Après avoir vu mardi soir, entre deux lessives, le fort sympathique et fort médiatique film Intouchables, je me suis bien gardé d’en écrire une chronique. Tout a été déjà dit sur ce film, deux fois et en couleurs. Et c’est justement pour cela que je me fends quand même de ce petit billet.
Wreck-It Ralph n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds – même si, vu la taille de ces derniers, ça relève de l’exploit – et a tendance à réagir à l’adversité en cassant tout. Ralph est un personnage de jeu vidéo Fix-It Felix Jr., qui va fêter ses trente ans, et il commence à en avoir doucement marre, non pas tant d’être le méchant, mais d’être salement déconsidéré par ses collègues de jeu. Il décide donc de devenir un héros.
À mes yeux de bête occidental à gros nez, les dessins animés japonais ont tendance à soit être très bons sur la forme ou sur le fond; rares sont ceux qui parviennent à être bons en tout et, heureusement, rares également sont ceux qui se plantent partout. Gakutsuou, aussi connu sous le nom de Le Comte de Monte-Cristo, parvient à l’exploit d’être à moitié génial dans les deux catégories – mais également à moitié foiré.
La Sorcière de l’Ouest (sous-titré Astraea’s Testament) est un de ces animés dont on se demande assez régulièrement d’où il veut en venir, de quoi il parle réellement, voire, sérieusement, WTF quoi merde! Quelque part, c’est très japonais dans la tendance au nawak qui ne sait pas trop ce qui se veut.
Vous aurez peut-être noté que ce blog accueille pas mal de chroniques sous l’appellation « séance rattrapage DVD ». La raison en est que beaucoup de films – notamment des dessins animés – tendent à rester à l’affiche au ciné pendant trop peu de temps pour que je puisse les voir dans de bonnes conditions (une séance en VF 3D à 11 h du matin ne compte pas). C’est le cas de Brave, la production la plus récente des studios Pixar.
Dans le petit monde des webséries SF ou fantastiques françaises, Le visiteur du futur est une des plus connues, mais manquait à mon palmarès. C’est désormais corrigé, grâce à l’indigence crasse des programmes télé en ces périodes de fêtes.
Vous vous attendiez à quoi? Bien sûr que je suis allé voir The Hobbit, sous-titré « An Unexpected Journey », ce premier film de la nouvelle trilogie signée par Peter Jackson d’après l’œuvre de Tolkien! Soyons clair: les mots clés sont « d’après » et ceux qui y vont pour voir une adaptation fidèle vont forcément être déçus.
Fractale (en non-japonais dans le texte) est un de ces animés intéressant par son principe de départ et frustrant par son développement. Il décrit un monde utopique, une terre régie depuis plusieurs siècles par un système informatique (Fractale, donc) créant un environnement illusoire, entre réalité virtuelle et réalité augmentée, mais où l’homme est devenu une créature sans volonté, dont les moindres désirs sont exaucés.
Vous l’aurez sans doute constaté, c’est Noël.
(criquets)
Tout ceci pour vous dire que c’est Noël pour tout le monde, moi-même y compris, et que par conséquent, les mises à jour de ce blog vont quelque peu s’espacer, d’une part parce que je suis très occupé à digérer et, d’autre part, parce que je me suis lancé dans une frénésie de matage d’épisodes du Joueur du grenier.
Les parodies de Gangnam Style, du chanteur coréen PSY, sont légion. Ça semble même faire partie de la stratégie de l’artiste, qui aurait renoncé à faire valoir ses droits en faveur d’un buzz planétaire assez spectaculaire (et qui lui rapporterait dans les huit millions de dollars US cette année). Mais, dans le cas de ce Gen’vois Staïle, signé par l’animateur Laurent Nicolet sur OneFM, je ne résiste pas à l’envie de le partager avec vous.
La sortie ciné du week-end a été consacrée à Looper, un film de science-fiction à base de voyage dans le temps qui, en apparence, ne paye pas de mine, mais a en fait pas mal de côtés sympathiques. Pas mal de côtés foireux également et, du coup, soit en arrive à entrer dans le film et on passe un bon moment, soit on coince et ça devient vite douloureux; j’étais dans la première catégorie, mais comme mes trois autres comparses étaient dans la seconde, le débat qui a suivi le film a été quelque peu houleux.
Vendredi soir, nous avons enfin terminé les deux saisons de Stargate Universe (SGU pour les intimes), dernière déclinaison en date (et sans doute avant un bon moment) de la franchise Stargate qui aura occupé nos écrans pendant presque vingt ans.
Ah ben ça faisait un moment qu’on n’avait plus vu un nanard de ce calibre! Je préfère vous prévenir tout de suite: Dylan Dog, film fantastique basé sur les bandes dessinées italiennes éponymes et mettant en scène un détective spécialisé dans le paranormal, lui aussi éponyme, n’est pas bon.
Bon, j’avoue: la principale raison que j’ai eue de voir Sur la piste du Marsupilami, c’est Alain Chabat. Cela dit, je ne regrette pas vraiment: même si ce n’est pas au même niveau que le bluffant Mission Cléopâtre, ce film prouve une fois de plus que l’animal (Chabat, donc, pas le marsu) est un grand fan de ciné et de BD.
Nouvelle séance de rattrapage cinéma hier soir avec, pour une fois, un film que j’ai regretté de ne pas avoir pu voir au ciné: John Carter of Mars. On va résumer l’intrigue simplement: un Terrien de la fin du XIXe siècle, ancien soldat de la Guerre de Sécession, se retrouve sur une planète Mars habitée (et nommée par les autochtones Barsoom), impliqué dans une guerre civile.
Ou: « le lupanar s’illustre ». Car, à l’heure où je vous écris, les fichiers du Secret du Domaine des trois sources – autrement dit, de la campagne lupanar – devraient être sur les serveurs de l’imprimeur. L’occasion donc pour moi de revenir sur tous les ratés qu’a connu la direction artistique de ce projet.
La séance de cinéma d’hier soir a été précédée des dialogues suivants, d’abord jeudi: « On devait pas aller voir un film ce samedi? » – « Oui, mais j’ai oublié quoi »; puis vendredi: « Ah, ça y est, je me souviens de ce qu’on voulait aller voir au ciné et c’est normal qu’on est oublié: c’était Total Recall. » Logique.
Ah, The Expendables 2! Enfin un film qui allie beauté éthérée des images et puissantes allégorie de la condition humaine, qui… Ouais, bon: c’est pas la peine, on n’y crois pas une seconde! Par contre, si je dis « testostérone, explosions, gerbes de sang, plus d’explosions, répliques qui tuent, fusillade et encore plus d’explosion », déjà plus. Attention, je spolie un peu par la suite, mais si vous allez voir ce film pour le scénario, c’est bien fait pour vous!
© 2025 Blog à part — Powered by WordPress
Theme by Anders Noren — Up ↑