Wakfu, saison 2

Ce n’est jamais sans une certaine appréhension que j’attaque la deuxième saison d’un série dont j’avais adoré les premières aventures et Wakfu, la série française d’animation, ne fait pas exception à cette règle. Comme je vous l’avais narré auparavant, j’avais été enthousiasmé par cette série de fantasy, en théorie pour enfants, mais qui a visiblement été créée par des gens qui savent parler aux adultes.

Cassons immédiatement le suspens: cette deuxième saison est certes très bonne, mais je l’ai quand même trouvée un ton en-dessous de la première. La faute, principalement, à une histoire qui accumule les quêtes annexes au détriment de la trame principale. En gros, les personnages doivent aller du point A au point B pour récupérer un artefact mystique, mais il n’y a pas grand-chose pour entretenir la tension avant le dernier quart de l’histoire, quand se révèle le Grand Méchant de l’histoire, et tout se décante dans les trois derniers épisodes.

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The Avengers

Or donc, je suis allé voir The Avengers, le dernier film de superhéros en date, et c’était très bien. Ne comptez d’ailleurs pas sur une chronique en longueur: certains de mes collègues blogueurs geeko-rôlistes l’ont déjà fait avant moi (et mieux que moi).

Oh, je ne dirais pas non plus que c’est le film du siècle: à deux heures et vingt minutes, il y a quelques longueurs, ainsi que deux ou trois trous dans le scénario. Ce n’est au final pas très important: une fois que l’action démarre, ça cartonne dans tous les sens et le film fourmille de petits détails qui sont comme autant de clins d’œil aux geeks et de répliques qui font mouche.

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Question aux experts: photographie de concerts

Vous aurez sans doute remarqué que j’aime bien prendre des photos de concerts. Honnêtement, je ne sais pas trop comment ça m’a pris, moi qui n’était pas très photo il y a quelques années encore. Toujours est-il que, depuis environ 2008, j’ai pas mal mitraillé. Vous aurez aussi certainement remarqué que la qualité de mes clichés oscille entre le semi-médiocre et l’à peu près passable – ce dernier niveau étant atteint souvent plus par hasard que par dessein, d’ailleurs.

Je suppose que cette faible qualité est en partie due au fait que je suis une quiche en photo et aussi à ce que j’ai un matériel pas vraiment au top. D’où ma question aux experts de la photo qui, je le sais, hantent de temps à autre ce site (ne niez pas: j’ai des stats pour le prouver): avez-vous des conseils, tant au niveau technique que matériel, pour photographier des concerts?

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Polymanga 2012

Il y a des billets qui, j’en suis certain, renforcent très sérieusement les soupçons de masochisme qui pèsent déjà lourdement sur ma personne. Celui-ci, au sujet de ma visite à Polymanga ce dimanche, en fait certainement partie.

Je vous ai déjà narré par le menu ma méfiance envers les conventions de manga/animé/cosplay/trucs japonais et assimilés, malgré mon intérêt personnel à l’endroit de certains aspects de la sous-culture otaku: dix pour-cents de sujets qui m’intéressent, vingt pour-cents de trucs qui m’horripilent et une grosse partie du reste composé de fanfreluches commerciales. Cette fois-ci, j’avais de très bonnes raisons d’y aller: la présence de Psychée et la participation de mon épouse au concours de cosplay.

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Planquez-vous, Naïve revient!

Il y a quelques mois de cela, je râlais (tel le Genevois moyen) sur le fait que mes deux albums préférés de 2009 n’avaient pas eu de successeurs. Il semblerait qu’au moins un des deux ait entendu ma complainte du pauvre fanboy, puisque Naïve annonce Illuminatis, son nouvel album, pour l’automne de cette année. Je suppose que ma prose est un peu plus facile à appréhender pour des Toulousains que pour des Polonais…

Et, au vu du teaser qu’ils ont mis en ligne ce mardi, ça va envoyer du lourd, du massif et du hors-calibre! Sûr qu’une minute et demie, c’est court, mais il semble évident que le métal progressif mâtiné de trip-hop et d’électro est de retour, avec des renforts.

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The Hunger Games

Trois-quarts de siècles après la rébellion de treize districts, la nation de Panem organise chaque année les Hunger Games, un combat à mort opposant vingt-quatre “tributs”, deux jeunes gens entre 12 et 18 ans tirés au sort dans chacun des douze districts survivants.

Katniss se porte volontaire à la place de sa jeune sœur et se retrouve projetée hors de son district de mineurs crasseux et indigents; elle découvre alors le Capitole, ville rutilante où l’abondance et la haute technologie règnent et, surtout, tente de survivre aux “jeux”, sorte de Batlle Royale plus truquée qu’un billet de trois dollars.

