre de montagnes russes, il faut le vivre pour y croire. C’est un peu un croisement entre Unexpect et Diablo Swing Orchestra, avec de l’ADN de Danny Elfmann et de death-metal (pour les hurlements), le tout sur des morceaux qui peuvent atteindre et même dépasser les dix minutes. Pourtant, ça commence tranquilou avec l’intro de “Praised the Lowered”, mais c’est un piège: dès la moitié du morceau, ça commence déjà à partir en vrille et, si le début de “Stand” est lui aussi gentillet, il ne lui faut pas trois minutes pour attaquer sec.

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Fen: Epoch

C’est l’été, le soleil, la chaleur, les longues journées; l’époque idéale pour écouter du post-black métal. Euh, non, peut-être pas, en fait, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de vous parler d’Epoch, dernier album de Fen – si l’on excepte le “split” avec De Arma dont je vous avais parlé précédemment.

Le post-black métal est un genre somme toute assez récent, qui a atteint une certaine popularité avec des groupes comme Alcest ou Altar of Plagues; c’est du black métal, mais intégré dans le creuset du post-rock ou post-métal, avec des compositions souvent longues, complexes, faites de mélodies mélancholiques sur fond d’un mur de guitares ultra-saturées et surlignés par des nappes claviers ou des violons.

Donc, Fen, c’est ça: huit morceaux entre six minutes et dix minutes, des ambiances tantôt planantes, tantôt plombées, le plus souvent les deux, des hurlements typiques de black métaleux et des moments de grâce comme autant de rayons de soleils fugaces au milieu d’une tempête de fin du monde. La musique de Fen s’apparente souvent à une sorte de maelström de chaos primordial, mais il ne faut pas s’y tromper: elle obéit à ses propres lois et porte en elle sa propre beauté – parfois un peu malsaine, mais baste!

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Symphony X: Iconoclast

Symphony X est un groupe que je mentionne souvent en passant mais dont, jusqu’à présent, je n’avais pas chroniqué d’albums. Ce pour une bonne raison: depuis l’album V, paru en 2000, ils n’avaient à mon goût produit que des albums semi-médiocres. Bonne nouvelle: Iconoclast, le double album qui vient de sortir, est nettement plus proche de ce que j’attends de ce groupe.

Parce que Symphony X, c’est quand même un peu le groupe qui, à lui tout seul, a lancé le métal progressif symphonique, sur les cendres du métal à guitares en folie façon Yngwie Malmsteem et morceaux épico-kilométriques à base mythologique. Du métal à grand spectacle, très américain, façon blockbuster de Michael Bay, avec des explosions improbables (mais avec des anges ou des demi-dieux à la place des robots de combat).

Bon, en fait, dans le cas d’Iconoclast, le thème est plutôt du côté des robots de combat ou, pour être plus précis, de la technologie qui envahit et prend le contrôle de nos vies. Autant dire que c’est un album dans lequel il ne fait pas bon s’appeler Sarah Connor! Ou être allergique aux solos de guitares, parce que ça débaroule de partout, au point que ça en devient presque gênant: on ne peut pas faire deux minutes sans se prendre une descente de manche tout schuss (non, ce n’est pas une blague eyldarin, cette fois)!

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Nordagust: In the Mist of Morning

Autre recommandation de Prog-résiste (et d’une demi-douzaine d’autres sites), le nouvel album de Nordagust, In The Mist of Morning, porte bien son nom. Contrairement à ce que laisse penser la pochette, on n’est pas dans le post-black métal, mais il y a un côté brume matinale sur les forêts nordiques à la musique de ces six Norvégiens, au rock progressif lent, mais riche. Le nordagust, l’esprit du vent du nord, souffle indubitablement sur cet album.

La musique de Nordagust rappelle beaucoup celle d’autres Norvégiens, j’ai nommé Gazpacho; on y retrouve des vocaux extrêmement lyriques et des guitares qui font tantôt penser à celle d’un Steve Rothery (Marillion) par ses longues notes soutenues, tantôt au Mike Oldfield période Hergest Ridge par certaines sonorités un peu rugueuses, comme celles que l’on retrouve dans “Mysterious Ways” ou l’instrumental “Forcing”.

Le rock progressif très dense, voire lourd (dans le bon sens du terme) de Nordagust s’apparente un peu, dans sa démarche, au post-rock, avec des morceaux longs et atmosphériques. Je ne suis pas fan de tout, loin de là, mais “In the Mist of Morning”, les “Mysterious Ways” ou “Forcing” précédemment cités sont à mon goût trois des meilleurs morceaux de l’album. Et même dans ceux qui me plaisent moins dans leur ensemble, comme “Elegy”, je trouve largement matière à me réjouir.

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Il tempio delle clessidre

Je ne suis pas un grand fan du sous-genre dit “rock progressivo italiano” et qui désigne le style musical typique d’une pétée de groupes transalpins qui me sont tous plus inconnus les uns que les autres. Néanmoins, je me suis laissé tenter par le premier album éponyme de Il tempio delle clessidre, principalement sur la recommandation du dernier Prog-résiste.

J’ai failli le regretter, mais failli seulement. Il m’a bien fallu une douzaine d’écoutes pour passer outre l’agacement causé par le chant en italien – la chanson italienne parvenant à l’exploit de m’agacer presqu’autant que la chanson française – et découvrir une musique certes peu originale, mais complexe, très travaillée et donnant lieu à une foule de morceaux de bravoure époustouflants.

La première à laquelle m’a fait penser la musique d’Il tempio delle clessidre, c’est certains groupes de rock progressif des années 1980-1990, comme Galadriel ou Clepsydra, mais également des plus anciens comme Emerson Lake & Palmer ou Van der Graaf Generator. C’est une musique qui déborde de claviers, principalement ceux à sonorité vintage; de ce point de vue, ça me rappelle également le Tardigrade de Simon Says.

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For All We Know

Le premier et éponyme album de For All We Know, projet solo du guitariste de Within Temptation Ruud Julie, est à classer dans la catégorie des jolies surprises de l’année. À vrai dire, si je ne l’avais pas reçu via mon “service de presse de seconde main” (coucou Denis!), je serais sans doute passé à côté. C’eût été dommage.

For All We Know propose un métal progressif léger ou un rock progressif lourd, c’est selon; on est assez loin du métal symphonique de Within Temptation et beaucoup plus proche de beaucoup de choses somme toute assez diverses, du métal pur au rock FM, en passant par différentes form de prog – néo ou métal. Par exemple, l’intro “Blind Me” et “Busy Being Somebody Else” rappellent une version modernisée d’Asia avec des pointes de métal progressif et des vocaux plus agressifs.

On note dans la liste des musiciens du groupe – réguliers ou invités – la présence des frères Gildenlöw, ce qui explique que l’album a (très) souvent de faux airs de Pain of Salvation. L’influence est surtout présente dans “When Angels Refuse to Fly”, “Embrace/Erase/Replace/Embrace” ou le très court “Keep Breathing”, qui aurait pu sortir d’une session de Be, mais on la retrouve de façon plus ou moins subtile un peu partout.

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Lazuli: 4603 battements

Quand je vous disais qu’il y avait du lourd dans mon pipe-line musical, ce n’était pas juste du bête teasing à deux balles. Parce que oui, pour moi, Lazuli, c’est du lourd ! Il a fallu moins de cinq ans pour que cette formation française devienne un incontournable du rock progressif et ces 4603 battements en sont autant de preuves incontestables.

Riverside : Memories in My Head

C’est un fait, sinon scientifique, du moins vérifiable : les bons albums sont toujours trop courts. Ce Memories in My Head de Riverside vérifie doublement cet adage, car non seulement c’est un excellent album, mais en plus il est réellement trop court : trente minutes.

Et comme on parle de Riverside, une des têtes de file du rock progressif contemporain, ces trente minutes se composent de trois morceaux de longueur à peu près égale. Probablement moins avant-gardistes que le précédent album Anno Domini High Definition, cet EP déroule néanmoins le savoir-faire Polonais dans leur style qui mélange le rock progressif traditionnel, des sonorités néo-prog à la Marillion et des instrumentations très métal.