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Quand je regarde les médias, l’abysse me regarde

C’est moi ou, ces temps-ci, les grands médias ont de moins en moins de choses à dire et prennent de plus en plus de temps et d’espace pour le dire? Ces dernières semaines, deux tragédies ont fait la “une” des médias suisses et français et, dans les deux cas, j’ai été atterré par leur traitement. Des “émissions spéciales” kilométriques avec un contenu proche du zéro absolu!

Certes, ce sont des évènements exceptionnels et je veux bien comprendre qu’on veuille leur donner une place particulière, mais remplir les deux-tiers du temps du téléjournal pour nous ressasser cinq fois les mêmes détails, les mêmes clichés et les témoignages du beau-frère du patron du type qui a vu passer le bus ou qui connaissait vaguement le tueur, ça donne l’impression d’une vacuité terrifiante et, qui plus est, d’un manque profond de respect pour les victimes.

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The Venture Bros., saison 1

Si je vous parle d’un dessin animé américain pas tout jeune, mettant en scène un savant génial, deux adolescents et leur garde du corps – et en ignorant consciencieusement le titre de ce billet – les plus ravagés d’entre vous vont sans doute penser à Jonny Quest. The Venture Bros. en est la version trash et décalée.

Je vous en avais brièvement parlé pour mentionner un extrait qui faisait le parallèle entre superscience et rock progressif. Du coup, j’ai sauté le pas et commandé l’intégrale de la série (quatre saisons à ce jour); j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre (et Isa, dont la culture animation est largement plus étendue que la mienne, était encore plus perplexe).

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Iron Sky en approche

Je vous ai déjà parlé de Iron Sky, ce projet finlandais barré de film de science-fiction à propos de Nazis qui reviennent, septante ans plus tard, de leur base cachée sur la lune. Si si, je vous en ai parlé, mais c’était bien il y a quatre ans de ça, donc je peux comprendre que vous ayez oublié. Moi-même, je l’avais un peu oublié, jusqu’à ce qu’arrive sur io9.com l’annonce que, non seulement le film est terminé, mais qu’il sera présenté ce dimanche à la Berlinale.

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Paul

La séance rattrapage DVD de ce samedi avait pour nom Paul, un film pour nous, les geeks (et geekettes)! Qu’on en juge: Nick Frost et Simon Pegg (à qui on doit déjà Hot Fuzz) campent deux Anglais fan de science-fiction qui, en rentrant de la Comic-Con à San Diego, décident de louer un camping-car pour faire “la route des OVNI”. C’est sur cette route que, par hasard, ils tombent sur Paul.

Paul est petit, vêtu d’un short et de tongs, la peau grise et une grosse tête; en d’autres termes, Paul est un extra-terrestre de type “Petit Gris”. Visiblement, il s’est pas mal acclimaté, surtout pour tout ce qui est gros mots, alcool et clopes; c’est juste que ses gardiens actuels ont décidé qu’il leur était désormais plus utile mort que vivant. Du coup, Paul a lancé un SOS et doit rejoindre l’endroit de son crash avec toute une meute d’agents fédéraux aux fesses. Bon, la meute en question ne compte que quatre personnes pas particulièrement futées, mais c’est du genre crampon.

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Les Valaisans dans l’espace / La Guerre des Romands

J’ai un aveu à vous faire: je suis Valaisan. Ah, vous le saviez déjà? Bon, en fait de Valaisan, j’ai toujours vécu à Genève, j’aime les loups et je suis écolo. Donc d’après John Bonvin, capitaine du VSS Couchepin et héros de la websérie Les Valaisans dans l’espace et de La Guerre des Romands, le petit film qui la conclut dans un zouli DVD, je suis un putain de dégénéré.

Ce qui ne m’empêche pas d’avoir été maintes fois plié de rire devant la petite heure de délire science-fictionnesque à très forte connotation helvétique. Parce si vous pensez que certaines de mes références locales sont un peu pointues, là vous allez être méchamment largués! La série raconte donc l’odyssée du VSS Couchepin, vaisseau spatial voyageant dans l’infini en quête d’AOC et d’une terre pour les Valaisans. D’ailleurs, c’est bien simple: il contient tout le Valais.

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En avant vers le progrès: jouer avec Eureka

Si vous avez lu mon précédent billet sur Eureka (la série télé) et/ou si vous avez vu la série elle-même, vous avez sans doute pensé comme moi que ça pourrait faire un contexte amusant pour du jeu de rôle. Des savants fous, des expériences avec de la technologie très avancée, de l’espionnage, des conflits d’égo, une communauté “idéale” et, au milieu un personnage un peu perdu, mais qui résout les énigmes et sauve le monde en mettant les mains dans le cambouis. Autant dire un personnage-joueur (PJ pour les intimes).

Fondamentalement, pour le meneur de jeu, la formule est assez simple: un des scientifiques fait une connerie (volontairement ou non), l’expérience échappe à son contrôle et menace de raser la ville (au minimum); les PJ doivent comprendre ce qui a merdé et empêcher la catastrophe. Ajoutez par-dessus des relations parfois difficiles entre PJ et PNJ: des scientifiques à l’égo démesuré et assez peu de sens des réalités, calfeutrés depuis leur plus jeune âge dans la communauté (ou dans des milieux académiques, ce qui parfois revient au même), des PJ plutôt orientés action, avec une bonne couche d’administratif en prime.

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Eureka

Jack Carter est un marshall, qui doit transférer une prisonnière (en l’occurrence, sa propre fille, qui est du genre jeune délinquante) vers Los Angeles. En chemin, il tombe – complètement par hasard – sur une ville bizarre: Eureka. Cachée aux yeux du monde, Eureka abrite les plus grands savants des USA, qui travaillent tous sur des projets ultra-secrets et ultra-avancés pour le compte de Global Dynamics et du gouvernement américain.

Par un concours de circonstances, Jack se voit dans l’obligation de remplacer l’ancien shérif de la ville et se retrouve donc à gérer une ville de savants fous et son lot de catastrophes à grand spectacle. Entre les égos surdimensionnés des citoyens de la ville et leurs projets mégalomanes, autant dire que ce n’est pas un boulot de tout repos, surtout quand, comme Jack, on n’a pas une trouzée de doctorats et qu’on en peut compter que sur un sens pratique pour s’en sortir.

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Captain America, The First Avenger

Je suppose que si je commence ce billet sur Captain America, vu dans l’avion du retour, par “je n’aime pas les superhéros, mais…”, vous allez (à raison) vous foutre de ma gueule. Pour quelqu’un qui censément n’aime pas ça, il est vrai que j’en parle beaucoup.

Bon, dans le cas présent, j’avance une excuse: ce film est du pur pulp. Résumons: nous avons un héros aux pouvoirs hors du commun, mais pas complètement fantastiques non plus, des savants fous, des Nazis, une conspiration qui veut régner sur le monde (autre que lesdits Nazis, s’entend) et des faits d’arme audacieux dans des bases secrètes. Il manque la blonde vénéneuse et les destinations exotiques, mais c’est un peu tout.

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Les aventures de Philibert, capitaine Puceau

À défaut de faire des bons films, la France semble partie pour nous livrer  chaque année son WTF massif, avec pour 2011 Les Aventures de Philibert, capitaine Puceau. Au départ (il y a quelques jours, donc), j’étais parti pour me faire une séance de rattrapage DVD avec la bande habituelle sur une parodie de film de cape et d’épée, avec Alexandre Astier dans le rôle du méchant. Y’en a.

Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est une parodie des films de cape et d’épée des années 1960, avec Jean Marais, des collants très moule-choses (qui a dit « normal, Jean Marais » ?), des couleurs ultra-pétantes, des péripéties improbables et des poursuites à cheval en accéléré. Et Alexandre Astier dans le rôle du méchant.

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Trigun: Badlands Rumble

Ce n’est pas sans un certain plaisir adolescent que j’ai découvert Trigun: Badlands Rumble, film récent qui reprend les personnages de l’animé pour une petite heure et demie de délire western/post-apo/science-fiction.

L’action se déroule avant la fin de la série originelle, ce qui nous permet de retrouver, aux côtés de l’inénarrable Vash the Stampede – le “typhon humanoïde”, hors-la-loi le plus recherché de la planète et accessoirement plutôt gentil et un peu concon – Nicholas D. Wolfwood et son crucifix de combat et les deux agents d’assurance, Meryl et Millie. Tout ce petit monde – et quelques centaines de chasseurs de prime – converge vers une ville où la rumeur annonce la venue de Gasback, redoutable braqueur.

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First Squad

Dans First Squad, nous suivons un groupe d’adolescents qui combattent des créatures surnaturelles et ceux qui les conjurent. On pourrait croire qu’il s’agit donc d’un animé standard. Sauf que le titre original est Perviy otryad et que si l’animation est japonaise, ce petit film d’une heure est définitivement russe. Ce n’est pas la moindre des surprises.

Il y a aussi le fait que l’action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et, plus précisément, l’invasion de l’Union soviétique. La jeune Nadia et ses camarades font partie d’une section spéciale des services de renseignements soviétiques active sur le front du paranormal, luttant contre l’Ahnenerbe qui cherche à ressusciter un chevalier sanguinaire. Ah, et les camarades de Nadia sont tous morts.

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Kung Fu Panda 2

Encore une séance de rattrapage DVD pour cause de 3D (et aussi un peu à cause du syndrome de la suite) avec Kung Fu Panda 2, film d’animation des studios Dreamworks mettant en scène l’improbable panda Po dans le rôle du grand “Guerrier-Dragon”, as du kung fu plus ou moins malgré lui.

Je vous casse tout de suite le suspense: cette suite n’est pas à la hauteur de l’original, mais surtout parce que la barre était tout de même placée très haut. On perd en surprises, mais on reste dans le domaine du divertissement de bon niveau.

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