Emmené par un Mariusz Duda au mieux de sa forme, ce qui marque surtout dans ces trois morceaux, ce sont les parties instrumentales somptueuses, comme la transition entre « Goodbye Sweet Innocence » et « Living in the Past » ou le final de ce même « Living in the Past ». Riverside est un groupe de monstres de virtuosité, mais qui ne laisse jamais ses individualités se mettre en travers des compositions.

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Memories of Machines : Warm Winter

Il faudra un jour que quelqu’un m’explique la différence fondamentale qui existe entre tous les groupes de la galaxie Steven Wilson. Parce que franchement, entre Porcupine Tree, No-Man, Insurgentes – voire même Blackfield – et le présent album Warm Winter de Memories of Machines, j’ai du mal à voir la différence. Ce n’est probablement pas un hasard si un des morceaux se nomme « Schoolyard Ghosts », titre d’un album de No-Man: Memories of Machines est avant tout le projet de Tim Bowness, de No-Man, et de Giancarlo Erra (Nosound).

C’est un reproche somme toute mineur, même si l’animal donne l’impression de monopoliser à lui tout seul toute la scène du rock progressif mélancolique et atmosphérique, que ce soit comme compositeur, interprète ou producteur. Du coup, de deux choses l’une : ou vous êtes fan du style et ce fort bien nommé Warm Winter va vous transporter une fois de plus, ou vous ne l’êtes pas et vous allez passer la journée à lancer hargneusement des fléchettes sur l’effigie du coupable.

Bien nommé, car ces mélodies douces-amères donnent l’impression de paysages hivernaux vu depuis la fenêtre d’un douillet cottage : ambiances glacées et harmonies dans les tons plus chaud, le tout dans un style qui rappelle un peu les morceaux acoustiques du Marillion de Steve Hogarth ou Sigur Rós – et bien sûr Porcupine Tree, mais cela va presque sans dire. La guest-list des musiciens est impressionnante, avec entre autres Robert Fripp, Peter Hammill, Jim Matheos, mais leur patte est à peine perceptible.

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Finn Arild Aasheim: Testament

Finn Arild Aasheim est un musicien norvégien de rock progressif dont le moins qu’on puisse dire est qu’il fait une fixation sur Genesis. Attention, pas le Genesis du Top-50: le vrai, le pur, celui qui perçait à peine dans les années 1970! D’ailleurs, c’est simple: le premier morceau de son nouvel album, Testament, s’appelle “Genesis”.

Du coup, voilà un Alias bien embêté. Pas que je voue une haine inextinguible aux premiers albums de ce groupe mythique, mais parce que les musiciens qui calquent à ce point la démarche artistique de leurs glorieux aînés me dérange toujours un tantinet. Il y a des fois où ça donne des trucs géniaux et d’autres où ça frôle le pathétique.

Cet album est un peu entre les deux. Le susnommé “Genesis”, avec plus de seize minutes au compteur (une exception dans un album où la durée moyenne tourne autour des quatre minutes), est plutôt bien foutu et constitue un bel hommage à l’esprit de l’époque, de même que “Water” qui lui fait suite. Je suis par contre beaucoup plus réservé sur des morceaux comme “All Right”,  “Carnival” ou “Robin” (principalement parce que je suis imperméable à la musique de Biteulse).

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Amorphis: The Beginning of Times

J’ai failli faire une critique méchante de The Beginning of Times, le dernier album d’Amorphis, critique qui aurait pu tourner autour d’un jeu de mot sur le nom du groupe. D’une part, c’est une astuce dont j’ai déjà passablement abusé ces derniers temps et, d’autre part, après quelques écoutes, je commence à le trouver plutôt pas mal.

Amorphis est un groupe qui fait un métal symphonique avec quelques touches de folk et de progressif, dans lequel transparaît ses doubles origines death métal (notamment dans l’usage – modéré – de vocaux growlés) et finlandaises (par ses compositions principalement inspirées du Kalevala).

Je vous concède volontiers que ce dernier album n’est pas musicalement des plus original et je suis assez d’accord avec la brève analyse de mon confrère en métal du blog Imaginos: il a tendance, dans son ensemble, à entrer par une oreille et sortir par l’autre si on n’y prête pas attention, mais si on s’y arrête un instant, il comporte un lot de morceaux qui tapent juste.

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